E-commerce : le panier moyen est en baisse, mais le nombre de cyber acheteurs et la fréquence d’achat est en hausse © tashatuvango - Fotolia.com
Pourtant l’e-commerce continue d’afficher une progression qu’on peut qualifier de réjouissante surtout si on la compare aux données fournies par l’INSEE qui mesurent la consommation à hauteur d’un minuscule + 0,4%.
Pour preuve l’augmentation du nombre d’internautes : plus 2% et ce, pour toutes les catégories d’âges.
Il n’y a plus de déficit générationnel.
Même les séniors consultent et achètent sur internet. Le BtoC continue sa progression avec plus +9%, mais les BtoB aussi avec +8%.
Bien sûr, crise oblige, le panier moyen est en baisse, mais le nombre de cyber acheteurs et la fréquence d’achat est en hausse. Enfin, avec +17% de nouveau site, l’e-commerce témoigne de sa diversité et de sa créativité.
Pour preuve l’augmentation du nombre d’internautes : plus 2% et ce, pour toutes les catégories d’âges.
Il n’y a plus de déficit générationnel.
Même les séniors consultent et achètent sur internet. Le BtoC continue sa progression avec plus +9%, mais les BtoB aussi avec +8%.
Bien sûr, crise oblige, le panier moyen est en baisse, mais le nombre de cyber acheteurs et la fréquence d’achat est en hausse. Enfin, avec +17% de nouveau site, l’e-commerce témoigne de sa diversité et de sa créativité.
Le commerce devient connecté
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Pour aller plus loin dans l’analyse, il faut noter la forte progression des places de marché.
Elle est spectaculaire : +46%. En consolidé sur les 2 dernières années ce chiffre atteint les +126%.
A l’inverse, ce sont les OTA, avec -5%, qui sont en baisse de la façon la plus démonstrative. "C’est bien pour cette raison que les alliances se créent entre les différents acteurs et que le commerce devient connecté dans son ensemble" déclare Marc Lolivier le secrétaire général de la Fevad.
C’est ce qu’on peut observer avec les distributeurs qui occupent 5 places dans le Top 15 des plus grands sites de vente.
Pas loin de ce classement on trouve les Boulanger, Décathlon, Castorama… Le multicanal devient la référence comme en témoigne, par exemple, l’encrage de Cdiscount dans le retail ou le contrôle de Mistergooddeal par Darty.
Même Amazon vient d’ouvrir un magasin à New-York, c’est dire…
Elle est spectaculaire : +46%. En consolidé sur les 2 dernières années ce chiffre atteint les +126%.
A l’inverse, ce sont les OTA, avec -5%, qui sont en baisse de la façon la plus démonstrative. "C’est bien pour cette raison que les alliances se créent entre les différents acteurs et que le commerce devient connecté dans son ensemble" déclare Marc Lolivier le secrétaire général de la Fevad.
C’est ce qu’on peut observer avec les distributeurs qui occupent 5 places dans le Top 15 des plus grands sites de vente.
Pas loin de ce classement on trouve les Boulanger, Décathlon, Castorama… Le multicanal devient la référence comme en témoigne, par exemple, l’encrage de Cdiscount dans le retail ou le contrôle de Mistergooddeal par Darty.
Même Amazon vient d’ouvrir un magasin à New-York, c’est dire…
Complémentarité des canaux de distribution
Internet s’impose, de plus en plus, comme un média et accompagne les stratégies de conquête dans une stratégie globale.
Ainsi, le succès du click and collect, +9%, ne se dément pas.
Marc Lolivier poursuit : "Les marques l’ont bien compris, une vente click and collect est bien plus rentable qu’une autre full web".
La réalité du commerce aujourd’hui est bien celle d’un commerce connecté dans une parfaite complémentarité des canaux de distribution.
Les agences de voyages peuvent reprendre espoir. L’alliance du net et des points de vente physiques devient le couple gagnant.
C’est le tempo de ces dernières années pour reconquérir des parts de marché face aux pure players.
Bertrand Krug, directeur adjoint de Mediamétrie, affirme "la croissance de l’e-commerce est liée à celle des magasins. Nous voyons bien que les pure players ne peuvent plus se passer de ces derniers, car c’est dans les magasins que l’on trouve le service, les repères et les relais.
On l’observe tous les jours lors d’une ouverture d’un centre commercial. Il provoque toujours une croissance de l’e-commerce dans sa zone de chalandise."
Ainsi, le succès du click and collect, +9%, ne se dément pas.
Marc Lolivier poursuit : "Les marques l’ont bien compris, une vente click and collect est bien plus rentable qu’une autre full web".
La réalité du commerce aujourd’hui est bien celle d’un commerce connecté dans une parfaite complémentarité des canaux de distribution.
Les agences de voyages peuvent reprendre espoir. L’alliance du net et des points de vente physiques devient le couple gagnant.
C’est le tempo de ces dernières années pour reconquérir des parts de marché face aux pure players.
Bertrand Krug, directeur adjoint de Mediamétrie, affirme "la croissance de l’e-commerce est liée à celle des magasins. Nous voyons bien que les pure players ne peuvent plus se passer de ces derniers, car c’est dans les magasins que l’on trouve le service, les repères et les relais.
On l’observe tous les jours lors d’une ouverture d’un centre commercial. Il provoque toujours une croissance de l’e-commerce dans sa zone de chalandise."
L'e-tourisme
Oui, l’e-tourisme est en baisse. Mais, on ne peut pas analyser les chiffres sans les corréler à la situation géopolitique de ce secteur.
Elle n’est pas favorable et c’est un euphémisme de le dire.
Mais surtout, les réseaux d’agences de voyages ont su s’approprier le net pour doper le trafic en magasin et peser sur les ventes du tourisme en général.
Il faut tenir compte de ce phénomène pour comprendre les derniers chiffres de la Fevad : on se renseigne sur internet et on achète en magasin. Les agences de voyages ont accès leurs efforts tout particulièrement dans cette direction.
Bien leur en a pris.
Aujourd’hui, Médiamétrie vient de le mesurer : ce n’est pas moins de 31% des internautes qui déclarent "se renseigner sur internet et passer ensuite par un professionnel".
Oui, l’e-tourisme est en baisse, mais la complémentarité est en hausse.
Elle n’est pas favorable et c’est un euphémisme de le dire.
Mais surtout, les réseaux d’agences de voyages ont su s’approprier le net pour doper le trafic en magasin et peser sur les ventes du tourisme en général.
Il faut tenir compte de ce phénomène pour comprendre les derniers chiffres de la Fevad : on se renseigne sur internet et on achète en magasin. Les agences de voyages ont accès leurs efforts tout particulièrement dans cette direction.
Bien leur en a pris.
Aujourd’hui, Médiamétrie vient de le mesurer : ce n’est pas moins de 31% des internautes qui déclarent "se renseigner sur internet et passer ensuite par un professionnel".
Oui, l’e-tourisme est en baisse, mais la complémentarité est en hausse.