L’hebdomadaire ne citant pas ses sources, j’ignore qu’elle est la provenance exacte de cette information.
Mais force est de constater que le chiffre m’interpelle. Et je ne devrais pas être le seul...
Une consoeur à qui j’en ai parlé et qui connaît bien le marché américain, explique qu’aux States, nombre d’agences qui avaient autrefois pignon sur rue sont devenues des “very small business”.
Autrement dit, une sorte de courtier qui joue les intermédiaires avec une clientèle qui a suivi les compétences, l’empathie, le charisme (ou les trois à la fois) d’un professionnel aguerri.
Ce schéma est-il reproductible en France ? Difficile de répondre catégoriquement.
Ce que l’on peut constater c’est que, malgré la perte des commissions aériennes, l'irrésistible montée d’Internet et les catas de tous ordres (sanitaires, aériennes, politiques, météo...), la profession d’agent de voyage en France tient gaillardement le coup : les 3 à 3 500 licences pour 5 000 points de vente, n’ont pas fléchi ces dernières années.
Elles auraient même plutôt affiché une légère embellie avec les acteurs en ligne et autres nouveaux entrants (mutuelles, palais des congrès, OT, etc).
Bien entendu, pas besoin d’être grand prêtre pour imaginer que la recette moyenne n’est plus ce qu’elle était. Agences de voyages : les marges s'amenuisent depuis 4 ans
Mais force est de constater que le chiffre m’interpelle. Et je ne devrais pas être le seul...
Une consoeur à qui j’en ai parlé et qui connaît bien le marché américain, explique qu’aux States, nombre d’agences qui avaient autrefois pignon sur rue sont devenues des “very small business”.
Autrement dit, une sorte de courtier qui joue les intermédiaires avec une clientèle qui a suivi les compétences, l’empathie, le charisme (ou les trois à la fois) d’un professionnel aguerri.
Ce schéma est-il reproductible en France ? Difficile de répondre catégoriquement.
Ce que l’on peut constater c’est que, malgré la perte des commissions aériennes, l'irrésistible montée d’Internet et les catas de tous ordres (sanitaires, aériennes, politiques, météo...), la profession d’agent de voyage en France tient gaillardement le coup : les 3 à 3 500 licences pour 5 000 points de vente, n’ont pas fléchi ces dernières années.
Elles auraient même plutôt affiché une légère embellie avec les acteurs en ligne et autres nouveaux entrants (mutuelles, palais des congrès, OT, etc).
Bien entendu, pas besoin d’être grand prêtre pour imaginer que la recette moyenne n’est plus ce qu’elle était. Agences de voyages : les marges s'amenuisent depuis 4 ans
Autonomie et diversification croissante des distributeurs
Les emplois perdus au cours des dernières années, le confirment. Le tourisme a perdu 4 000 emplois en 3 ans... dont 3 000 dans les agences !
Ce que l’on peut dire c’est que la profession pratiquée de manière indépendante sous des statuts divers (individus ou groupements organisés tels Twimtravel), se développe.
Autre grande tendance : l’autonomie et la diversification croissante des distributeurs. Fini, pour la plupart, l’attente du chaland.
Les Agences se doivent d’améliorer leurs marges à tout prix et d’aller piocher de nouveaux segments d’activité : production à la carte, réceptif, recherche de niches rentables...
Sous réserve de ce qui a été dit ci-dessus concernant l’emploi et faute de statistiques précises (*), la Distribution semble quand même avoir plutôt mieux résisté en France qu’aux Etats Unis.
Les chiffres de l’APST le confirment aisément. La question subsidiaire c'est : quid de la part de marché du voyage en ligne (qui progresse toujours) et à quel niveau se stabilisera-t-elle ?
(*) Statistiques qui manquent cruellement pour suivre l’évolution de la profession, soit-dit en passant
Ce que l’on peut dire c’est que la profession pratiquée de manière indépendante sous des statuts divers (individus ou groupements organisés tels Twimtravel), se développe.
Autre grande tendance : l’autonomie et la diversification croissante des distributeurs. Fini, pour la plupart, l’attente du chaland.
Les Agences se doivent d’améliorer leurs marges à tout prix et d’aller piocher de nouveaux segments d’activité : production à la carte, réceptif, recherche de niches rentables...
Sous réserve de ce qui a été dit ci-dessus concernant l’emploi et faute de statistiques précises (*), la Distribution semble quand même avoir plutôt mieux résisté en France qu’aux Etats Unis.
Les chiffres de l’APST le confirment aisément. La question subsidiaire c'est : quid de la part de marché du voyage en ligne (qui progresse toujours) et à quel niveau se stabilisera-t-elle ?
(*) Statistiques qui manquent cruellement pour suivre l’évolution de la profession, soit-dit en passant
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