"La Compagnie" : voici le nom commercial de DreamJet, un nouvel opérateur qui va opérer en juillet prochain des vols low-cost 100% affaires entre Paris Charles de Gaulle et New-York Newark.
Un concept imaginé par Frantz Yvelin, l'un des fondateurs de l'Avion, revendu en 2008 à British Airways.
Frantz Yvelin a d'ailleurs refusé de s'appesantir sur sa précédente expérience.
"Revendre une entreprise avec 50% de profit après seulement 18 mois d'exploitation ce n'est pas vraiment un échec"
Il assure aujourd'hui vouloir aujourd'hui s'engager sur le long terme, grâce à un pool d'investisseurs majoritairement français, (comme l'homme d'affaires Charles Beigbeder ou encore l'ancien patron de l'aviation civile Michel Scheller) qui lui ont permis de lever la somme de 30 millions d'euros en sept mois.
Un fond de caisse qui devrait lui permettre de tenir le temps de trouver la rentabilité, espérée dans 18 mois.
Un concept imaginé par Frantz Yvelin, l'un des fondateurs de l'Avion, revendu en 2008 à British Airways.
Frantz Yvelin a d'ailleurs refusé de s'appesantir sur sa précédente expérience.
"Revendre une entreprise avec 50% de profit après seulement 18 mois d'exploitation ce n'est pas vraiment un échec"
Il assure aujourd'hui vouloir aujourd'hui s'engager sur le long terme, grâce à un pool d'investisseurs majoritairement français, (comme l'homme d'affaires Charles Beigbeder ou encore l'ancien patron de l'aviation civile Michel Scheller) qui lui ont permis de lever la somme de 30 millions d'euros en sept mois.
Un fond de caisse qui devrait lui permettre de tenir le temps de trouver la rentabilité, espérée dans 18 mois.
La classe affaires au meilleur prix
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L'ambition de Frantz Yvelin n'est pas de rivaliser avec les meilleures cabines affaires qui volent au dessus de l'Atlantique. "Nous souhaitons simplement offrir le meilleur rapport qualité prix".
En effet, benchmark à l'appui, le fondateur assure que ses billets seront vendus entre 35 et 65% moins cher que ses concurrents.
La grille tarifaire compte ainsi quatre classes de réservations, de la promotion non modifiable au full flex, qui offre la possibilité de changer son billet et d'être remboursé.
Les prix débuteront à 1300 € avant de grimper jusqu'à 4328 € en full flex. "Mais nous serons systématiquement moins chers que nos concurrents" martèle Frantz Yvelin.
D'ailleurs pour marquer son lancement, la Compagnie met en vente des billets pour deux personnes à 1776 € pour toute réservation effectuée avant le 15 août, pour des vols entre le 11 juillet et le 5 septembre 2014.
Une offre à réserver dès à présent sur le site internet ou auprès du call center (0892 230 240).
En effet, benchmark à l'appui, le fondateur assure que ses billets seront vendus entre 35 et 65% moins cher que ses concurrents.
La grille tarifaire compte ainsi quatre classes de réservations, de la promotion non modifiable au full flex, qui offre la possibilité de changer son billet et d'être remboursé.
Les prix débuteront à 1300 € avant de grimper jusqu'à 4328 € en full flex. "Mais nous serons systématiquement moins chers que nos concurrents" martèle Frantz Yvelin.
D'ailleurs pour marquer son lancement, la Compagnie met en vente des billets pour deux personnes à 1776 € pour toute réservation effectuée avant le 15 août, pour des vols entre le 11 juillet et le 5 septembre 2014.
Une offre à réserver dès à présent sur le site internet ou auprès du call center (0892 230 240).
Un vol low-cost qui ne sacrifie pas le service
Frantz Yvelin le fondateur de "La Compagnie" entouré par Charles Beigbeder, l'un des investisseurs. DR
Les vols seront opérés en Boeing 757-200, un appareil qui a fait ses preuves sur la liaison transatlantique. Ils débuteront le 11 juillet avec 4 fréquences par semaine, avant de monter en puissance avec une rotation quotidienne en novembre prochain.
Les horaires ont été pensés pour les hommes d'affaires, avec un départ à 12h50 pour une arrivée à 20h30 à New York et un retour à 21h45 pour un atterrissage à 11h15 à Paris.
La cabine, conçue pour accueillir 230 passagers, ne possèdera que 74 sièges en classe unique, configurés en deux rangées de deux fauteuils hauts de 118 cm et larges de 66 cm.
Ils seront inclinables à 180° mais pas totalement horizontaux, contrairement à la tendance actuelle du marché. (notamment la nouvelle business d'Air France)
"Nous avons réalisé une enquête auprès de clients potentiels. Ils préfèrent payer moins cher plutôt qu'avoir un siège totalement à l'horizontale" assure Frantz Yvelin.
Malgré son positionnement low-cost, La Compagnie ne compte pas sacrifier le service à bord.
Les menus seront élaborés par le chef Christophe Langrée, ancien cuisinier de Matignon. Une trousse de produits Caudalie sera distribuée et une tablette Samsung servira d'écran tactile.
Chaque passager pourra enregistrer jusqu’à deux bagages de 32kg et transporter gratuitement ses équipements sportifs : club de golf, planche de surf ou matériel de ski. Enfin, un système de fidélité sera également mis en place.
Quant au wifi, mis en place à l'automne prochain, il sera payant, sauf pour les billets flux flex.
