''L'agent de voyages au comptoir a intérêt à se mettre rapidement aux réseau sociaux et à jouer un rôle de conseil qui ne s'arrête pas à la distribution des brochures des TO. Il faut absolument aller vers la clientèle, là ou elle se trouve et...aujourd'hui c'est dans les réseaux sociaux.' /photo dr
TourMaG.com - Quand avez-vous lancé B2C Travel Events ?
Carole Boyer : “Nous avons, avec ma soeur, créé l’agence en février 2010.”
TM.com - Quels étaient vos expériences professionnelles respectives ?
C.B. : “Moi j’avais déjà travaillé chez Nomade ou j’étais responsable groupes et Cathy s’occupait de la gestion d'une autre société familiale.”
TM.com - Quelle a été la première motivation lors de la création ?
C.B. : “Essentiellement des raisons de salaire et de revenus.”
TM.com - Comment vous y êtes-vous prises et quel créneau avez-vous visé, compte tenu de la crise de la distribution ?
C.B. : “Nous avons d’abord créé une agence physique, nécessaire, car nous disposions d’un portefeuille clients.
Notre positionnement souhaité était d’abord celui d’un TO groupes et GIR en région Paca, orienté CE et Collectivités.
Mais peu de temps après, l'étude de la concurrence nous a démontré que le créneau était déjà largement occupé.
Alors, on s’est posé la question : pourquoi pas développer l'individuel ?”
TM.com - Plus complexe, apparemment ?
C.B. : “Oui, car comment cibler les prospects ? On a fait une étude prospective et la conclusion c’est que cela reviendrait trop cher pour vraiment toucher la clientèle qui nous intéressait.
On a donc persévéré et cherché de nouvelles solutions pour parvenir à des coûts moindres. C'est alors que les réseau sociaux se sont imposés à nous comme le canal présentant le meilleur rapport qualité prix pour lancer notre activité.”
TM.com - Quel réseau avez-vous choisi ?
C.B.: “Nous avons opté pour Facebook et créé une page perso en février-mars 2010 dédiée à l'entreprise B2C, sachant que ma soeur et moi disposions déjà de nos propres profils sur le site...”
Carole Boyer : “Nous avons, avec ma soeur, créé l’agence en février 2010.”
TM.com - Quels étaient vos expériences professionnelles respectives ?
C.B. : “Moi j’avais déjà travaillé chez Nomade ou j’étais responsable groupes et Cathy s’occupait de la gestion d'une autre société familiale.”
TM.com - Quelle a été la première motivation lors de la création ?
C.B. : “Essentiellement des raisons de salaire et de revenus.”
TM.com - Comment vous y êtes-vous prises et quel créneau avez-vous visé, compte tenu de la crise de la distribution ?
C.B. : “Nous avons d’abord créé une agence physique, nécessaire, car nous disposions d’un portefeuille clients.
Notre positionnement souhaité était d’abord celui d’un TO groupes et GIR en région Paca, orienté CE et Collectivités.
Mais peu de temps après, l'étude de la concurrence nous a démontré que le créneau était déjà largement occupé.
Alors, on s’est posé la question : pourquoi pas développer l'individuel ?”
TM.com - Plus complexe, apparemment ?
C.B. : “Oui, car comment cibler les prospects ? On a fait une étude prospective et la conclusion c’est que cela reviendrait trop cher pour vraiment toucher la clientèle qui nous intéressait.
On a donc persévéré et cherché de nouvelles solutions pour parvenir à des coûts moindres. C'est alors que les réseau sociaux se sont imposés à nous comme le canal présentant le meilleur rapport qualité prix pour lancer notre activité.”
TM.com - Quel réseau avez-vous choisi ?
C.B.: “Nous avons opté pour Facebook et créé une page perso en février-mars 2010 dédiée à l'entreprise B2C, sachant que ma soeur et moi disposions déjà de nos propres profils sur le site...”
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TM.com - Comment avez-vous procédé précisément ?
