Le secrétaire général de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT), Francesco Frangialli, a fait savoir lundi 28 novembre, à l'ouverture de l'assemblée générale de l'organisation à Dakar, que la forte hausse des cours du pétrole brut devrait entraîner une "redistribution" des flux touristiques.
Une hausse qui devrait notamment "pénaliser le tourisme en provenance des grands pays dépourvus de ressources énergétiques".
Dans son rapport à l'assemblée de l'organisation, le secrétaire général a estimé qu'à l'inverse, cette hausse du pétrole devrait "accentuer la tendance déjà observée ces dernières années, de croissance spectaculaire des flux intrarégionaux dans une zone comme le Moyen-Orient".
Le secteur aérien touché
Globalement, selon ce dernier, un renchérissement durable du coût du pétrole entraînera "une dépression de la demande, y compris de celle de voyages et de loisirs", mais aussi "un renchérissement des coûts de production, dans les transports, mais aussi pour le chauffage ou la climatisation des hébergements"".
"Le secteur aérien, déjà fragilisé dans certaines de ses composantes, continuera d'être le premier affecté".
Mais d'après Francesco Frangialli, ce renchérissement, qui contient une "part d'incertitude", ne devrait pas arrêter la profession du tourisme international, comme en témoigne le dynamisme du secteur qui a cru de 5 à 6% selon l'OMT pour 2005.
"L'épidémie de Sras a fait plus de dégâts que la hausse des cours du pétrole brut", a conclu Francesco Frangialli.
Une hausse qui devrait notamment "pénaliser le tourisme en provenance des grands pays dépourvus de ressources énergétiques".
Dans son rapport à l'assemblée de l'organisation, le secrétaire général a estimé qu'à l'inverse, cette hausse du pétrole devrait "accentuer la tendance déjà observée ces dernières années, de croissance spectaculaire des flux intrarégionaux dans une zone comme le Moyen-Orient".
Le secteur aérien touché
Globalement, selon ce dernier, un renchérissement durable du coût du pétrole entraînera "une dépression de la demande, y compris de celle de voyages et de loisirs", mais aussi "un renchérissement des coûts de production, dans les transports, mais aussi pour le chauffage ou la climatisation des hébergements"".
"Le secteur aérien, déjà fragilisé dans certaines de ses composantes, continuera d'être le premier affecté".
Mais d'après Francesco Frangialli, ce renchérissement, qui contient une "part d'incertitude", ne devrait pas arrêter la profession du tourisme international, comme en témoigne le dynamisme du secteur qui a cru de 5 à 6% selon l'OMT pour 2005.
"L'épidémie de Sras a fait plus de dégâts que la hausse des cours du pétrole brut", a conclu Francesco Frangialli.