Enfin, qui dit classe affaires dit également salon aéroportuaire. Si la Compagnie a rapidement signé un partenariat avec El Al pour utiliser son lounge à l'aéroport de Newark, les négociations ont été plus ardues à Charles de Gaulle.
"Bien entendu, aucune alliance n'a accepté de nous faire une place dans son salon au terminal 1" sourit Frantz Yvelin. Ses passagers seront ainsi accueillis au salon Icare, géré par ADP.
Les agences de voyages devront attendre la fin du mois de juillet, voire début août avant de retrouver ses offres dans les GDS.
"Les agences seront des partenaires stratégiques et incontournables dans notre développement " assure Frantz Yvelin. D'ailleurs il ne s'interdit pas de les commissionner, dans la mesure du raisonnable "car toute peine mérite salaire".
Voilà qui risque de déranger encore un peu plus certains de ses concurrents.
Les horaires ont été pensés pour les hommes d'affaires, avec un départ à 12h50 pour une arrivée à 20h30 à New York et un retour à 21h45 pour un atterrissage à 11h15 à Paris.
La cabine, conçue pour accueillir 230 passagers, ne possèdera que 74 sièges en classe unique, configurés en deux rangées de deux fauteuils hauts de 118 cm et larges de 66 cm.
Ils seront inclinables à 180° mais pas totalement horizontaux, contrairement à la tendance actuelle du marché. (notamment la nouvelle business d'Air France)
"Nous avons réalisé une enquête auprès de clients potentiels. Ils préfèrent payer moins cher plutôt qu'avoir un siège totalement à l'horizontale" assure Frantz Yvelin.
Malgré son positionnement low-cost, La Compagnie ne compte pas sacrifier le service à bord.
Les menus seront élaborés par le chef Christophe Langrée, ancien cuisinier de Matignon. Une trousse de produits Caudalie sera distribuée et une tablette Samsung servira d'écran tactile.
Chaque passager pourra enregistrer jusqu’à deux bagages de 32kg et transporter gratuitement ses équipements sportifs : club de golf, planche de surf ou matériel de ski. Enfin, un système de fidélité sera également mis en place.
Quant au wifi, mis en place à l'automne prochain, il sera payant, sauf pour les billets flux flex.
Enfin, qui dit classe affaires dit également salon aéroportuaire. Si la Compagnie a rapidement signé un partenariat avec El Al pour utiliser son lounge à l'aéroport de Newark, les négociations ont été plus ardues à Charles de Gaulle.
"Bien entendu, aucune alliance n'a accepté de nous faire une place dans son salon au terminal 1" sourit Frantz Yvelin. Ses passagers seront ainsi accueillis au salon Icare, géré par ADP.
Les agences de voyages devront attendre la fin du mois de juillet, voire début août avant de retrouver ses offres dans les GDS.
"Les agences seront des partenaires stratégiques et incontournables dans notre développement " assure Frantz Yvelin. D'ailleurs il ne s'interdit pas de les commissionner, dans la mesure du raisonnable "car toute peine mérite salaire".
Voilà qui risque de déranger encore un peu plus certains de ses concurrents.
Air France et OpenSkies sereines face à la concurrence
La ligne Paris New-York est l'une des routes les plus concurrentielles en France, avec 6 compagnies proposant un grand nombre de fréquences quotidiennes.
Mais l'arrivée de ce nouvel acteur ne semble inquiéter ni Air France, ni OpenSkies.
Dans une interview au journal La Tribune Alexandre de Juniac se dit très serein.
"Cette compagnie succède à une précédente qui a fini dans les bras de British Airways. Je ne suis pas sûr que ce modèle de tout classe affaires à prix discounté entre Paris et New York résiste très très longtemps ".
Même chose du coté d'OpenSkies, qui a intégré l'Avion lors de sa revente à British Airways.
"Aujourd’hui, les accords que nous avons noués avec nos partenaires sont un atout indéniable sur ce marché. Notre produit permet de répondre aussi bien aux besoins des voyageurs loisirs qu’aux exigences des voyageurs d’affaires.
Ce modèle est solide et notre proposition attire toujours davantage les voyageurs fréquents, qui choisissent OpenSkies aussi pour son programme de fidélisation, commun à celui de British Airways et utilisable sur toutes les compagnies de l’alliance Oneworld" a déclaré Patrick Malval, le directeur général d’OpenSkies.
Mais l'arrivée de ce nouvel acteur ne semble inquiéter ni Air France, ni OpenSkies.
Dans une interview au journal La Tribune Alexandre de Juniac se dit très serein.
"Cette compagnie succède à une précédente qui a fini dans les bras de British Airways. Je ne suis pas sûr que ce modèle de tout classe affaires à prix discounté entre Paris et New York résiste très très longtemps ".
Même chose du coté d'OpenSkies, qui a intégré l'Avion lors de sa revente à British Airways.
"Aujourd’hui, les accords que nous avons noués avec nos partenaires sont un atout indéniable sur ce marché. Notre produit permet de répondre aussi bien aux besoins des voyageurs loisirs qu’aux exigences des voyageurs d’affaires.
Ce modèle est solide et notre proposition attire toujours davantage les voyageurs fréquents, qui choisissent OpenSkies aussi pour son programme de fidélisation, commun à celui de British Airways et utilisable sur toutes les compagnies de l’alliance Oneworld" a déclaré Patrick Malval, le directeur général d’OpenSkies.