Plusieurs bugs ont concerné le système de délivrance des e-visas pour l'Inde © olenatur - Fotolia.com
La procédure de e-visa pour l'Inde, connaît quelques retards à l'allumage.
Attendue par les professionnel, elle est entrée en service le 1er mai 2015.
Toutefois, le dispositif connaît quelques bugs. Le dernier dysfonctionnement en date du 6 janvier 2016, concernait le système du paiement en ligne. Depuis il fonctionne à nouveau.
D'autres difficultés liées au format de la photo, à l'oubli de la copie du reçu, à l'incompréhension du site en anglais par les clients ou encore aux files d'attentes en Inde pour obtenir l'e-visa, selon l'aéroport et l'heure d'arrivée, sont également remontées chez les professionnels.
Bruno Berrebi, directeur général de Time Tours, a pu constater l'instabilité du dispositif : "C'est un peu confus, un coup le système fonctionne, un coup il ne fonctionne plus. Nous avons fait appel à certains de nos partenaires sur place pour nous appuyer et faire en sorte que tout se passe bien."
Chez Syltours même constat : "Ils ont des réglages à faire, ils sont en train de tâtonner, nous avons eu quelques sueurs froides, mais tous nos groupes prévus cet automne sont partis. A l'usage, nous nous sommes rendus compte qu'il fallait utiliser Google Chrome.
Et quand cela ne fonctionne pas, nous préconisons aux clients de changer d'ordinateur, ou d'éviter d'effectuer les démarches depuis leur poste de travail, car il peut y avoir des filtres", explique un responsable commercial.
"De toute façon au bout d'un moment, cela finit par fonctionner", ajoute t-il.
Attendue par les professionnel, elle est entrée en service le 1er mai 2015.
Toutefois, le dispositif connaît quelques bugs. Le dernier dysfonctionnement en date du 6 janvier 2016, concernait le système du paiement en ligne. Depuis il fonctionne à nouveau.
D'autres difficultés liées au format de la photo, à l'oubli de la copie du reçu, à l'incompréhension du site en anglais par les clients ou encore aux files d'attentes en Inde pour obtenir l'e-visa, selon l'aéroport et l'heure d'arrivée, sont également remontées chez les professionnels.
Bruno Berrebi, directeur général de Time Tours, a pu constater l'instabilité du dispositif : "C'est un peu confus, un coup le système fonctionne, un coup il ne fonctionne plus. Nous avons fait appel à certains de nos partenaires sur place pour nous appuyer et faire en sorte que tout se passe bien."
Chez Syltours même constat : "Ils ont des réglages à faire, ils sont en train de tâtonner, nous avons eu quelques sueurs froides, mais tous nos groupes prévus cet automne sont partis. A l'usage, nous nous sommes rendus compte qu'il fallait utiliser Google Chrome.
Et quand cela ne fonctionne pas, nous préconisons aux clients de changer d'ordinateur, ou d'éviter d'effectuer les démarches depuis leur poste de travail, car il peut y avoir des filtres", explique un responsable commercial.
"De toute façon au bout d'un moment, cela finit par fonctionner", ajoute t-il.
Possibilité d'obtenir le visa avant le départ
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Malgré ces bugs, Syltours conseille aux clients d'utiliser cette procédure en ligne.
Ce n'est pas le cas de French Travel Organization (FTO) à Nantes, qui préfère utiliser la méthode classique par l'intermédiaire de VFS, l'organisme privé en charge de la gestion des visas, en attendant que le système se stabilise.
Idem chez RapideVisa, agence spécialisée dans l'obtention de visas à distance qui déconseille l'e-visa. "Nous préconisons aux voyageurs de continuer à demander le visa "classique" avant le départ dans le passeport et d'utiliser le nouveau système uniquement pour dépanner ou pour des voyages achetés en dernière minute", souligne Alexandre Demaille, dirigeant de RapideVisa.
