Fin juin, le directeur général d'Iberia, Angel Mullor, avait déclaré que la compagnie devait réduire ses coûts de 10 à 15% pour ses liaisons à courte et moyenne distance afin de concurrencer les low cost.
Dans le cadre de ce plan, Iberia prévoit de récolter 600 millions d'euros, grâce à une augmentation des recettes et une diminution des coûts, principalement salariaux, qui lui permettront de concurrencer les compagnies aériennes à bas coûts et d'amortir la hausse des prix du pétrole, selon le communiqué.
Les coûts salariaux représentent pour Iberia une ardoise d'environ 1,4 milliard d'euros par an, avait indiqué la compagnie en septembre.
La réduction d'effectifs "concernera toutes les zones, aboutira parallèlement à une réorganisation des métiers, à une révision des procédures et à une abolition des pratiques obsolètes", a souligné Iberia dans son communiqué.
La compagnie dit aussi envisager "la sous-traitance des métiers à faible qualification". Néanmaoins, la compagnie n'avance aucun chiffre concernant les suppressions d'emplois à la clef.
Gel des salaires entre 2006 et 2008
Selon Iberia, cette réduction d'effectifs doit lui permettre d'améliorer sa productivité, grâce notamment à une plus grande "utilisation des nouvelles technologies" comme le paiement en ligne.
Dans le cadre de ce plan stratégique, le troisième depuis la privatisation de la compagnie en 2001, Iberia prévoit également de geler les salaires du personnel entre 2006 et 2008.
Le plan comprend au total dix objectifs, visant par exemple le renforcement de la classe affaires, l'augmentation de la productivité du personnel, ou le renouveau de la politique commerciale.
Mais Iberia dit aussi préférer continuer à parier sur son modèle actuel de "différenciation majeure entre la classe affaires et la classe tourisme", et donner la priorité à "l'assainissement du réseau plutôt qu'à son agrandissement", pour pouvoir concurrencer les compagnies à bas coûts.
Dans cette perspective, la société affirme qu'elle n'a pas l'intention de créer une filiale à bas coût mais qu'elle se recentrera sur la valorisation du traffic affaires sur les liaisons importantes.
Adapter sa présence selon les marchés
"L'objectif sur ce marché est de maintenir notre leadership pour les liaisons entre l'Europe et l'Amérique latine et d'accroître la proportion de la classe affaires", souligne Iberia.
Fin juin, le directeur général d'Iberia, Angel Mullor, avait déclaré que la compagnie devait réduire ses coûts de 10 à 15% pour ses liaisons à courte et moyenne distance afin de concurrencer les low cost.
L'objectif de la compagnie est d'"adapter sa présence sur les marchés en fonction de leur rentabilité", selon le communiqué.
Iberia a dégagé au premier semestre 2005 un bénéfice net consolidé de 29,24 millions d'euros, en baisse de 53%, et elle fait régulièrement l'objet de rumeurs sur un rapprochement avec le britannique British Airways, par partenariat ou fusion.
Les coûts salariaux représentent pour Iberia une ardoise d'environ 1,4 milliard d'euros par an, avait indiqué la compagnie en septembre.
La réduction d'effectifs "concernera toutes les zones, aboutira parallèlement à une réorganisation des métiers, à une révision des procédures et à une abolition des pratiques obsolètes", a souligné Iberia dans son communiqué.
La compagnie dit aussi envisager "la sous-traitance des métiers à faible qualification". Néanmaoins, la compagnie n'avance aucun chiffre concernant les suppressions d'emplois à la clef.
Gel des salaires entre 2006 et 2008
Selon Iberia, cette réduction d'effectifs doit lui permettre d'améliorer sa productivité, grâce notamment à une plus grande "utilisation des nouvelles technologies" comme le paiement en ligne.
Dans le cadre de ce plan stratégique, le troisième depuis la privatisation de la compagnie en 2001, Iberia prévoit également de geler les salaires du personnel entre 2006 et 2008.
Le plan comprend au total dix objectifs, visant par exemple le renforcement de la classe affaires, l'augmentation de la productivité du personnel, ou le renouveau de la politique commerciale.
Mais Iberia dit aussi préférer continuer à parier sur son modèle actuel de "différenciation majeure entre la classe affaires et la classe tourisme", et donner la priorité à "l'assainissement du réseau plutôt qu'à son agrandissement", pour pouvoir concurrencer les compagnies à bas coûts.
Dans cette perspective, la société affirme qu'elle n'a pas l'intention de créer une filiale à bas coût mais qu'elle se recentrera sur la valorisation du traffic affaires sur les liaisons importantes.
Adapter sa présence selon les marchés
"L'objectif sur ce marché est de maintenir notre leadership pour les liaisons entre l'Europe et l'Amérique latine et d'accroître la proportion de la classe affaires", souligne Iberia.
Fin juin, le directeur général d'Iberia, Angel Mullor, avait déclaré que la compagnie devait réduire ses coûts de 10 à 15% pour ses liaisons à courte et moyenne distance afin de concurrencer les low cost.
L'objectif de la compagnie est d'"adapter sa présence sur les marchés en fonction de leur rentabilité", selon le communiqué.
Iberia a dégagé au premier semestre 2005 un bénéfice net consolidé de 29,24 millions d'euros, en baisse de 53%, et elle fait régulièrement l'objet de rumeurs sur un rapprochement avec le britannique British Airways, par partenariat ou fusion.
![Futuroscopie - Architecture contemporaine : des icônes et moteurs touristiques [ABO]](https://www.tourmag.com/photo/art/large_16_9/84367837-60259874.jpg?v=1732033411 "Futuroscopie - Architecture contemporaine : des icônes et moteurs touristiques [ABO]")
