L’Égypte veut diversifier son offre, en améliorant la qualité des infrastructures et du service, et en proposant des circuits combinés avec ses voisins culturels et historiques, comme le Liban, mais aussi l’Espagne ou la Grèce. - DR
Le parlement égyptien vient de signer une « Charte du tourisme ».
Celle-ci s’interdit expressément la moindre interférence dans les libertés individuelles des visiteurs, « dans le respect de toutes les religions », et requiert en retour de la part des touristes un respect identique « des convictions et des coutumes » égyptiennes.
Elle stipule tout aussi explicitement que les Égyptiens « se considèrent responsables de la sécurité de leurs visiteurs », précisant ainsi « qu’ils ne feront l’objet d’aucune agression, harcèlement ou vol. »
Autre point important de cette Charte, le Parlement égyptien estime que « la civilisation égyptienne et son patrimoine exceptionnel appartiennent au monde entier » et que le pays tout entier, va travailler ardemment « à l’amélioration » de ses produits et de son accueil.
Celle-ci s’interdit expressément la moindre interférence dans les libertés individuelles des visiteurs, « dans le respect de toutes les religions », et requiert en retour de la part des touristes un respect identique « des convictions et des coutumes » égyptiennes.
Elle stipule tout aussi explicitement que les Égyptiens « se considèrent responsables de la sécurité de leurs visiteurs », précisant ainsi « qu’ils ne feront l’objet d’aucune agression, harcèlement ou vol. »
Autre point important de cette Charte, le Parlement égyptien estime que « la civilisation égyptienne et son patrimoine exceptionnel appartiennent au monde entier » et que le pays tout entier, va travailler ardemment « à l’amélioration » de ses produits et de son accueil.
Une fréquentation 2011 en baisse de 33 %
Karim Fakhry AbdelNour, le Ministre égyptien du tourisme, de passage à Paris - DR : B.F.
En tournée européenne pour porter ce message aux différents pays que l’Égypte aimerait bien séduire pour diversifier ses marchés émetteurs traditionnels, Karim Fakhry AbdelNour, le Ministre égyptien du tourisme était de passage à Paris.
Et il s’est employé avec une modestie et une humilité rares à convaincre la presse qui était invitée à la salle Wagram, en ouverture des 4èmes Travel d’Or.
Il faut dire que l’enjeu est de taille, étant donné le poids du secteur dans l’économie du pays : 11,3% du PIB, et surtout, 1 actif sur 7 en 2010 !
Alors que l’Égypte éprouve des difficultés de trésorerie, avec des réserves de devises fragiles à court terme, des Investissements Directs Étrangers (IDE) surtout soutenus par des Fonds arabes, l’année 2011 aura été très difficile.
Avec 9,853 M de personnes, la fréquentation internationale a baissé de 33 % !
Celle des Français, en particulier, s’est effondrée de 42 %, avec seulement 356 000 visiteurs contre 600 000 en 2010.
Rien que pour Le Caire, la présence des touristes a fondu de plus de 70 % !
Avec un impact financier immédiat : une chute de la recette en devise qui passe de 11 Mds $ en 2010 à guère plus de 8 Mds $ en 2011.
Et il s’est employé avec une modestie et une humilité rares à convaincre la presse qui était invitée à la salle Wagram, en ouverture des 4èmes Travel d’Or.
Il faut dire que l’enjeu est de taille, étant donné le poids du secteur dans l’économie du pays : 11,3% du PIB, et surtout, 1 actif sur 7 en 2010 !
Alors que l’Égypte éprouve des difficultés de trésorerie, avec des réserves de devises fragiles à court terme, des Investissements Directs Étrangers (IDE) surtout soutenus par des Fonds arabes, l’année 2011 aura été très difficile.
Avec 9,853 M de personnes, la fréquentation internationale a baissé de 33 % !
Celle des Français, en particulier, s’est effondrée de 42 %, avec seulement 356 000 visiteurs contre 600 000 en 2010.
Rien que pour Le Caire, la présence des touristes a fondu de plus de 70 % !
Avec un impact financier immédiat : une chute de la recette en devise qui passe de 11 Mds $ en 2010 à guère plus de 8 Mds $ en 2011.
-18 % de touristes internationaux en janvier 2012
Et pour 2012, les choses ne sont pas vraiment plus encourageantes.
Février 2012 semble certes retrouver la fréquentation internationale de 2010, avec des visiteurs issus des pays d’Europe de l’Est en particulier.
En revanche, janvier 2012 a accusé une nouvelle baisse de 18 % ! « Si l’Égypte disparait des médias, » confiait le Ministre, avec un humour légèrement fataliste, « nous aurons une belle année… »
Aussi Mounir Fakhry AbdelNour a-t-il préféré mettre l’accent sur les projet du pays, comme la nouvelle classification hôtelière qui sera applicable dès le 1er janvier 2013.
Ou encore la relance des croisières sur le Nil, entre Le Caire et Assouan, un trajet qui restait fermé depuis 1994, pour des raisons de sécurité, ou le développement du tourisme vert, notamment sur la Mer Rouge.
Février 2012 semble certes retrouver la fréquentation internationale de 2010, avec des visiteurs issus des pays d’Europe de l’Est en particulier.
En revanche, janvier 2012 a accusé une nouvelle baisse de 18 % ! « Si l’Égypte disparait des médias, » confiait le Ministre, avec un humour légèrement fataliste, « nous aurons une belle année… »
Aussi Mounir Fakhry AbdelNour a-t-il préféré mettre l’accent sur les projet du pays, comme la nouvelle classification hôtelière qui sera applicable dès le 1er janvier 2013.
Ou encore la relance des croisières sur le Nil, entre Le Caire et Assouan, un trajet qui restait fermé depuis 1994, pour des raisons de sécurité, ou le développement du tourisme vert, notamment sur la Mer Rouge.
Doubler les capacités hôtelières d’ici 2 ans
« Pour sa population et pour la qualité de son patrimoine, le pays a le devoir d’être ambitieux » s’enflammait alors le Ministre en précisant au passage que l’Égypte fera tout pour retrouver son succès sur le marché français.
« En diversifiant son offre, en améliorant la qualité des infrastructures et du service, en proposant des circuits combinés avec nos voisins culturels et historiques, comme le Liban, mais aussi pourquoi pas l’Espagne ou la Grèce. »
Et pour mesurer l’ampleur des efforts que l’Égypte s’apprête à déployer, Mounir Fakhry AbdelNour concluait en annonçant le renforcement des capacités hôtelières : « Actuellement, nous disposons de 220 000 chambres ; d’ici 2 ans, nous en voulons le double, avec un accent particulier sur le haut de gamme. »
Décidément, tout le monde veut faire les yeux doux au marché du luxe.
« En diversifiant son offre, en améliorant la qualité des infrastructures et du service, en proposant des circuits combinés avec nos voisins culturels et historiques, comme le Liban, mais aussi pourquoi pas l’Espagne ou la Grèce. »
Et pour mesurer l’ampleur des efforts que l’Égypte s’apprête à déployer, Mounir Fakhry AbdelNour concluait en annonçant le renforcement des capacités hôtelières : « Actuellement, nous disposons de 220 000 chambres ; d’ici 2 ans, nous en voulons le double, avec un accent particulier sur le haut de gamme. »
Décidément, tout le monde veut faire les yeux doux au marché du luxe.