Tony Tyler affirme que l’IATA est prête à collaborer avec les GDS sur cette nouvelle solution d’analyse, même si certains GDS n’ont pas hésité à avoir recours aux tribunaux pour contrer le développement de PaxIs…/photo dr
Il y a trente ans, les compagnies aériennes s’associaient en cinq pôles pour créer les différents GDS et ainsi améliorer la distribution de billets aux agents de voyages.
Aujourd’hui, c’est encore ensemble, mais au sein de l’IATA qu’elles veulent développer de nouvelles solutions, ne laissant aux GDS que le choix de suivre.
Et les travaux de développement avancent, si l’on en croit la communication de Tony Tyler, le directeur général de l’IATA lors de l’assemblée générale qui vient de se tenir à Beijing.
En fait, deux solutions différentes sont en phase d‘élaboration.
La première, DDS (direct data service) est supposée apporter une sophistication supplémentaire à une solution déjà existante développée par l’IATA, PaxIS pour concurrencer directement les MIDT, outils d’analyse des marchés contrôlées par les GDS.
DDS intégre dès maintenant 75% des datas des compagnies aériennes concernant les ventes indirectes, et ce volume pourrait passer à 90% en début d’année prochaine.
Rappelons que les agences de voyages distribuent toujours 60% de la billetterie mondiale.
DDS est supposé mettre au rebus les MIDT, les solutions d’analyse des ventes développées par les GDS. L’outil intégrera par ailleurs les ventes directes réalisées par les compagnies dans les statistiques.
Aujourd’hui, c’est encore ensemble, mais au sein de l’IATA qu’elles veulent développer de nouvelles solutions, ne laissant aux GDS que le choix de suivre.
Et les travaux de développement avancent, si l’on en croit la communication de Tony Tyler, le directeur général de l’IATA lors de l’assemblée générale qui vient de se tenir à Beijing.
En fait, deux solutions différentes sont en phase d‘élaboration.
La première, DDS (direct data service) est supposée apporter une sophistication supplémentaire à une solution déjà existante développée par l’IATA, PaxIS pour concurrencer directement les MIDT, outils d’analyse des marchés contrôlées par les GDS.
DDS intégre dès maintenant 75% des datas des compagnies aériennes concernant les ventes indirectes, et ce volume pourrait passer à 90% en début d’année prochaine.
Rappelons que les agences de voyages distribuent toujours 60% de la billetterie mondiale.
DDS est supposé mettre au rebus les MIDT, les solutions d’analyse des ventes développées par les GDS. L’outil intégrera par ailleurs les ventes directes réalisées par les compagnies dans les statistiques.
Des recours juridiques pour contrer le développement de PaxIs
Pour autant, Tony Tyler affirme que l’IATA est prête à collaborer avec les GDS sur cette nouvelle solution d’analyse, même si certains GDS n’ont pas hésité à avoir recours aux tribunaux pour contrer le développement de PaxIs…
L’autre développement en cours concerne la norme technologique NDC qui deviendra la norme standard de la nouvelle plateforme de distribution des produits aériens.
L’IATA considère en effet que les GDS limitent les possibilités de distribution des billets par les agences de voyages à trois ou quatre classes de distribution avec leurs développements périphériques.
Mais les offres tarifaires personnalisées basées sur la disponibilité, les préférences ou l’historique des clients ne sont pas considérées par l’association des transporteurs comme réalisables sur les GDS.
Cette nouvelle norme qui sera dévoilée en octobre prochain, Tony Tyler estime que les GDS iront là aussi dans le sens de l’histoire en l’adoptant « car le progrès n’attend pas ! ».
Le patron exécutif de l’IATA ne mentionne pas cette fois-ci les économies que les compagnies aériennes pourraient réaliser si elles avaient le contrôle des tuyaux de la distribution.
Il l’avait pourtant laissé entendre clairement lors de son passage à Paris l’année dernière.
L’obligation actuelle de passer par les GDS aussi bien pour la billetterie que pour les outils d’analyse du marché (MIDT) est considérée comme par trop onéreux pour les compagnies.
Les nouveaux développements contrôlés par l’IATA vont donc dans le sens de l’histoire et ils devraient, de fait, diminuer la dépendance des compagnies aux GDS.
L’autre développement en cours concerne la norme technologique NDC qui deviendra la norme standard de la nouvelle plateforme de distribution des produits aériens.
L’IATA considère en effet que les GDS limitent les possibilités de distribution des billets par les agences de voyages à trois ou quatre classes de distribution avec leurs développements périphériques.
Mais les offres tarifaires personnalisées basées sur la disponibilité, les préférences ou l’historique des clients ne sont pas considérées par l’association des transporteurs comme réalisables sur les GDS.
Cette nouvelle norme qui sera dévoilée en octobre prochain, Tony Tyler estime que les GDS iront là aussi dans le sens de l’histoire en l’adoptant « car le progrès n’attend pas ! ».
Le patron exécutif de l’IATA ne mentionne pas cette fois-ci les économies que les compagnies aériennes pourraient réaliser si elles avaient le contrôle des tuyaux de la distribution.
Il l’avait pourtant laissé entendre clairement lors de son passage à Paris l’année dernière.
L’obligation actuelle de passer par les GDS aussi bien pour la billetterie que pour les outils d’analyse du marché (MIDT) est considérée comme par trop onéreux pour les compagnies.
Les nouveaux développements contrôlés par l’IATA vont donc dans le sens de l’histoire et ils devraient, de fait, diminuer la dépendance des compagnies aux GDS.