C.B.:”Nous avons prospecté tous les soirs et toute la journée pour recruter des fans, pendant un mois et demi, jusqu’à ce que nous ayons 2000 "amis".
Ensuite nous avons été obligées de créer une page entreprise, car nous avions atteint le seuil critique du maximum d’amis et avions peur de nous faire retoquer sur nos profils personnels.”
TM.com - Ce faisant, vous avez perdu une bonne partie du travail effectué ?
C.B.: “En effet, on a dû recommencer le travail. Si nous l'avions su ou si nous avions été conseillées, nous aurions immédiatement attaqué par ce type de page.
D'où l'intérêt de bien se faire conseiller au départ sur la meilleure approche possible et les risques pour l'administration de son compte.”
TM.com - Quelles conclusions en avez-vous tiré ?
C.B. : “Après avoir mis en place toutes les affiches ski en programmation, les voyages groupes et tout ce qui était proposition d'été, on s'est rendu compte qu'on n'achetait jamais rien sur FB ! On y partage les info, mais on n'achète pas...”
TM.com - A quoi bon, alors ?
C.B. : “Les informations que nous avions communiquées, peu à peu, ont été partagées. Et on a commencé à avoir des contacts avec des clients mais toujours pas de transactions...
Ensuite, cela a évolué : on a eu des demandes d'informations, des devis et des demandes de RV et des affaires conclues.
C.B.:”Nous avons prospecté tous les soirs et toute la journée pour recruter des fans, pendant un mois et demi, jusqu’à ce que nous ayons 2000 "amis".
Ensuite nous avons été obligées de créer une page entreprise, car nous avions atteint le seuil critique du maximum d’amis et avions peur de nous faire retoquer sur nos profils personnels.”
TM.com - Ce faisant, vous avez perdu une bonne partie du travail effectué ?
C.B.: “En effet, on a dû recommencer le travail. Si nous l'avions su ou si nous avions été conseillées, nous aurions immédiatement attaqué par ce type de page.
D'où l'intérêt de bien se faire conseiller au départ sur la meilleure approche possible et les risques pour l'administration de son compte.”
TM.com - Quelles conclusions en avez-vous tiré ?
C.B. : “Après avoir mis en place toutes les affiches ski en programmation, les voyages groupes et tout ce qui était proposition d'été, on s'est rendu compte qu'on n'achetait jamais rien sur FB ! On y partage les info, mais on n'achète pas...”
TM.com - A quoi bon, alors ?
C.B. : “Les informations que nous avions communiquées, peu à peu, ont été partagées. Et on a commencé à avoir des contacts avec des clients mais toujours pas de transactions...
Ensuite, cela a évolué : on a eu des demandes d'informations, des devis et des demandes de RV et des affaires conclues.
Il faut démarrer par une page entreprise sur Facebook
TM.com - Concrètement quel est le bilan global de la société ?
C.B. : “Nous avons, sans conteste, grâce à Facebook, pu démarrer et ensuite développé notre activité.
Concrètement, notre stratégie a été payante. Nous avons aujourd'hui 3 ans derrière nous et si c’était à refaire on recommencerait.
La 1ère année on a réalisé un volume d’affaires de 400 000 euros. L’année suivante nous avons doublé et en 2012 nous réaliserons 1,8 Mie en 2012 et espérons pour 2013 une progression de 20 à 30%.”
TM.com - Que représente aujourd’hui FB dans vos ventes et combien de temps y consacrez-vous ?
C.B. : “Aujourd'hui la répartition de notre VA c'est 20% de ventes en via les réseaux sociaux (FB), 40% au comptoir et 40% en CE/Groupes, associations.
Nous y consacrons aujourd’hui environ une heure quotidiennement.”
TM.com - Quels conseils donneriez-vous aux agences qui voudraient se lancer ?
C.B.: “Il faut démarrer par une page entreprise, avec un vrai cahier des charges et un vrai contenu pouvant intéresser la cible à laquelle on s'adresse.
Par exemple, on sait aujourd'hui que pour les vols directs Marseille-NYC de XL Airways, on aura une vingtaine de demandes jour.
