« Pour 2009, on assiste à de nombreuses annulations de réunions et séminaires à travers le monde. La tendance est pour l’instant en chute de 9 à 10 % de l’activité...»
TourMaG.com - Comment définissez-vous cette activité ?
Didier Scaillet : « Les anglo-saxons la nomment « meeting industry » que l’on pourrait traduire par marché des "évènements professionnels" selon la définition validée par France Congrès.
On a longtemps considéré cette activité comme une branche du tourisme d’affaires. C’est une erreur car cette activité nécessite une expertise différente dans la logistique, l’accueil, le traitement des clients.
A l’inverse, elle peut générer ensuite des retombées pour le tourisme, car les participants à un congrès ou à un séminaire dans une région peuvent, ensuite, avoir envie d’y revenir en famille s’ils ont été séduits. »
T.M.com - Quelle est l’évolution de cette activité ?
D.S. : « Pour 2009, on assiste à de nombreuses annulations de réunions et séminaires à travers le monde. La tendance est pour l’instant en chute de 9 à 10 % de l’activité.
Les grands salons comme SAP qui réunissaient près de 6000 personnes sont replacés par des évènements régionaux dans le monde avec beaucoup moins de participants et de déplacements. Sap a d’ailleurs décidé de faire payer les participants.
Seuls les salons professionnels et les congrès associatifs seront préservés.Toutefois au dernier EIBTM de Barcelone les demandes concernent les évènements pour 2010 et 2011 sont nombreuses. »
T.M.com - Comment jugez-vous la concurrence des nouvelles destinations dans le monde ?
D.S. : « Désormais on construit dans les pays du Golfe Persique (Dubaï, Abu-Dhabi …) ou à Singapour mais aussi en Europe avec des infrastructures importantes qui pêchent souvent par manque de savoir faire.
Sur ce plan la Côte d’azur a encore une carte à jouer. Mais l’Europe perd des parts de marché. Elle accueillait 65 % des grands congrès associatifs contre 50 % aujourd’hui. Or en 10 ans le marché a crû de 25 %.. Et notre association soutient le projet de création d’une structure de 80.000 à 100.000 m2 dans la plaine du Var. »
Didier Scaillet : « Les anglo-saxons la nomment « meeting industry » que l’on pourrait traduire par marché des "évènements professionnels" selon la définition validée par France Congrès.
On a longtemps considéré cette activité comme une branche du tourisme d’affaires. C’est une erreur car cette activité nécessite une expertise différente dans la logistique, l’accueil, le traitement des clients.
A l’inverse, elle peut générer ensuite des retombées pour le tourisme, car les participants à un congrès ou à un séminaire dans une région peuvent, ensuite, avoir envie d’y revenir en famille s’ils ont été séduits. »
T.M.com - Quelle est l’évolution de cette activité ?
D.S. : « Pour 2009, on assiste à de nombreuses annulations de réunions et séminaires à travers le monde. La tendance est pour l’instant en chute de 9 à 10 % de l’activité.
Les grands salons comme SAP qui réunissaient près de 6000 personnes sont replacés par des évènements régionaux dans le monde avec beaucoup moins de participants et de déplacements. Sap a d’ailleurs décidé de faire payer les participants.
Seuls les salons professionnels et les congrès associatifs seront préservés.Toutefois au dernier EIBTM de Barcelone les demandes concernent les évènements pour 2010 et 2011 sont nombreuses. »
T.M.com - Comment jugez-vous la concurrence des nouvelles destinations dans le monde ?
D.S. : « Désormais on construit dans les pays du Golfe Persique (Dubaï, Abu-Dhabi …) ou à Singapour mais aussi en Europe avec des infrastructures importantes qui pêchent souvent par manque de savoir faire.
Sur ce plan la Côte d’azur a encore une carte à jouer. Mais l’Europe perd des parts de marché. Elle accueillait 65 % des grands congrès associatifs contre 50 % aujourd’hui. Or en 10 ans le marché a crû de 25 %.. Et notre association soutient le projet de création d’une structure de 80.000 à 100.000 m2 dans la plaine du Var. »
Témoignage des professionnels locaux
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Henri Ceran, président du Convention Bureau de la Côte d’Azur confirme que les annulations se multiplient dans les hôtels et palais des congrès. Les manifestations qui coupent dans leur budget réduisent le nombre de participants et leur durée.
La baisse est évaluée entre 4 à 5%. Le Club Premier Events Partner réunit sur la Côte d’Azur 42 membres. Elle va développer une e-brochure et sa vocation de mettre en avant la destination pour attirer les évènements. 3On est en quelque sorte une porte d’entrée unique un organisateur de réunions ou manifestations professionnelles
Jean-Jacques Lottermoser, directeur commercial du Palais des Festivals, précise que malgré la conjoncture le congrès Tax Free reste à Cannes. Les organisateurs ont resigné” comme le salon Gartner et ILTM (le salon du tourisme de luxe) qui s’engagent sur la Croisette pour cinq ans.
Mais Cannes n’est pas à l’abri de la crise. Surcar, le rendez-vous professionnel des carrosseries de voitures victime de la crise abandonne son projet cannois.
Le Midem (le marché international de la musique) sera raccourci d’une journée. Le Mipim, salon de l’immobilier d’entreprise, pourrait perdre pour l’édition 2009 la moitié de ses congressistes (27.000 enregistrés en 2008).
La baisse est évaluée entre 4 à 5%. Le Club Premier Events Partner réunit sur la Côte d’Azur 42 membres. Elle va développer une e-brochure et sa vocation de mettre en avant la destination pour attirer les évènements. 3On est en quelque sorte une porte d’entrée unique un organisateur de réunions ou manifestations professionnelles
Jean-Jacques Lottermoser, directeur commercial du Palais des Festivals, précise que malgré la conjoncture le congrès Tax Free reste à Cannes. Les organisateurs ont resigné” comme le salon Gartner et ILTM (le salon du tourisme de luxe) qui s’engagent sur la Croisette pour cinq ans.
Mais Cannes n’est pas à l’abri de la crise. Surcar, le rendez-vous professionnel des carrosseries de voitures victime de la crise abandonne son projet cannois.
Le Midem (le marché international de la musique) sera raccourci d’une journée. Le Mipim, salon de l’immobilier d’entreprise, pourrait perdre pour l’édition 2009 la moitié de ses congressistes (27.000 enregistrés en 2008).