Encore une fois, IATA, en vertu de ses certitudes, a décrété une fois de plus que ce qui était bon pour elle faisait quasi force de loi, et que c’était comme ça, basta ! © vencav - Fotolia.com
Dans un courrier adressé à Fabrice Dariot, Delta Airlines signifie à ce dernier de supprimer ses tarifs dans les comparateurs de vols.
Dans ce courrier, que nous nous sommes procurés, Delta souligne clairement que Bourse des vols ne respecte pas le Code de conduite de « la section 3.2 de l’agrément IATA », notamment en ce qui concerne la « fourniture à un tiers du contenu Delta sans son consentement préalable » et indique ne pas autoriser « actuellement les agents de voyages à redistribuer son contenu aux metasearch ».
Pour le patron de Bourse des Vols, cette décision est contraire à la législation française et « restreint le choix du consommateur ».
Fabrice Dariot va même plus loin, en voulant saisir la DGCCRF, estimant que la volonté de Delta pourrait être considérée comme une « entrave à la concurrence » et d’ajouter que la compagnie américaine veut « l’empêcher de faire de la publicité pour son agence ».
Et il est vrai que, histoire de fournir des tarifs plus alléchants pour les consommateurs, Bourse des Vols, comme beaucoup de ses confrères, arrive à proposer des « vols mixtes », l’aller effectué par une compagnie et le retour par une autre…
Serait-ce à dire que Delta, par exemple, préférerait apparaitre « toute seule » sur les comparateurs ?
Dans ce courrier, que nous nous sommes procurés, Delta souligne clairement que Bourse des vols ne respecte pas le Code de conduite de « la section 3.2 de l’agrément IATA », notamment en ce qui concerne la « fourniture à un tiers du contenu Delta sans son consentement préalable » et indique ne pas autoriser « actuellement les agents de voyages à redistribuer son contenu aux metasearch ».
Pour le patron de Bourse des Vols, cette décision est contraire à la législation française et « restreint le choix du consommateur ».
Fabrice Dariot va même plus loin, en voulant saisir la DGCCRF, estimant que la volonté de Delta pourrait être considérée comme une « entrave à la concurrence » et d’ajouter que la compagnie américaine veut « l’empêcher de faire de la publicité pour son agence ».
Et il est vrai que, histoire de fournir des tarifs plus alléchants pour les consommateurs, Bourse des Vols, comme beaucoup de ses confrères, arrive à proposer des « vols mixtes », l’aller effectué par une compagnie et le retour par une autre…
Serait-ce à dire que Delta, par exemple, préférerait apparaitre « toute seule » sur les comparateurs ?
On peut légitimement le supposer et après tout, ce ne serait que de bonne guerre.
Sauf justement que ces agences en ligne (et c’est de bonne guerre aussi) ont trouvé la parade parmi la foultitude de tarifs aériens…
En même temps et pour tenter de respecter une certaine neutralité, les compagnies aériennes, du moins celles ayant des liens en France, c’est-à-dire AF/KLM, Delta et Alitalia, avaient dès le 7 janvier dernier, édicté un « Code de conduite destiné aux agences de voyages distributrices » assez précis.
Signée Henri Hourcade, alors Directeur des Ventes Entreprise et Agences du groupe AF/KLM et ses associés, ce « Code de Conduite » demandait aux distributeurs de respecter et suivre scrupuleusement chacune des dispositions pour « toute émission de documents de transport à travers un canal de distribution en ligne, que celle-ci intervienne via votre propre site internet, un site internet affilié ou un site internet tiers, mais encore via des applications disponibles en ligne ou sur un terminal mobile mis à la disposition des clients ».
Et de préciser : « L’Agent s’engage à ne pas faire d’offre d’achat portant sur les droits de propriété intellectuelle du Transporteur, et notamment sur le « Contenu du Transporteur », aux moteurs de recherche en ligne ».
Ce courrier, envoyé à la commission Air du Znav, avait été totalement désapprouvé par Fabrice Dariot et consigné comme une décision « unilatérale », sans aucune validité juridique.
Sauf justement que ces agences en ligne (et c’est de bonne guerre aussi) ont trouvé la parade parmi la foultitude de tarifs aériens…
En même temps et pour tenter de respecter une certaine neutralité, les compagnies aériennes, du moins celles ayant des liens en France, c’est-à-dire AF/KLM, Delta et Alitalia, avaient dès le 7 janvier dernier, édicté un « Code de conduite destiné aux agences de voyages distributrices » assez précis.
Signée Henri Hourcade, alors Directeur des Ventes Entreprise et Agences du groupe AF/KLM et ses associés, ce « Code de Conduite » demandait aux distributeurs de respecter et suivre scrupuleusement chacune des dispositions pour « toute émission de documents de transport à travers un canal de distribution en ligne, que celle-ci intervienne via votre propre site internet, un site internet affilié ou un site internet tiers, mais encore via des applications disponibles en ligne ou sur un terminal mobile mis à la disposition des clients ».
Et de préciser : « L’Agent s’engage à ne pas faire d’offre d’achat portant sur les droits de propriété intellectuelle du Transporteur, et notamment sur le « Contenu du Transporteur », aux moteurs de recherche en ligne ».
Ce courrier, envoyé à la commission Air du Znav, avait été totalement désapprouvé par Fabrice Dariot et consigné comme une décision « unilatérale », sans aucune validité juridique.
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Apparemment, Delta qui à l’époque ne s’était pas manifestée, s’appuie aujourd’hui sur ce « Code » afin de « se passer des services » de Bourse des Vols et autres « métasearch » !
Au fait, si quelqu’un à une idée de la signification des « metasearch », je suis preneur…
Bon, à l’heure où j’écris ces lignes, je n’ai pas réussi à joindre Delta en France.
Il n’empêche que, encore une fois, IATA, en vertu de ses certitudes, a décrété une fois de plus que ce qui était bon pour elle faisait quasi force de loi, et que c’était comme ça, basta !
Il serait intéressant de savoir si les Tribunaux considèrent que IATA dispose de tous les pouvoirs afin d’imposer unilatéralement une Loi qui ne sert que ses propres intérêts…
Mais je reste ouvert à toute réaction, ma Case est grande ouverte !
Au fait, si quelqu’un à une idée de la signification des « metasearch », je suis preneur…
Bon, à l’heure où j’écris ces lignes, je n’ai pas réussi à joindre Delta en France.
Il n’empêche que, encore une fois, IATA, en vertu de ses certitudes, a décrété une fois de plus que ce qui était bon pour elle faisait quasi force de loi, et que c’était comme ça, basta !
Il serait intéressant de savoir si les Tribunaux considèrent que IATA dispose de tous les pouvoirs afin d’imposer unilatéralement une Loi qui ne sert que ses propres intérêts…
Mais je reste ouvert à toute réaction, ma Case est grande ouverte !