Laurent Magnin, après quelques jolis "coups", est-il à bout d'arguments face à une conjoncture des plus difficiles ? /photo CE
Fram n'est pas le seul à vendre ses bijoux de familles, notamment au Maroc.
A ce propos et selon mes informations, la "vente" des quatre hôtels marocains aurait été conclue aux alentours de 50M€.
En revanche, certains investisseurs potentiels auraient renoncé…
Chez XL Airways aussi, après le coup d'éclat provoqué par son Président, Laurent Magnin, lequel a "récupéré", pour la Compagnie, l'intégralité des parts, l'heure est aussi à la survie.
Chez XL, pas question de faire dans la dentelle. Tout, absolument tout, est à reprendre.
Dans une note dont j'ai pu prendre connaissance, diffusée à tout le personnel d l'entreprise, "le retour à une compétitivité en cohérence avec le marché actuel est absolument impératif".
Et, en ce qui concerne la compagnie aérienne, va falloir serrer les dents.
Tous les accords collectifs sont dénoncés, ainsi que les "usages" actuellement en vigueur.
En outre,neuf licenciements sont au programme, pour motif économique bien évidemment.
La liste est longue, tant pour le PNC, PNT, SOL. Revalorisation de la grille de salaire, temps de travail, indemnisation des frais de repas…
Comme aurait dit Churchill, "va y avoir du sang et des larmes", mais, dans l'ensemble, la qualité de vie des salariés sera préservée, de même que la pérennité de l'entreprise.
Magnin, comme l'ensemble des dirigeants de compagnies aériennes, malgré sa grande gueule et ses coups d'éclat, est parfaitement lucide : le pavillon français est en danger, grave.
Le secteur du court et moyen-courrier est en déclin, grave aussi!
Et il est clair qu'à l'horizon fin 2015, mi-2016, plus question pour XL de dépenser des fortunes dans un secteur en voie de disparition pour les compagnies "classiques". Easyjet, Ryanair et les autres auront clairement remporté le morceau et faudra s'adapter.
A ce propos et selon mes informations, la "vente" des quatre hôtels marocains aurait été conclue aux alentours de 50M€.
En revanche, certains investisseurs potentiels auraient renoncé…
Chez XL Airways aussi, après le coup d'éclat provoqué par son Président, Laurent Magnin, lequel a "récupéré", pour la Compagnie, l'intégralité des parts, l'heure est aussi à la survie.
Chez XL, pas question de faire dans la dentelle. Tout, absolument tout, est à reprendre.
Dans une note dont j'ai pu prendre connaissance, diffusée à tout le personnel d l'entreprise, "le retour à une compétitivité en cohérence avec le marché actuel est absolument impératif".
Et, en ce qui concerne la compagnie aérienne, va falloir serrer les dents.
Tous les accords collectifs sont dénoncés, ainsi que les "usages" actuellement en vigueur.
En outre,neuf licenciements sont au programme, pour motif économique bien évidemment.
La liste est longue, tant pour le PNC, PNT, SOL. Revalorisation de la grille de salaire, temps de travail, indemnisation des frais de repas…
Comme aurait dit Churchill, "va y avoir du sang et des larmes", mais, dans l'ensemble, la qualité de vie des salariés sera préservée, de même que la pérennité de l'entreprise.
Magnin, comme l'ensemble des dirigeants de compagnies aériennes, malgré sa grande gueule et ses coups d'éclat, est parfaitement lucide : le pavillon français est en danger, grave.
Le secteur du court et moyen-courrier est en déclin, grave aussi!
Et il est clair qu'à l'horizon fin 2015, mi-2016, plus question pour XL de dépenser des fortunes dans un secteur en voie de disparition pour les compagnies "classiques". Easyjet, Ryanair et les autres auront clairement remporté le morceau et faudra s'adapter.
Chez Air France aussi, d'ailleurs.
Juniac qui a plus d'un tour dans son sac, ne lâche pas l'affaire.
La nouvelle compagnie Transavia Développement, selon l'interview parue hier dans le JDD, est prête.
Les pilotes n'auront pas (?) le choix !
En revanche, les "partenaires sociaux" de XL vont-ils comprendre et adhérer à cette refonte quasi-totale de la compagnie ?
XL échappera-t-elle à la grève ? Nous serions chez Air France, j'aurais clairement la réponse.
J'ose espérer néanmoins que les pilotes et navigants de XL auront la sagesse, même en maugréant, de participer au redressement de leur entreprise, et surtout au maintien de leur emploi.
Quitte à faire quelques sacrifices…
En même temps, le groupe XL France contient dans sa besace des voyagistes : Crystal TO, Italowcost et surtout Héliades…
Inutile de se voiler la face, va falloir les mettre sur le marché… Ce qui, selon mes informations est en train de se produire.
Le cas d'Héliades est d'ailleurs particulièrement significatif et pose question car, bien qu'appartenant à la compagnie aérienne, il n'aurait guère rapporté d'argent à la maison mère.
Mieux, la grosse majorité de ses affrètements aériens s'est toujours faite avec des compagnies "autres" que XL Airways…
Problème de synergie, mésentente ou problèmes d'égo entre la direction du TO et son président ?
Autant de questions auxquelles devra répondre L. Magnin… et son éventuel acheteur.
D'ailleurs, si j'en crois mon gros nez (et la truffe de Chien Charly), un des gros opérateurs "en ligne", après avoir examiné le dossier Fram, abandonné, aurait quelques envies du côté d'Héliades.
Ah, on ne fait pas un métier facile…
b[
Juniac qui a plus d'un tour dans son sac, ne lâche pas l'affaire.
La nouvelle compagnie Transavia Développement, selon l'interview parue hier dans le JDD, est prête.
Les pilotes n'auront pas (?) le choix !
En revanche, les "partenaires sociaux" de XL vont-ils comprendre et adhérer à cette refonte quasi-totale de la compagnie ?
XL échappera-t-elle à la grève ? Nous serions chez Air France, j'aurais clairement la réponse.
J'ose espérer néanmoins que les pilotes et navigants de XL auront la sagesse, même en maugréant, de participer au redressement de leur entreprise, et surtout au maintien de leur emploi.
Quitte à faire quelques sacrifices…
En même temps, le groupe XL France contient dans sa besace des voyagistes : Crystal TO, Italowcost et surtout Héliades…
Inutile de se voiler la face, va falloir les mettre sur le marché… Ce qui, selon mes informations est en train de se produire.
Le cas d'Héliades est d'ailleurs particulièrement significatif et pose question car, bien qu'appartenant à la compagnie aérienne, il n'aurait guère rapporté d'argent à la maison mère.
Mieux, la grosse majorité de ses affrètements aériens s'est toujours faite avec des compagnies "autres" que XL Airways…
Problème de synergie, mésentente ou problèmes d'égo entre la direction du TO et son président ?
Autant de questions auxquelles devra répondre L. Magnin… et son éventuel acheteur.
D'ailleurs, si j'en crois mon gros nez (et la truffe de Chien Charly), un des gros opérateurs "en ligne", après avoir examiné le dossier Fram, abandonné, aurait quelques envies du côté d'Héliades.
Ah, on ne fait pas un métier facile…
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