Cela fait bien (trop ?) longtemps que Madagascar cherche à se développer sur le marché français.
Pourtant, si les professionnels sont unanimes quant à son potentiel touristique, bien peu s'engagent encore sur place.
Et les voyageurs passent pour la plupart en direct.
Sur les 137 000 Français venus en 2012, environ 4000 ont acheté un voyage via un tour-opérateur.
En 2013, la destination a séduit 150 000 Français, mais cette hausse est déjà retombée sur le premier semestre 2014, avec une fréquentation en recul de 7%.
Il faut dire que les freins au développement sont nombreux.
Instabilité politique, manque d'infrastructures routières et hôtelières, sans oublier le drame de Nosy Be qui a marqué les esprits.
Autre obstacle : sa compagnie aérienne nationale, toujours sur liste noire, en dépit d'un investissement d'un million d'euros pour remettre sa flotte en l'état. (voir notre encadré au bas de l'article)
Pourtant, si les professionnels sont unanimes quant à son potentiel touristique, bien peu s'engagent encore sur place.
Et les voyageurs passent pour la plupart en direct.
Sur les 137 000 Français venus en 2012, environ 4000 ont acheté un voyage via un tour-opérateur.
En 2013, la destination a séduit 150 000 Français, mais cette hausse est déjà retombée sur le premier semestre 2014, avec une fréquentation en recul de 7%.
Il faut dire que les freins au développement sont nombreux.
Instabilité politique, manque d'infrastructures routières et hôtelières, sans oublier le drame de Nosy Be qui a marqué les esprits.
Autre obstacle : sa compagnie aérienne nationale, toujours sur liste noire, en dépit d'un investissement d'un million d'euros pour remettre sa flotte en l'état. (voir notre encadré au bas de l'article)
Le gouvernement veut investir dans l'industrie du tourisme
Malgré tout, Madagascar est toujours présente sur le salon IFTM Top Résa.
Son ministre du tourisme, Benjamina Ramanantsoa, est venu en personne rassurer les professionnels et réaffirmer ses objectifs.
"Nous voulons faire du tourisme un catalyseur de croissance et une arme de lutte contre la pauvreté".
Preuve de sa bonne volonté, le gouvernement a, pour la première fois, partagé les frais du stand.
Le président de la république Hery Rajaonarimampianina est par ailleurs venu mi-septembre à Paris rencontrer de potentiels investisseurs au MEDEF, tenter de les rassurer et de les inciter à s'engager dans le pays.
Car Madagascar manque d'infrastructures hôtelières. Elle compte actuellement 22 000 chambres, réparties entre 2200 hôtels. Mis à part Ibis, aucune chaîne internationale n'est présente sur place.
L'état des routes est également régulièrement vilipendé, mais le ministre du tourisme a réaffirmé que toutes les voies de communication essentielles seraient remises en l'état d'ici fin 2015.
Reste à savoir si le gouvernement possède les fonds nécessaires afin de mettre en œuvre tous ces projets. "Bien sûr nous avons les financements et voulons nous donner les moyens de développer l'industrie du tourisme" assure le ministre.
Le tourisme rapporte chaque année environ 300 millions d'euros, soit 15% du PIB en comptant les activités informelles.
L'office du tourisme dispose quant à lui d'un budget de 500 000 euros pour trois ans, en partie financée par l'agence française de développement.
Pas de quoi ouvrir un bureau à Paris, mais peut-être assez pour la présence d'une personne qui serait intégrée à l'ambassade ou au bureau d'Air Madagascar.
Son ministre du tourisme, Benjamina Ramanantsoa, est venu en personne rassurer les professionnels et réaffirmer ses objectifs.
"Nous voulons faire du tourisme un catalyseur de croissance et une arme de lutte contre la pauvreté".
Preuve de sa bonne volonté, le gouvernement a, pour la première fois, partagé les frais du stand.
Le président de la république Hery Rajaonarimampianina est par ailleurs venu mi-septembre à Paris rencontrer de potentiels investisseurs au MEDEF, tenter de les rassurer et de les inciter à s'engager dans le pays.
Car Madagascar manque d'infrastructures hôtelières. Elle compte actuellement 22 000 chambres, réparties entre 2200 hôtels. Mis à part Ibis, aucune chaîne internationale n'est présente sur place.
L'état des routes est également régulièrement vilipendé, mais le ministre du tourisme a réaffirmé que toutes les voies de communication essentielles seraient remises en l'état d'ici fin 2015.
Reste à savoir si le gouvernement possède les fonds nécessaires afin de mettre en œuvre tous ces projets. "Bien sûr nous avons les financements et voulons nous donner les moyens de développer l'industrie du tourisme" assure le ministre.
Le tourisme rapporte chaque année environ 300 millions d'euros, soit 15% du PIB en comptant les activités informelles.
L'office du tourisme dispose quant à lui d'un budget de 500 000 euros pour trois ans, en partie financée par l'agence française de développement.
Pas de quoi ouvrir un bureau à Paris, mais peut-être assez pour la présence d'une personne qui serait intégrée à l'ambassade ou au bureau d'Air Madagascar.
Air Madagascar : la compagnie espère quitter la liste noire en avril prochain
Toujours inscrite sur liste noire, Air Madagascar peine à rassurer ses partenaires. "Nous restons malgré tout une compagnie fiable et devrions sortir de l'annexe B d'ici avril 2015" assure Haja Raelison, le CEO.
Une sortie lui serait salutaire à plusieurs titres. Tout d'abord au niveau financier, car cette inscription engendre des coûts opérationnels 20% supérieurs à la normale, notamment à cause de la location des Airbus A 340 pour desservir l'Europe.
Et si le gouvernement semble aujourd'hui prêt à remettre au pot, il ne refuserait pas une aide extérieure selon Haja Raelison. "L'état souhaite toujours investir, mais nous étudions les propositions de partenariats stratégiques, car de nombreuses compagnies sont intéressées pour opérer dans la région, notamment celles du Golfe".
Une sortie lui serait salutaire à plusieurs titres. Tout d'abord au niveau financier, car cette inscription engendre des coûts opérationnels 20% supérieurs à la normale, notamment à cause de la location des Airbus A 340 pour desservir l'Europe.
Et si le gouvernement semble aujourd'hui prêt à remettre au pot, il ne refuserait pas une aide extérieure selon Haja Raelison. "L'état souhaite toujours investir, mais nous étudions les propositions de partenariats stratégiques, car de nombreuses compagnies sont intéressées pour opérer dans la région, notamment celles du Golfe".