De nombreux autres consommateurs se plaignent d'avoir vécu de telles mésaventures avec la même agence en ligne. Certains expliquent ne pas avoir pu embarquer faute d'avoir reçu leurs billets électroniques et d'autres ont constaté que les informations que leur avait transmises le site étaient fausses.
Martine Pasquier, qui vit sur l'île de la Réunion, souhaite prendre l'avion pour se rendre à Paris.
Elle décide alors d'utiliser Internet et d'effectuer une recherche sur Google pour trouver un billet à un tarif intéressant pour voyager avec Air France.
Le site Vol24.fr est très bien référencé et elle tombe dessus en premier. Comme l'explique Rue89, , l'agence a pris soin d'acheter des mots-clés au moteur de recherche afin d'optimiser son référencement.
Le portail apparaît donc en bonne position dans les annonces commerciales de Google.
Elle est alors heureuse de constater que le "billet est à 872 €". un tarif qu'elle juge intéressant et qui l'a conduit à effectuer une réservation. Jusqu'ici tout va bien. Mais c'est alors que les ennuis commencent pour madame Pasquier...
En ouvrant le mail envoyé par le site afin de confirmer sa réservation, elle constate que le montant de la transaction s'élève finalement à 988 €. Plus de 116 € de frais supplémentaires ont été ajoutés par rapport au prix initialement affiché.
Selon le message de confirmation que TourMaG.com s'est procuré, 15 € concernent des "frais pour le paiement par carte de crédit prélevés par Air France", 38,24 € sont prélevés au titre des "frais facturés pour le paiement par carte de crédit" et 29 € pour l'assurance de voyage Travel 365 à laquelle elle n'avait pourtant pas choisi de souscrire.
Des montants auxquels s'ajoutent les habituelles taxes aéroportuaires.
Elle décide alors d'utiliser Internet et d'effectuer une recherche sur Google pour trouver un billet à un tarif intéressant pour voyager avec Air France.
Le site Vol24.fr est très bien référencé et elle tombe dessus en premier. Comme l'explique Rue89, , l'agence a pris soin d'acheter des mots-clés au moteur de recherche afin d'optimiser son référencement.
Le portail apparaît donc en bonne position dans les annonces commerciales de Google.
Elle est alors heureuse de constater que le "billet est à 872 €". un tarif qu'elle juge intéressant et qui l'a conduit à effectuer une réservation. Jusqu'ici tout va bien. Mais c'est alors que les ennuis commencent pour madame Pasquier...
En ouvrant le mail envoyé par le site afin de confirmer sa réservation, elle constate que le montant de la transaction s'élève finalement à 988 €. Plus de 116 € de frais supplémentaires ont été ajoutés par rapport au prix initialement affiché.
Selon le message de confirmation que TourMaG.com s'est procuré, 15 € concernent des "frais pour le paiement par carte de crédit prélevés par Air France", 38,24 € sont prélevés au titre des "frais facturés pour le paiement par carte de crédit" et 29 € pour l'assurance de voyage Travel 365 à laquelle elle n'avait pourtant pas choisi de souscrire.
Des montants auxquels s'ajoutent les habituelles taxes aéroportuaires.
''Tous les mails de contact sont bidons...''
Afin d'obtenir des précisions sur ces tarifs et demander des explications à Vol24.fr, Martine Pasquier cherche alors à prendre contact avec le prestataire par le biais de l'adresse mail indiquée sur la facture.
Or, "tous les mails de contact sont bidons, constate-t-elle. J'ai essayé d'écrire à Vol24 mais les adresses ne fonctionnent pas. Tous mes messages m'ont été retourné. Depuis ma réservation, je n'ai eu aucune nouvelle de la société."
Depuis, elle a choisi de faire opposition sur sa carte bleue et cherche à porter plainte. Mais elle ne peut pas car "cela est refusé tant que le montant de la transaction ne m'a pas été débité", explique-t-elle. Elle est donc dans l'attente, sans savoir si elle va pouvoir obtenir réparation.
De nombreux autres consommateurs se plaignent d'avoir vécu de telles mésaventures avec la même agence en ligne.
