L’association des compagnies aériennes vient de revoir ses prévisions sur la performance économique de ses compagnies adhérentes pour l’année 2012.
Si le transport aérien sera bénéficiaire au global, de l’ordre de 3 milliards de dollars, en Europe, en Afrique il sera déficitaire et au Moyen-Orient, il frôlera l’équilibre.
La baisse du prix du pétrole et une certaine reprise de l’activité cargo sont autant d’éléments positifs contrebalancés par l’aggravation des dettes souveraines européennes qui ont un effet négatif direct sur la croissance économique.
Telle est l’analyse de l’IATA qui prévoit donc une seconde année de déclin de la marge bénéficiaire.
En 2010, les compagnies avaient réalisé 15,8 milliards de bénéfices avec une marge nette de 2,9%. La situation s’est détériorée en 2011 avec un bénéfice globale de 7,9 milliards et une marge nette de 1,3% et 2012 sera encore moins performante avec un bénéfice global de 3 milliards pour une marge nette de 0,5%.
Si le transport aérien sera bénéficiaire au global, de l’ordre de 3 milliards de dollars, en Europe, en Afrique il sera déficitaire et au Moyen-Orient, il frôlera l’équilibre.
La baisse du prix du pétrole et une certaine reprise de l’activité cargo sont autant d’éléments positifs contrebalancés par l’aggravation des dettes souveraines européennes qui ont un effet négatif direct sur la croissance économique.
Telle est l’analyse de l’IATA qui prévoit donc une seconde année de déclin de la marge bénéficiaire.
En 2010, les compagnies avaient réalisé 15,8 milliards de bénéfices avec une marge nette de 2,9%. La situation s’est détériorée en 2011 avec un bénéfice globale de 7,9 milliards et une marge nette de 1,3% et 2012 sera encore moins performante avec un bénéfice global de 3 milliards pour une marge nette de 0,5%.
La demande en Europe en baisse de plus de 4 points
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Toutes les zones géographiques ne seront pas à la même enseigne même si, historiquement les compagnies passent dans le rouge lorsque la croissance économique mondiale descend sous le niveau de 2%. Or, en 2012, cette croissance est estimée à +2,1%.
Les compagnies de l’Amérique du nord, portées par la reprise économique locale devraient engranger 1,4 milliard de bénéfices, tandis que les compagnies européennes vont perdre 1,1 milliard. La demande en Europe, va baisser de plus de 4 points, passant de +6,7% en 2011 à +2,3% en 2012.
Les compagnies asiatiques seront bénéficiaires, de l’ordre de 2 milliards de dollars tandis que les compagnies du Golfe engrangeront 0,4 milliards au lieu de 1 milliard l’année dernière - une conséquence directe de la dégradation des liaisons vers l’Europe.
Les compagnies de l’Amérique latine seront bénéficiaires à hauteur de 0,4 milliard tandis que les compagnies africaines devraient perdre un milliard.
Les compagnies membre de l’IATA prévoient de transporter 2,96 milliards de passagers en 2012, soit un peu mieux qu’en 2011 qui s’était soldé par un nombre total de passagers de 2,83 milliards.
Le président de l’IATA, Tony Tyler, estime que le plus gros risque couru par le transport aérien mondial qui était il y a encore quelques mois la montée vertigineuse du prix du pétrole, est désormais la situation financière de l’Europe qui a des conséquences directes sur les économies des différents pays et par conséquent sur la demande de voyages.
Les compagnies de l’Amérique du nord, portées par la reprise économique locale devraient engranger 1,4 milliard de bénéfices, tandis que les compagnies européennes vont perdre 1,1 milliard. La demande en Europe, va baisser de plus de 4 points, passant de +6,7% en 2011 à +2,3% en 2012.
Les compagnies asiatiques seront bénéficiaires, de l’ordre de 2 milliards de dollars tandis que les compagnies du Golfe engrangeront 0,4 milliards au lieu de 1 milliard l’année dernière - une conséquence directe de la dégradation des liaisons vers l’Europe.
Les compagnies de l’Amérique latine seront bénéficiaires à hauteur de 0,4 milliard tandis que les compagnies africaines devraient perdre un milliard.
Les compagnies membre de l’IATA prévoient de transporter 2,96 milliards de passagers en 2012, soit un peu mieux qu’en 2011 qui s’était soldé par un nombre total de passagers de 2,83 milliards.
Le président de l’IATA, Tony Tyler, estime que le plus gros risque couru par le transport aérien mondial qui était il y a encore quelques mois la montée vertigineuse du prix du pétrole, est désormais la situation financière de l’Europe qui a des conséquences directes sur les économies des différents pays et par conséquent sur la demande de voyages.