La Mairie de Paris a décidé de la fermeture définitive de 3 des 5 points d'accueil touristique ainsi que la suppression de 9 postes d’agents d’accueil sur 21 - DR : Capture d'écran OT Paris
Bravo. C’est une information, passée totalement en catimini.
La Maire de Paris étant ce qu’elle est, il a été décidé, en date du 10 avril dernier par la direction de l’Office du tourisme et des congrès de Paris, « la fermeture définitive de 3 des 5 points d'accueil touristique ainsi que la suppression de 9 postes d’agents d’accueil sur 21 ».
C'est un communiqué plutôt déprimé du Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) et du Comité d'Entreprise de l'OT de Paris qui nous l'apprenait hier.
Néanmoins, alors que, théoriquement et jusqu’à la fin de ce gouvernement, le tourisme est encore considéré comme « une priorité nationale », à Paris, le tourisme, « on s’en fout ! ».
Faut dire que tout y est décidément fait pour dissuader les touristes étrangers, pourtant avides de découvrir la capitale mondiale du tourisme, d’y passer quelques jours.
Les autobus de tourisme y sont bannis au fur et à mesure de l’humeur de la Maire, les rues sont toujours d’une saleté repoussante et l’accueil… n’a pas évolué !
La Maire de Paris étant ce qu’elle est, il a été décidé, en date du 10 avril dernier par la direction de l’Office du tourisme et des congrès de Paris, « la fermeture définitive de 3 des 5 points d'accueil touristique ainsi que la suppression de 9 postes d’agents d’accueil sur 21 ».
C'est un communiqué plutôt déprimé du Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) et du Comité d'Entreprise de l'OT de Paris qui nous l'apprenait hier.
Néanmoins, alors que, théoriquement et jusqu’à la fin de ce gouvernement, le tourisme est encore considéré comme « une priorité nationale », à Paris, le tourisme, « on s’en fout ! ».
Faut dire que tout y est décidément fait pour dissuader les touristes étrangers, pourtant avides de découvrir la capitale mondiale du tourisme, d’y passer quelques jours.
Les autobus de tourisme y sont bannis au fur et à mesure de l’humeur de la Maire, les rues sont toujours d’une saleté repoussante et l’accueil… n’a pas évolué !
Bon. Mais, si j’en crois la direction de l’Office de tourisme de Paris, comme le budget alloué par madame la maire a baissé, faut drastiquer sur les dépenses et, par conséquent, supprimer des points d’accueil pour les touristes.
Pour se défendre, l’OT de Paris précise dans son communiqué que « la Mairie de Paris, qui a perçu en 2016, 69 millions d'euros au titre de la taxe de séjour, a baissé cette année la subvention de fonctionnement de l’Office du tourisme et des congrès de Paris de 1 million d'euros, passant ainsi de 6,2 à 5,2 millions ».
Ben tiens, comme je l’écrivais encore pas plus tard qu’hier, « là où y’a de la gêne, y’a pas de plaisir » !
Et alors, le fin du fin : « c'est parce que Paris n'est pas officiellement "Ville Touristique", tout en étant paradoxalement l’une des premières villes touristiques mondiales, que la taxe de séjour n'est pas reversée automatiquement à son Office du tourisme" ».
Ah bon. Et alors ? Déjà que la taxe de séjour, c’est bien quand même l’affaire de la Mairie de Paris, laquelle d’ailleurs a bien du mal à équilibrer ses comptes, jonglant avec une stupidité assez rare entre ses différentes taxes, y compris hôtelière, sans aucun discernement.
Mais qu’importe. A l’Office de tourisme et des congrès, quand y’a plus de fric, faut économiser... pour durer. Et comme de toutes façons, que les touristes viennent ou pas, la Mairie s'en fout !
Pour se défendre, l’OT de Paris précise dans son communiqué que « la Mairie de Paris, qui a perçu en 2016, 69 millions d'euros au titre de la taxe de séjour, a baissé cette année la subvention de fonctionnement de l’Office du tourisme et des congrès de Paris de 1 million d'euros, passant ainsi de 6,2 à 5,2 millions ».
