Air Asia, après un premier essai non concluant en 2012, rêve de revenir vers l'Europe. La première low-cost asiatique n'en finit pas de se développer. DR Air Asia
En 2015, déjà, l'Association des nations d'Asie du sud-est (Asean), faisait du transport aérien l'un de ses secteurs prioritaires à libéraliser. Désormais, elle serait en pleine négociations avec l'Union européenne pour un accord de ciel ouvert.
D'après La Tribune, ce possible accord, qui bouleverserait les liaisons Europe-Asie, pourrait être finalisé dès 2018. L'idée, d'après les explications du quotidien économique étant "de créer un marché global entre ces deux blocs de pays, sans plafond sur le nombre de liaisons".
Preuve une fois de plus de l'intérêt que portent les compagnies internationales au marché asiatique.
D'après La Tribune, ce possible accord, qui bouleverserait les liaisons Europe-Asie, pourrait être finalisé dès 2018. L'idée, d'après les explications du quotidien économique étant "de créer un marché global entre ces deux blocs de pays, sans plafond sur le nombre de liaisons".
Preuve une fois de plus de l'intérêt que portent les compagnies internationales au marché asiatique.
Le moteur du trafic aérien mondial
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Car, en 2016, les compagnies de la région Asie-Pacifique ont encore une fois porté la croissance du trafic aérien mondial (+7% de plus qu'en 2015), en transportant plus d'1,3 milliard de passagers (contre 992 millions pour les compagnies européennes), traduisant une croissance de 11,3% par rapport à l'an passé.
Et en part de marché, l'Asie cumule désormais 35% du trafic aérien mondial.
Actuellement, d'après le World air transport statistics 2017 dévoilé ce mois d'octobre par IATA, les cinq routes internationales les plus fréquentées du monde sont asiatiques. Parmi elles, les liaisons entre Hong et Taipei, entre Jakarta et Singapour ou encore entre Bangkok et Hong-Kong.
Le marché est encore loin d'avoir atteint ses limites et il continue d’attiser toutes les convoitises. Boeing a estimé que dans les 20 prochaines années, 13 000 nouveaux appareils seraient nécessaires pour accompagner la hausse du trafic asiatique, porté par la montée en puissance des économies d'une part, et par l'émergence des classes moyennes d'autres part.
Le marché aérien indien, par exemple, connaît toujours la plus forte croissance mondiale, en enregistrant, ces dernières années, des chiffres autour de 20%.
Et en part de marché, l'Asie cumule désormais 35% du trafic aérien mondial.
Actuellement, d'après le World air transport statistics 2017 dévoilé ce mois d'octobre par IATA, les cinq routes internationales les plus fréquentées du monde sont asiatiques. Parmi elles, les liaisons entre Hong et Taipei, entre Jakarta et Singapour ou encore entre Bangkok et Hong-Kong.
Le marché est encore loin d'avoir atteint ses limites et il continue d’attiser toutes les convoitises. Boeing a estimé que dans les 20 prochaines années, 13 000 nouveaux appareils seraient nécessaires pour accompagner la hausse du trafic asiatique, porté par la montée en puissance des économies d'une part, et par l'émergence des classes moyennes d'autres part.
Le marché aérien indien, par exemple, connaît toujours la plus forte croissance mondiale, en enregistrant, ces dernières années, des chiffres autour de 20%.
Les low-cost à la fête
Un phénomène qui profite en premier lieu aux compagnies à bas-coûts : les Jet Star, Tiger Air et autre Scoot. En 2013, déjà, la moitié de la croissance mondiale en termes de capacités de sièges chez les low-cost avait été réalisée par quatre pays : l'Indonésie, l'Inde, la Thaïlande et la Malaisie.
La Malaisie, patrie du premier groupe low-cost asiatique, la fameuse Air Asia, qui poursuit son développement fou. Lundi 16 octobre 2017, la compagnie a annoncé le début des opérations d'Air Asia Japan, sa prochaine filiale qui volera dès le 29 octobre.