Asia a choisi de son côté d'informer les clients. Yannick Barde, chef de marché Inde & Moyen Orient chez le TO précise : "nous expliquons à nos clients les avantages et les inconvénients. Depuis le début du mois, nous n'avons pas eu de remontées particulières, il n'y a pas eu de souci majeur avec l'e-visa.".
Il reconnaît toutefois, que le relevé des empreintes et la prise de photo à l'aéroport en Inde peut provoquer des embouteillages : une heure, voire deux heures pour un cas extrême qui lui a été signalé.
Malgré ces aléas, les professionnels restent confiants et optimistes. Ils sont convaincus que le système, actuellement en rodage, va s'améliorer rapidement...
Ce n'est pas le cas de French Travel Organization (FTO) à Nantes, qui préfère utiliser la méthode classique par l'intermédiaire de VFS, l'organisme privé en charge de la gestion des visas, en attendant que le système se stabilise.
Idem chez RapideVisa, agence spécialisée dans l'obtention de visas à distance qui déconseille l'e-visa. "Nous préconisons aux voyageurs de continuer à demander le visa "classique" avant le départ dans le passeport et d'utiliser le nouveau système uniquement pour dépanner ou pour des voyages achetés en dernière minute", souligne Alexandre Demaille, dirigeant de RapideVisa.
Asia a choisi de son côté d'informer les clients. Yannick Barde, chef de marché Inde & Moyen Orient chez le TO précise : "nous expliquons à nos clients les avantages et les inconvénients. Depuis le début du mois, nous n'avons pas eu de remontées particulières, il n'y a pas eu de souci majeur avec l'e-visa.".
Il reconnaît toutefois, que le relevé des empreintes et la prise de photo à l'aéroport en Inde peut provoquer des embouteillages : une heure, voire deux heures pour un cas extrême qui lui a été signalé.
Malgré ces aléas, les professionnels restent confiants et optimistes. Ils sont convaincus que le système, actuellement en rodage, va s'améliorer rapidement...
Comment obtenir un visa pour l'Inde ?
Depuis le 1er mai 2015, les autorités indiennes ont mis en place un dispositif de délivrance de visa à l’arrivée, appelé « e-Tourist visa », qui est opérationnel dans 16 aéroports sur le territoire indien (dont Bangalore, Bombay, Calcutta, Chennai, Delhi, Goa, Hyderabad, Kochi et Trivandrum), indique le Quai d'Orsay dans sa rubrique Conseils aux Voyageurs.
Ce « e-Tourist visa » doit être sollicité en ligne après un enregistrement de la demande.
L’accord se matérialise par la réception d’une autorisation de voyage sous forme électronique qu’il conviendra de présenter à l’aéroport d’arrivée pour obtenir l’apposition d’un visa dans son passeport.
Le visa délivré à l’arrivée n’est valable que pour une durée de 30 jours et pour une entrée unique sur le territoire indien. Son coût est de 47€, montant à régler en ligne.
Cette solution d'e-visa a été mise en place parallèlement à l'obtention du visa "classique" dans le passeport avant le départ qui reste toujours possible. Dans ce cas, pour obtenir ce visa, il faut passer par VFS, l'organisme privé en charge de la gestion des visas pour l'Inde.
Ce visa est ainsi valable jusqu'à 6 mois et coûte 59€.
Ce « e-Tourist visa » doit être sollicité en ligne après un enregistrement de la demande.
L’accord se matérialise par la réception d’une autorisation de voyage sous forme électronique qu’il conviendra de présenter à l’aéroport d’arrivée pour obtenir l’apposition d’un visa dans son passeport.
Le visa délivré à l’arrivée n’est valable que pour une durée de 30 jours et pour une entrée unique sur le territoire indien. Son coût est de 47€, montant à régler en ligne.
Cette solution d'e-visa a été mise en place parallèlement à l'obtention du visa "classique" dans le passeport avant le départ qui reste toujours possible. Dans ce cas, pour obtenir ce visa, il faut passer par VFS, l'organisme privé en charge de la gestion des visas pour l'Inde.
Ce visa est ainsi valable jusqu'à 6 mois et coûte 59€.