Ben tiens, comme je l’écrivais encore pas plus tard qu’hier, « là où y’a de la gêne, y’a pas de plaisir » !
Et alors, le fin du fin : « c'est parce que Paris n'est pas officiellement "Ville Touristique", tout en étant paradoxalement l’une des premières villes touristiques mondiales, que la taxe de séjour n'est pas reversée automatiquement à son Office du tourisme" ».
Ah bon. Et alors ? Déjà que la taxe de séjour, c’est bien quand même l’affaire de la Mairie de Paris, laquelle d’ailleurs a bien du mal à équilibrer ses comptes, jonglant avec une stupidité assez rare entre ses différentes taxes, y compris hôtelière, sans aucun discernement.
Mais qu’importe. A l’Office de tourisme et des congrès, quand y’a plus de fric, faut économiser... pour durer. Et comme de toutes façons, que les touristes viennent ou pas, la Mairie s'en fout !
De toutes façons, on leur a pas demandé leur avis, à Hidalgo et son adjoint au tourisme, qui n’ont même pas daigné rencontrer les membres de l’Office de tourisme de Paris.
Et comme, finalement, l’accueil de ces mêmes touristes ne constitue pas une priorité, faut économiser là-dessus et, je cite le communiqué qui vient enfin de me parvenir : « faire porter les économies sur le seul service accueil représentant près d'un quart de sa masse salariale ».
Conclusion : 9 personnes, des agents d’accueil touristiques vont être virés, trois agences d’accueil vont être fermées. Et comme, décidément, la Mairie coupe le fric, ils vont déménager dans une vague périphérie de Paris. Moins cher.
Mais la Maire Hidalgo s’en tape. Pourtant, si je ne m’abuse, Paris est candidate à l’organisation des JO de 2024 et l’Expo Universelle de 2025 !
Tiens, pour faire bonne mesure, et comme Dame Dalgo ne lit pas ce que j’écris, je laisse la parole à l’OT de Paris en conclusion : « le secteur du tourisme représente 12% de l'économie parisienne et la ville ne peut se permettre d'avoir un Office du tourisme anémié, dont l'accueil réduit à une peau de chagrin, ne serait plus en mesure de donner un service rassurant, de qualité et proche de ses visiteurs. (…)
L'Office du tourisme entend donc pouvoir jouer ainsi pleinement son rôle tant dans la promotion à l’international de la destination Paris, que dans celui de l'accueil de ses visiteurs, mais encore faut-il qu'on lui en donne les moyens ».
Roooh !
Et comme, finalement, l’accueil de ces mêmes touristes ne constitue pas une priorité, faut économiser là-dessus et, je cite le communiqué qui vient enfin de me parvenir : « faire porter les économies sur le seul service accueil représentant près d'un quart de sa masse salariale ».
Conclusion : 9 personnes, des agents d’accueil touristiques vont être virés, trois agences d’accueil vont être fermées. Et comme, décidément, la Mairie coupe le fric, ils vont déménager dans une vague périphérie de Paris. Moins cher.
Mais la Maire Hidalgo s’en tape. Pourtant, si je ne m’abuse, Paris est candidate à l’organisation des JO de 2024 et l’Expo Universelle de 2025 !
Tiens, pour faire bonne mesure, et comme Dame Dalgo ne lit pas ce que j’écris, je laisse la parole à l’OT de Paris en conclusion : « le secteur du tourisme représente 12% de l'économie parisienne et la ville ne peut se permettre d'avoir un Office du tourisme anémié, dont l'accueil réduit à une peau de chagrin, ne serait plus en mesure de donner un service rassurant, de qualité et proche de ses visiteurs. (…)
L'Office du tourisme entend donc pouvoir jouer ainsi pleinement son rôle tant dans la promotion à l’international de la destination Paris, que dans celui de l'accueil de ses visiteurs, mais encore faut-il qu'on lui en donne les moyens ».
Roooh !