IDTGV occupera 3 % de l’offre TGV sur Marseille, 5 % sur Bordeaux et jusqu’à 10 % sur Toulouse et Nice.
Mireille Faugère, la directrice des Ventes France Europe à la SNCF à le sourire. « Pour notre première bougie, notre bilan est des plus positifs avec 500 000 passagers et des parts de marché qui progressent sur tous nos axes. »
Sur Montpellier et Toulon, le gain est de 2 points à respectivement 65 % et 67 %. Sur Marseille, l’introduction d’iDTGV dans les TGV a permis d’en gagner 3 (67 % de PDM). « Il s’agit là d’un formidable levier pour dynamiser le marché ferroviaire. »
Et qui plus est, faire des voyageurs contents. « Nous interrogeons les clients via le net et plus de 8 clients sur 10 se disent satisfaits dont 44 % de très satisfaits ce qui est énorme. » Désormais, l’offre iDTGV est ouverte à la vente jusqu’à 4 mois à l’avance.
Cap au Sud Ouest
Fort de ce succès, iDTGV s’enhardit et trace une nouvelle route vers Bordeaux et Toulouse. « Les ventes sont ouvertes depuis le 5 décembre dernier et la première rame circulera le 23 janvier prochain. »
Cette ouverture sur l’Aquitaine et la ville rose est un test pour la compagnie ferroviaire. « Cela mettra Toulouse à 5 heures de Paris. Et dans cette tranche horaire, nous allons voir s’il y a un marché. »
Pour la directrice vente France Europe, les objectifs que s’est imposé la compagnie sont des plus ambitieux. « Sur Toulouse, le TGV a 30 % de PDM. Nous visons dès la première année sur un gain d’un point. »
+ 1 point aussi pour Nice (20 %) mais + 3 pour Bordeaux qui possède déjà 69 % du gâteau. « Les ventes sur l’ouest seront ouvertes jusqu’au 15 mai. » En misant sur les services proposés à bord (voir encadré) pour ‘’occuper’’ le temps du passager, la SNCF compte bien gagner son pari.
Nouvelle campagne de pub
Mais si l’idée est bonne, elle a aussi un coût : 2 M€ pour le matériel et le site spécifique. « C’est un investissement important qui était prévu sur 2 ou 3 ans. Mais nous devrions l’amortir d’ici 6 mois. » Filiale de la SNCF, iDTGV sera bientôt réintégré dans le giron familial suite à la pression syndicale.
« Le personnel a bord appartient à la SNCF, le matériel aussi, il est donc prévu une réintégration à terme dans le giron familial.
Pour montrer son savoir faire, la compagnie ferroviaire le fera savoir. « Dès demain (aujourd’hui), 3 spots de publicité des plus originaux viendront susciter l’envie du futur voyageur. Un voyageur qui sera quasi exclusivement internaute (94 % des résas).
La SNCF a investi 1 M€ dans cette campagne pour gagner encore plus de parts de marché sur l’aérien. Et ce n’est pas gagné car les concurrents ne sont pas toujours ceux que l’on croit.
« Nos principaux concurrents seront les low cost qui investissent déjà en force l’aéroport de Nice. Sans oublier l’ouverture en septembre 2006 de l’aérogare low cost de Marseille. Nous aurons les liaisons sur Londres comme principales ennemies. »
Un service à bord du train contre des avions sans service compris... Lequel de ces deux concepts va influencer le choix de la clientèle ? L'avenir seul nous le dira.
Sur Montpellier et Toulon, le gain est de 2 points à respectivement 65 % et 67 %. Sur Marseille, l’introduction d’iDTGV dans les TGV a permis d’en gagner 3 (67 % de PDM). « Il s’agit là d’un formidable levier pour dynamiser le marché ferroviaire. »
Et qui plus est, faire des voyageurs contents. « Nous interrogeons les clients via le net et plus de 8 clients sur 10 se disent satisfaits dont 44 % de très satisfaits ce qui est énorme. » Désormais, l’offre iDTGV est ouverte à la vente jusqu’à 4 mois à l’avance.
Cap au Sud Ouest
Fort de ce succès, iDTGV s’enhardit et trace une nouvelle route vers Bordeaux et Toulouse. « Les ventes sont ouvertes depuis le 5 décembre dernier et la première rame circulera le 23 janvier prochain. »
Cette ouverture sur l’Aquitaine et la ville rose est un test pour la compagnie ferroviaire. « Cela mettra Toulouse à 5 heures de Paris. Et dans cette tranche horaire, nous allons voir s’il y a un marché. »
Pour la directrice vente France Europe, les objectifs que s’est imposé la compagnie sont des plus ambitieux. « Sur Toulouse, le TGV a 30 % de PDM. Nous visons dès la première année sur un gain d’un point. »
+ 1 point aussi pour Nice (20 %) mais + 3 pour Bordeaux qui possède déjà 69 % du gâteau. « Les ventes sur l’ouest seront ouvertes jusqu’au 15 mai. » En misant sur les services proposés à bord (voir encadré) pour ‘’occuper’’ le temps du passager, la SNCF compte bien gagner son pari.
Nouvelle campagne de pub
Mais si l’idée est bonne, elle a aussi un coût : 2 M€ pour le matériel et le site spécifique. « C’est un investissement important qui était prévu sur 2 ou 3 ans. Mais nous devrions l’amortir d’ici 6 mois. » Filiale de la SNCF, iDTGV sera bientôt réintégré dans le giron familial suite à la pression syndicale.
« Le personnel a bord appartient à la SNCF, le matériel aussi, il est donc prévu une réintégration à terme dans le giron familial.
Pour montrer son savoir faire, la compagnie ferroviaire le fera savoir. « Dès demain (aujourd’hui), 3 spots de publicité des plus originaux viendront susciter l’envie du futur voyageur. Un voyageur qui sera quasi exclusivement internaute (94 % des résas).
La SNCF a investi 1 M€ dans cette campagne pour gagner encore plus de parts de marché sur l’aérien. Et ce n’est pas gagné car les concurrents ne sont pas toujours ceux que l’on croit.
« Nos principaux concurrents seront les low cost qui investissent déjà en force l’aéroport de Nice. Sans oublier l’ouverture en septembre 2006 de l’aérogare low cost de Marseille. Nous aurons les liaisons sur Londres comme principales ennemies. »
Un service à bord du train contre des avions sans service compris... Lequel de ces deux concepts va influencer le choix de la clientèle ? L'avenir seul nous le dira.