Lors de la convention nationale de l'AFTM, Henri Hourcade et Delphine Barault (Air France) ont mis en avant tout ce que la norme NDC peut avoir comme avantages.
Il n'y aura pas de nouveau sursis. Henri Hourcade, SVP France d'Air France, lors de la convention nationale de l'AFTM, a bien assuré que les agences qui continueraient à passer par les GDS pour vendre la compagnie se verront appliquer une surcharge par segment au 1er octobre.
Lire aussi : NDC : la surcharge d'Air France saute... temporairement !
"Il n'y aucune raison de la suspendre". Au passage, et c'était la surprise du jour, il a annoncé que son montant serait de 15 euros et non plus 13 euros comme cela était prévu jusqu'à maintenant.
"De nombreux tests ont été mis en place avec cinq TMC", précise Delphine Barault, directrice des ventes entreprises. "On va commencer les pilotes dès le mois de juin, y compris avec les entreprises volontaires."
Pourquoi, déjà, cette surcharge GDS ? Henri Hourcade rembobine le film : "Depuis une quinzaine d'années, les innovations des compagnies aériennes sont très mal distribuées par les GDS. On ne pouvait les vendre que sur nos sites web et, comme n'importe quel commerçant, on préfère que nos produits soient distribués dans tous les rayons".
A toutes fins utiles, il rappelle que "c'est un mouvement de l'industrie, qui démarre en Europe avec, le groupe Lufthansa, IAG et Air France KLM".
Delphine Barault, directrice des ventes entreprises, renchérit : "le système GDS est extrêmement robuste mais ne répond plus à nos attentes, nous avons bien d'autres facettes que des tarifs, horaires et type de sièges".
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"Il n'y aucune raison de la suspendre". Au passage, et c'était la surprise du jour, il a annoncé que son montant serait de 15 euros et non plus 13 euros comme cela était prévu jusqu'à maintenant.
"De nombreux tests ont été mis en place avec cinq TMC", précise Delphine Barault, directrice des ventes entreprises. "On va commencer les pilotes dès le mois de juin, y compris avec les entreprises volontaires."
Pourquoi, déjà, cette surcharge GDS ? Henri Hourcade rembobine le film : "Depuis une quinzaine d'années, les innovations des compagnies aériennes sont très mal distribuées par les GDS. On ne pouvait les vendre que sur nos sites web et, comme n'importe quel commerçant, on préfère que nos produits soient distribués dans tous les rayons".
A toutes fins utiles, il rappelle que "c'est un mouvement de l'industrie, qui démarre en Europe avec, le groupe Lufthansa, IAG et Air France KLM".
Delphine Barault, directrice des ventes entreprises, renchérit : "le système GDS est extrêmement robuste mais ne répond plus à nos attentes, nous avons bien d'autres facettes que des tarifs, horaires et type de sièges".
Des écarts de tarifs sensibles avec ceux des GDS
Reste, encore, à convaincre que cette norme servira bien les intérêts des clients des agences. "Avec les GDS, il n'y a que 25 classes de réservation, souligne Delphine Barault, ce sera plusieurs centaines avec le continuous pricing. NDC va donner des tarifs intermédiaires, cela concerne aujourd'hui une trentaine de routes."
Les écarts de tarifs avec les GDS, soulignent les deux responsables, "peuvent aller jusqu'à 200 euros". Henri Hourcade met aussi en avant les "bundles", des tarifs groupés qui associent la vente d'un billet à un service comme l'accès à un salon, "plus intéressants que d'acheter les deux prestations séparées". Par ailleurs, les "avantages des clients qui ont un statut seront garantis de manière plus fiables".
La crainte que les politiques voyages se complexifient avec cette norme restent toutefois bien présente, comme a pu le témoigner un adhérent de l'AFTM. "Vous êtes vous assurés que votre besoin correspondait à nos besoins ? Nos politiques voyages vont devenir des usines à gaz".