"Nous nous engageons à connecter à bas prix le plus grand nombre de passagers au réseau étendu d'Air Asia et à rapprocher les communautés et les cultures au profit de l'économie locale", a fait savoir dans un communiqué le directeur général, Osamu Hata.
Le groupe malaisien détient déjà des filiales en Thaïlande, en Indonésie, aux Philippines, en Inde, et lorgne déjà vers la Chine et le Vietnam. Pour accompagner sa croissance, sa flotte devrait passer de 200 à 500 appareils en 10 ans.
Et ce malgré une liste d'incidents de vols qui s'allonge plutôt rapidement : disparition du vol QZ 8501 en 2014 (162 victimes), plusieurs avaries techniques en juin et juillet dernier... Ce dimanche 15 octobre 2017, la cabine d'un A320 de la compagnie s'est même dépressurisée, occasionnant une chute de 6705 mètres et contraignant l'équipage à dérouter l'avion.
La Malaisie, patrie du premier groupe low-cost asiatique, la fameuse Air Asia, qui poursuit son développement fou. Lundi 16 octobre 2017, la compagnie a annoncé le début des opérations d'Air Asia Japan, sa prochaine filiale qui volera dès le 29 octobre.
"Nous nous engageons à connecter à bas prix le plus grand nombre de passagers au réseau étendu d'Air Asia et à rapprocher les communautés et les cultures au profit de l'économie locale", a fait savoir dans un communiqué le directeur général, Osamu Hata.
Le groupe malaisien détient déjà des filiales en Thaïlande, en Indonésie, aux Philippines, en Inde, et lorgne déjà vers la Chine et le Vietnam. Pour accompagner sa croissance, sa flotte devrait passer de 200 à 500 appareils en 10 ans.
Et ce malgré une liste d'incidents de vols qui s'allonge plutôt rapidement : disparition du vol QZ 8501 en 2014 (162 victimes), plusieurs avaries techniques en juin et juillet dernier... Ce dimanche 15 octobre 2017, la cabine d'un A320 de la compagnie s'est même dépressurisée, occasionnant une chute de 6705 mètres et contraignant l'équipage à dérouter l'avion.
Boom des nouvelles compagnies
Car rien ne semble freiner, ces dernières années, les créations de compagnies, parmi lesquelles de nombreuses low-cost, en Asie du sud-est. Un exemple parmi d'autres : au Cambodge, en 2018, cinq nouveaux transporteurs devraient voir le jour.
Après l'annonce de la compagnie charter lituanienne Small planet arilines de déployer certains avions sur le marché asiatique au départ du Cambodge, les sociétés KC International airlines (qui volera vers la Chine), Cambodia Airways (Japon, Corée du sud, voir Europe), Prince international airline et Air Seam reap, devraient voir débuter leurs activités lors des mois à venir.
Et avec la perspective de voir se concrétiser un ciel ouvert avec l'Europe, ces dernières nées ne peuvent que rêver à un avenir radieux.
Un accord qui permettrait aux low-cost de se lancer sur les liaisons à bas-coûts entre les deux continents, imitant Norwegian, Eurowings, mais aussi AirAsia X, qui après un essai raté en 2012 rêve de revenir sur le vieux-continent, ou encore Scoot, la low-cost long-courrier singapourienne qui vole depuis cet été vers Athènes.
Après l'annonce de la compagnie charter lituanienne Small planet arilines de déployer certains avions sur le marché asiatique au départ du Cambodge, les sociétés KC International airlines (qui volera vers la Chine), Cambodia Airways (Japon, Corée du sud, voir Europe), Prince international airline et Air Seam reap, devraient voir débuter leurs activités lors des mois à venir.
Et avec la perspective de voir se concrétiser un ciel ouvert avec l'Europe, ces dernières nées ne peuvent que rêver à un avenir radieux.
Un accord qui permettrait aux low-cost de se lancer sur les liaisons à bas-coûts entre les deux continents, imitant Norwegian, Eurowings, mais aussi AirAsia X, qui après un essai raté en 2012 rêve de revenir sur le vieux-continent, ou encore Scoot, la low-cost long-courrier singapourienne qui vole depuis cet été vers Athènes.