S'occuper d'un domaine skiable, c'est un peu comme prendre en charge une petite ville.
David Ponson, le directeur de la Sevabel qui gère les Ménuires et Saint Martin de Belleville doit jongler tous les jours entre les sollicitations de ses 280 employés, ses rendez-vous avec les élus des collectivités locales, les requêtes des restaurateurs, des hôteliers et les plans marketings mis en place en partenariat avec l'office du tourisme.
« Un manager doit faire preuve d'une grande qualité d'écoute et de concertation » résume David Ponson. A l'interne, il faut également être visionnaire et savoir anticiper les enjeux de demain.
David Ponson, le directeur de la Sevabel qui gère les Ménuires et Saint Martin de Belleville doit jongler tous les jours entre les sollicitations de ses 280 employés, ses rendez-vous avec les élus des collectivités locales, les requêtes des restaurateurs, des hôteliers et les plans marketings mis en place en partenariat avec l'office du tourisme.
« Un manager doit faire preuve d'une grande qualité d'écoute et de concertation » résume David Ponson. A l'interne, il faut également être visionnaire et savoir anticiper les enjeux de demain.
Professionnaliser les parcours
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Ingénieur de formation (INSAM), David Ponson est un autodidacte qui n'a pas fait d'études de tourisme. « J'ai appris sur le tas grâce à mes échanges avec les professionnels ».
Il est également très impliqué dans la politique sociale de la station en étant membre de la commission sociale et formation des Domaines Skiables de France (ancien Syndicat National des Téléphériques de France).
Cette entité vient de lancer le premier certificat de professionnalisation pour conduire les engins de damage.
« Nous voulons en créer d'autres pour professionnaliser les métiers et permettre à nos employés de valoriser leurs compétences notamment lorsqu'ils changent de station » explique David Ponson.
Il est également très impliqué dans la politique sociale de la station en étant membre de la commission sociale et formation des Domaines Skiables de France (ancien Syndicat National des Téléphériques de France).
Cette entité vient de lancer le premier certificat de professionnalisation pour conduire les engins de damage.
« Nous voulons en créer d'autres pour professionnaliser les métiers et permettre à nos employés de valoriser leurs compétences notamment lorsqu'ils changent de station » explique David Ponson.
Sécuriser l'emploi
Contrairement aux stéréotypes véhiculés sur la profession, être saisonnier à la montagne n'est pas forcément synonyme de précarité. Le taux de fidélité de des salariés frôle par exemple les 95% à Saint Martin de Belleville et leur ancienneté atteint les huit années.
« Il y a peu de turn-over car les conventions collectives sont favorables. Ceux qui ont déjà travaillé chez nous sont prioritaires pour être embauchés l'année suivante » poursuit le manager.
Comme les autres domaines qui adhérent au syndicat, la Sevabel fait donc de gros efforts pour sécuriser les parcours professionnels et fidéliser ses salariés en leur proposant des plans de carrière ainsi qu'un encadrement professionnel.
Par exemple depuis 2009, tout nouvel embauché se voit attribuer un référent senior qui lui transmet son savoir-faire.
Toutes ces actions poursuivent le même objectif : celui d'offrir toujours plus de sécurité aux millions de skieurs qui dévalent chaque année les pistes
« Il y a peu de turn-over car les conventions collectives sont favorables. Ceux qui ont déjà travaillé chez nous sont prioritaires pour être embauchés l'année suivante » poursuit le manager.
Comme les autres domaines qui adhérent au syndicat, la Sevabel fait donc de gros efforts pour sécuriser les parcours professionnels et fidéliser ses salariés en leur proposant des plans de carrière ainsi qu'un encadrement professionnel.
Par exemple depuis 2009, tout nouvel embauché se voit attribuer un référent senior qui lui transmet son savoir-faire.
Toutes ces actions poursuivent le même objectif : celui d'offrir toujours plus de sécurité aux millions de skieurs qui dévalent chaque année les pistes