Quant à la perte de productivité générée par NDC que relèvent certains travel managers et agences, Henri Hourcade ne la nie pas, "c'est un sujet qui remonte", mais il préfère parler de parler de "période de transition", du cryptique au graphique, "les interfaces se mettent en place". Il insiste : "des produits ne seront plus accessibles que via le graphique."
Les lacunes techniques ? "90% des transactions d'après-vente fonctionnent dans nos API", souligne Henri Hourcade. "Reste encore des difficultés avec l'Interline".
Les écarts de tarifs avec les GDS, soulignent les deux responsables, "peuvent aller jusqu'à 200 euros". Henri Hourcade met aussi en avant les "bundles", des tarifs groupés qui associent la vente d'un billet à un service comme l'accès à un salon, "plus intéressants que d'acheter les deux prestations séparées". Par ailleurs, les "avantages des clients qui ont un statut seront garantis de manière plus fiables".
La crainte que les politiques voyages se complexifient avec cette norme restent toutefois bien présente, comme a pu le témoigner un adhérent de l'AFTM. "Vous êtes vous assurés que votre besoin correspondait à nos besoins ? Nos politiques voyages vont devenir des usines à gaz".
Quant à la perte de productivité générée par NDC que relèvent certains travel managers et agences, Henri Hourcade ne la nie pas, "c'est un sujet qui remonte", mais il préfère parler de parler de "période de transition", du cryptique au graphique, "les interfaces se mettent en place". Il insiste : "des produits ne seront plus accessibles que via le graphique."
Les lacunes techniques ? "90% des transactions d'après-vente fonctionnent dans nos API", souligne Henri Hourcade. "Reste encore des difficultés avec l'Interline".
Toutes les TMC auront accès au même tarif
"Nous avons tous les tarifs publics, corporate, one way, abonnés, open jaw", précise Delphine Barault. "Nous avons en cours les UM, les congés bonifiés, quelques micro-sujets pour le corporate."
Henri Hourcade l'affirme, "les plus gros vendeurs de billets Air France sur le marché loisirs sont des acteurs en ligne qui ont intégré le process NDC, c'est ce que je dis à mes interlocuteurs qui me disent "NDC, cela ne marche pas."
Il garantit, aussi, que les toutes les TMC auront accès aux mêmes tarifs, "à distinguer avec les contrats négociés entre la compagnie et les entreprises et qui ne changeront pas si elles choisissent de changer d'agences".
Il ajoute : "Quand on parle tarifs individualisés, personnalisés, c'est pour mieux appliquer ce que l'on promet en fonction des statuts. La personne sera reconnue par son profil".
Reste, encore, la question du modèle économique, qui sera différent selon que l'on passe par un GDS, d'autres agrégateurs hors GDS ou en direct connect, sans frais. Là aussi, Henri Hourcade se veut rassurant : "Avec NDC, on a accès à des tarifs moins chers, ce qui fait bien plus que compenser".
Rendez-vous le 1er octobre.
Henri Hourcade l'affirme, "les plus gros vendeurs de billets Air France sur le marché loisirs sont des acteurs en ligne qui ont intégré le process NDC, c'est ce que je dis à mes interlocuteurs qui me disent "NDC, cela ne marche pas."
Il garantit, aussi, que les toutes les TMC auront accès aux mêmes tarifs, "à distinguer avec les contrats négociés entre la compagnie et les entreprises et qui ne changeront pas si elles choisissent de changer d'agences".
Il ajoute : "Quand on parle tarifs individualisés, personnalisés, c'est pour mieux appliquer ce que l'on promet en fonction des statuts. La personne sera reconnue par son profil".
Reste, encore, la question du modèle économique, qui sera différent selon que l'on passe par un GDS, d'autres agrégateurs hors GDS ou en direct connect, sans frais. Là aussi, Henri Hourcade se veut rassurant : "Avec NDC, on a accès à des tarifs moins chers, ce qui fait bien plus que compenser".
Rendez-vous le 1er octobre.