Certains expliquent ne pas avoir pu embarquer faute d'avoir reçu leurs billets électroniques et d'autres ont constaté que les informations que leur avait transmises le site étaient fausses.
Or, une agence qui émet des billets d'avion doit obligatoirement être agrée par l'Association Internationale du Transport Aérien (IATA). Dans le cas contraire, elle doit avoir recours aux services d'un prestataire extérieure qui émettra de la billetterie à sa place.
Or, "tous les mails de contact sont bidons, constate-t-elle. J'ai essayé d'écrire à Vol24 mais les adresses ne fonctionnent pas. Tous mes messages m'ont été retourné. Depuis ma réservation, je n'ai eu aucune nouvelle de la société."
Depuis, elle a choisi de faire opposition sur sa carte bleue et cherche à porter plainte. Mais elle ne peut pas car "cela est refusé tant que le montant de la transaction ne m'a pas été débité", explique-t-elle. Elle est donc dans l'attente, sans savoir si elle va pouvoir obtenir réparation.
De nombreux autres consommateurs se plaignent d'avoir vécu de telles mésaventures avec la même agence en ligne.
Certains expliquent ne pas avoir pu embarquer faute d'avoir reçu leurs billets électroniques et d'autres ont constaté que les informations que leur avait transmises le site étaient fausses.
Or, une agence qui émet des billets d'avion doit obligatoirement être agrée par l'Association Internationale du Transport Aérien (IATA). Dans le cas contraire, elle doit avoir recours aux services d'un prestataire extérieure qui émettra de la billetterie à sa place.
''Vol24.fr n'a pas d'agrément IATA et n'en a jamais fait la demande''
"Vol24.fr n'a pas d'agrément IATA et n'en a jamais fait la demande", affirme Jérôme Bonnin, Country Manager France chez IATA. D'où l'absence d'"accord commercial" avec Air France évoqué dans l'article de Rue89.
Une information que confirme la compagnie nationale : "Nous n'avons jamais eu aucun accord avec Vol24, mais nous déplorons la multiplication, ces derniers temps, de sites Internet de ce type, qui ne respectent ni les règles de l'IATA, ni celles de l'Union Européenne et créent une distorsion de la concurrence".
A ce sujet, la compagnie fait savoir qu'elle a envoyé en novembre 2011 une charte de bonnes pratiques à l'ensemble de ses distributeurs, afin de les mettre en garde contre ces pratiques et qu'ils se mettent eux-mêmes en conformité avec la politique Air France.
"Nous espérons qu'une action plus large, au niveau national, voire européen soit mise en place et recommandons la plus grande vigilance, car nous ne pouvons rien faire pour les personnes victimes de ces pratiques", précise un porte-parole de la compagnie.
Reste à savoir le nom du mystérieux prestataire français permettant à Vol24, société allemande appartenant au groupe UNISTER GmbH de commercialiser ses billets en France ?
Mais aussi de quel(s) recours disposent les personnes arnaquées ?
Affaire à suivre...
Une information que confirme la compagnie nationale : "Nous n'avons jamais eu aucun accord avec Vol24, mais nous déplorons la multiplication, ces derniers temps, de sites Internet de ce type, qui ne respectent ni les règles de l'IATA, ni celles de l'Union Européenne et créent une distorsion de la concurrence".
A ce sujet, la compagnie fait savoir qu'elle a envoyé en novembre 2011 une charte de bonnes pratiques à l'ensemble de ses distributeurs, afin de les mettre en garde contre ces pratiques et qu'ils se mettent eux-mêmes en conformité avec la politique Air France.
"Nous espérons qu'une action plus large, au niveau national, voire européen soit mise en place et recommandons la plus grande vigilance, car nous ne pouvons rien faire pour les personnes victimes de ces pratiques", précise un porte-parole de la compagnie.
Reste à savoir le nom du mystérieux prestataire français permettant à Vol24, société allemande appartenant au groupe UNISTER GmbH de commercialiser ses billets en France ?
Mais aussi de quel(s) recours disposent les personnes arnaquées ?
Affaire à suivre...