Chez TUI, ça devient une obsession : on joue la concentration à tout va, histoire d’envahir totalement le marché européen /photo DR
La boucle devrait être bouclée en Europe pour le géant allemand du tourisme.
L'ensemble devant être opérationnel dès le début de l’année prochaine.
Comme on peut le voir, la bataille entre les deux géants du tourisme en Europe, TUI et Thomas Cook s’annonce particulièrement rude.
Thomas Cook est d’ailleurs largement en position de faiblesse. Et conserve encore, du moins pour le moment, les routes court et moyen-courriers.
Mais dans le lot de TUI demeure encore une légère inconnue. Quid de Corsair, compagnie aérienne long-courrier et « régulière », propriété du groupe TUI ?
Ce dernier n’a jamais caché son projet, soit de vendre purement et simplement la compagnie, soit de lui donner à travers un actionnaire « associé », une nouvelle destinée.
Pour le plus grand bonheur de ses salariés, Corsair n’a pas été vendue au groupe Dubreuil. Socialement, cela aurait été une catastrophe.
En revanche, l’opération avait un sens certain, particulièrement sur ces routes « millionnaires » que représentent les Antilles ou la Réunion, de même que l’Océan Indien.
L'ensemble devant être opérationnel dès le début de l’année prochaine.
Comme on peut le voir, la bataille entre les deux géants du tourisme en Europe, TUI et Thomas Cook s’annonce particulièrement rude.
Thomas Cook est d’ailleurs largement en position de faiblesse. Et conserve encore, du moins pour le moment, les routes court et moyen-courriers.
Mais dans le lot de TUI demeure encore une légère inconnue. Quid de Corsair, compagnie aérienne long-courrier et « régulière », propriété du groupe TUI ?
Ce dernier n’a jamais caché son projet, soit de vendre purement et simplement la compagnie, soit de lui donner à travers un actionnaire « associé », une nouvelle destinée.
Pour le plus grand bonheur de ses salariés, Corsair n’a pas été vendue au groupe Dubreuil. Socialement, cela aurait été une catastrophe.
En revanche, l’opération avait un sens certain, particulièrement sur ces routes « millionnaires » que représentent les Antilles ou la Réunion, de même que l’Océan Indien.
Air France, apparemment, a préféré faire un choix différent et monter sa propre compagnie long-courrier « à bas coûts » (le bas coût restant encore à démontrer) !
Cependant, si j’en crois un récent comité d’entreprise de Corsair, il semblerait que les choses prennent un tour nouveau.
Pascal de Izaguirre, multi-patron (ce qui prouve que les Germains ne connaissent pas encore trop le cumul des mandats) de TUI France et de Corsair, a bien indiqué « rechercher un partenaire actionnaire » pour la compagnie aérienne.
Certains experts, plutôt bien informés, ont émis l’hypothèse d’un éventuel rapprochement entre Corsair et Norwegian.
A mon sens, difficilement concevable, tant au niveau des flottes que dans la philosophie de l’entreprise.
Qu’on le veuille ou non, Corsair n’est pas une compagnie low cost (ou à bas coûts) et, même si elle bénéficie d’une productivité intéressante, s’apparente quand même à une compagnie «i[ classique] » (en termes de coûts).
Et il parait donc bien difficile de l’intégrer dans le « pool » aérien de TUIFly.
Cependant, si j’en crois un récent comité d’entreprise de Corsair, il semblerait que les choses prennent un tour nouveau.
Pascal de Izaguirre, multi-patron (ce qui prouve que les Germains ne connaissent pas encore trop le cumul des mandats) de TUI France et de Corsair, a bien indiqué « rechercher un partenaire actionnaire » pour la compagnie aérienne.
Certains experts, plutôt bien informés, ont émis l’hypothèse d’un éventuel rapprochement entre Corsair et Norwegian.
A mon sens, difficilement concevable, tant au niveau des flottes que dans la philosophie de l’entreprise.
Qu’on le veuille ou non, Corsair n’est pas une compagnie low cost (ou à bas coûts) et, même si elle bénéficie d’une productivité intéressante, s’apparente quand même à une compagnie «i[ classique] » (en termes de coûts).
Et il parait donc bien difficile de l’intégrer dans le « pool » aérien de TUIFly.
En revanche, il ne faut pas perdre de vue que les compagnies aériennes dites « du Moyen Orient » sont bien décidées, elles aussi, à étendre leur hégémonie sur ce vaste monde.
Particulièrement Etihad Airways, laquelle, au contraire de ses homologues Emirates ou Qatar, a depuis longtemps jeté son dévolu sur quelques compagnies européennes, par le biais de prises de participations importantes.
La création de Blue Sky en est d’ailleurs un nouvel exemple.
Et, benoîtement, je me demande si le Basque bondissant, en délivrant son message au CE de Corsair, n’a pas déjà plus qu’une idée derrière la tête.
Après tout, Corsair est une belle compagnie, sa classe « Affaires » est en complète rénovation et les routes qu’elle opère sont extrêmement intéressantes pour un investisseur désireux accroître son propre marché… Que ce soit vers les territoires d’Outre-Mer ou vers l’Afrique.
Certes, tout ceci n’est qu’une hypothèse. Néanmoins, comme dirait un vieil ami, « ça peut faire sens ».
Histoire aussi de venir contrer Air France, juste pour rire ?
Particulièrement Etihad Airways, laquelle, au contraire de ses homologues Emirates ou Qatar, a depuis longtemps jeté son dévolu sur quelques compagnies européennes, par le biais de prises de participations importantes.
La création de Blue Sky en est d’ailleurs un nouvel exemple.
Et, benoîtement, je me demande si le Basque bondissant, en délivrant son message au CE de Corsair, n’a pas déjà plus qu’une idée derrière la tête.
Après tout, Corsair est une belle compagnie, sa classe « Affaires » est en complète rénovation et les routes qu’elle opère sont extrêmement intéressantes pour un investisseur désireux accroître son propre marché… Que ce soit vers les territoires d’Outre-Mer ou vers l’Afrique.
Certes, tout ceci n’est qu’une hypothèse. Néanmoins, comme dirait un vieil ami, « ça peut faire sens ».
Histoire aussi de venir contrer Air France, juste pour rire ?