Le but est moins de vendre sur FB que de démontrer notre expertise, de donner confiance au client et de le faire venir en agence.
En effet, on a aussi compris que le manque de temps fait que les prospects ont de plus en plus de mal à venir en agence. Nous avons donc pris l'initiative de lancer le "voyage qui s'invite à domicile", la base line de notre agence.
Le client appelle, on prend RV et on se déplace chez lui. Et si on garde l’agence physique c’est parce qu’on a quand même du passage.”
C.B. : “Nous avons, sans conteste, grâce à Facebook, pu démarrer et ensuite développé notre activité.
Concrètement, notre stratégie a été payante. Nous avons aujourd'hui 3 ans derrière nous et si c’était à refaire on recommencerait.
La 1ère année on a réalisé un volume d’affaires de 400 000 euros. L’année suivante nous avons doublé et en 2012 nous réaliserons 1,8 Mie en 2012 et espérons pour 2013 une progression de 20 à 30%.”
TM.com - Que représente aujourd’hui FB dans vos ventes et combien de temps y consacrez-vous ?
C.B. : “Aujourd'hui la répartition de notre VA c'est 20% de ventes en via les réseaux sociaux (FB), 40% au comptoir et 40% en CE/Groupes, associations.
Nous y consacrons aujourd’hui environ une heure quotidiennement.”
TM.com - Quels conseils donneriez-vous aux agences qui voudraient se lancer ?
C.B.: “Il faut démarrer par une page entreprise, avec un vrai cahier des charges et un vrai contenu pouvant intéresser la cible à laquelle on s'adresse.
Par exemple, on sait aujourd'hui que pour les vols directs Marseille-NYC de XL Airways, on aura une vingtaine de demandes jour.
Le but est moins de vendre sur FB que de démontrer notre expertise, de donner confiance au client et de le faire venir en agence.
En effet, on a aussi compris que le manque de temps fait que les prospects ont de plus en plus de mal à venir en agence. Nous avons donc pris l'initiative de lancer le "voyage qui s'invite à domicile", la base line de notre agence.
Le client appelle, on prend RV et on se déplace chez lui. Et si on garde l’agence physique c’est parce qu’on a quand même du passage.”
''Tant qu'à faire, au lieu de 14% on préfère gagner 20%...''
TM.com - Plus généralement, comment voyez-vous l’évolution du marché ?
C.B. : “On est responsable à 100% aujourd’hui de tout ce que l’on vend. Donc, et tant qu'à faire, au lieu de 14% on préfère gagner 20%.
L'agent de voyages au comptoir a intérêt à se mettre rapidement aux réseau sociaux et à jouer un rôle de conseil qui ne s'arrête pas à la distribution des brochures des TO.
Il faut absolument aller vers la clientèle, là ou elle se trouve et...aujourd'hui c'est dans les réseaux sociaux.
En ce qui nous concerne, nous investissons environ 1000 euros par mois en déplacement personnel pour aller chercher de nouveaux produits séduisants pour nos clients, car nous travaillons de de moins en moins avec les TO et de plus à la carte, directement avec les réceptifs..."
LIRE : I - Réseaux : comment tirer profit de Facebook pour booster son business ?
C.B. : “On est responsable à 100% aujourd’hui de tout ce que l’on vend. Donc, et tant qu'à faire, au lieu de 14% on préfère gagner 20%.
L'agent de voyages au comptoir a intérêt à se mettre rapidement aux réseau sociaux et à jouer un rôle de conseil qui ne s'arrête pas à la distribution des brochures des TO.
Il faut absolument aller vers la clientèle, là ou elle se trouve et...aujourd'hui c'est dans les réseaux sociaux.
En ce qui nous concerne, nous investissons environ 1000 euros par mois en déplacement personnel pour aller chercher de nouveaux produits séduisants pour nos clients, car nous travaillons de de moins en moins avec les TO et de plus à la carte, directement avec les réceptifs..."
LIRE : I - Réseaux : comment tirer profit de Facebook pour booster son business ?