La FNAM et l’UAF dévoilent les résultats d’une enquête nationale inédite sur les passagers aériens et les usages de l’avion.
Ce mardi 10 juin, les deux organisations, avec le soutien d’ADP et Air France-KLM, ont présenté les résultats croisés de deux enquêtes, une étude menée par SIA Partners sur la base notamment de données issues des enquêtes passagers des aéroports français et de l’ENPA (DGAC) et un sondage d’opinion représentatif conduit par l’IFOP auprès de 4000 Français.
Premier enseignement, 65% des Français déclarent prendre l’avion et 33% au moins tous les ans.
Entre 2016 et 2024, le trafic dans les aéroports français a progressé de 20 millions de passagers, soit +11 %, passant de 183 à 203 millions de voyageurs annuels (Source : DGAC). Une croissance tirée par l’émergence de publics nouveaux, plus jeunes, plus mixtes socialement, plus représentatifs de la société, indique un communiqué de presse.
Les moins de 35 ans représentent désormais 46 % des passagers, soit une hausse de +9 points par rapport à 2016.
Les employés sont devenus la première catégorie socioprofessionnelle dans les avions, passant de 36 % à 43 % des actifs entre 2016 et 2024 (+7 points), soit une surreprésentation de 18 points par rapport à leur part dans l’ensemble des actifs.
"Si le recours à l’avion reste corrélé au niveau de vie, il n’en demeure pas moins que même les catégories les moins favorisées y recourent largement : une personne sur deux parmi les foyers les plus modestes déclare prendre l’avion" ajoute le communiqué.
Ce mardi 10 juin, les deux organisations, avec le soutien d’ADP et Air France-KLM, ont présenté les résultats croisés de deux enquêtes, une étude menée par SIA Partners sur la base notamment de données issues des enquêtes passagers des aéroports français et de l’ENPA (DGAC) et un sondage d’opinion représentatif conduit par l’IFOP auprès de 4000 Français.
Premier enseignement, 65% des Français déclarent prendre l’avion et 33% au moins tous les ans.
Entre 2016 et 2024, le trafic dans les aéroports français a progressé de 20 millions de passagers, soit +11 %, passant de 183 à 203 millions de voyageurs annuels (Source : DGAC). Une croissance tirée par l’émergence de publics nouveaux, plus jeunes, plus mixtes socialement, plus représentatifs de la société, indique un communiqué de presse.
Les moins de 35 ans représentent désormais 46 % des passagers, soit une hausse de +9 points par rapport à 2016.
Les employés sont devenus la première catégorie socioprofessionnelle dans les avions, passant de 36 % à 43 % des actifs entre 2016 et 2024 (+7 points), soit une surreprésentation de 18 points par rapport à leur part dans l’ensemble des actifs.
"Si le recours à l’avion reste corrélé au niveau de vie, il n’en demeure pas moins que même les catégories les moins favorisées y recourent largement : une personne sur deux parmi les foyers les plus modestes déclare prendre l’avion" ajoute le communiqué.
71% des Français se déclarent ainsi sensibles à toute augmentation des taxes dans leur recours à l’avion
Pourquoi les voyageurs prennent-ils l'avion ?
A cette question, les données mettent en lumière que la part des passagers prenant l’avion pour partir en vacances reste stable depuis 2016 (48 % des usagers), alors que les voyages pour raisons familiales et amicales (VFR) explosent : +46 % depuis 2016.
En 2024, ils représentent ainsi 27 % des déplacements.
Côté budget : plus de 8 Français sur 10 reconnaissent que le coût d’un billet d’avion pèse lourdement dans leur budget, et qu’ils doivent l’anticiper, l’arbitrer, parfois y renoncer (25%). 71% des Français se déclarent ainsi sensibles à toute augmentation des taxes dans leur recours à l’avion, ajoute la FNAM et l'UAF qui dénoncent la hausse de la taxe sur les billets d’avion, entrée en vigueur en mars dernier.
A cette question, les données mettent en lumière que la part des passagers prenant l’avion pour partir en vacances reste stable depuis 2016 (48 % des usagers), alors que les voyages pour raisons familiales et amicales (VFR) explosent : +46 % depuis 2016.
En 2024, ils représentent ainsi 27 % des déplacements.
Côté budget : plus de 8 Français sur 10 reconnaissent que le coût d’un billet d’avion pèse lourdement dans leur budget, et qu’ils doivent l’anticiper, l’arbitrer, parfois y renoncer (25%). 71% des Français se déclarent ainsi sensibles à toute augmentation des taxes dans leur recours à l’avion, ajoute la FNAM et l'UAF qui dénoncent la hausse de la taxe sur les billets d’avion, entrée en vigueur en mars dernier.
70 % des Français estiment que le secteur se décarbonera progressivement d’ici quelques années
Concernant les défis de la décarbonation du transport aérien : 70 % des Français estiment que le secteur se décarbonera progressivement d’ici quelques années, et 61 % pensent que des efforts concrets sont déjà engagés en ce sens (flottes renouvelées, carburants durables, compensation carbone, innovations).
69 % des Français considèrent que le soutien de l’État est justifié pour accompagner le secteur. Ce soutien, en revanche, doit être conditionné à des objectifs environnementaux concrets pour 81 % des répondants.
80% des Français s’accordent enfin à dire qu’une vie sans avion entraînerait un isolement accru des territoires éloignés ou ultramarins (qui eux portent ce chiffre à 89%) et que, par ricochet, cela aurait de forts impacts sur le rapprochement familial (61%) ou le développement touristique de certains territoires (70%).
« Nous avons voulu objectiver, factuellement, les réalités du transport aérien en France, précise Pascal de Izaguirre Président de la FNAM. Qui prend l’avion, pourquoi, à quel prix, avec quelles attentes ? Ces questions n’avaient jamais reçu de réponse aussi documentée. C’est notre responsabilité de porter ce regard d’utilité, de nuance et d’avenir. »
Thomas Juin, Président de l’UAF, de conclure : « L’usage de l’avion est devenu essentiel dans la vie de 2/3 des Français. Il est aujourd'hui menacé par une fiscalité de plus en plus lourde qui renchérit le prix des billets d'avion et conduit à la fermeture de lignes aériennes.
Chaque ligne aérienne supprimée, c’est un territoire que l’on isole. Chaque taxe supplémentaire, c’est une entrave à la mobilité, à l’emploi, au tourisme. Le transport aérien n’est pas un privilège : c’est une infrastructure indispensable à l’équilibre et à la vitalité de nos régions. Il est temps de cesser de le fragiliser et de reconnaître son rôle stratégique dans la cohésion nationale ».
69 % des Français considèrent que le soutien de l’État est justifié pour accompagner le secteur. Ce soutien, en revanche, doit être conditionné à des objectifs environnementaux concrets pour 81 % des répondants.
80% des Français s’accordent enfin à dire qu’une vie sans avion entraînerait un isolement accru des territoires éloignés ou ultramarins (qui eux portent ce chiffre à 89%) et que, par ricochet, cela aurait de forts impacts sur le rapprochement familial (61%) ou le développement touristique de certains territoires (70%).
« Nous avons voulu objectiver, factuellement, les réalités du transport aérien en France, précise Pascal de Izaguirre Président de la FNAM. Qui prend l’avion, pourquoi, à quel prix, avec quelles attentes ? Ces questions n’avaient jamais reçu de réponse aussi documentée. C’est notre responsabilité de porter ce regard d’utilité, de nuance et d’avenir. »
Thomas Juin, Président de l’UAF, de conclure : « L’usage de l’avion est devenu essentiel dans la vie de 2/3 des Français. Il est aujourd'hui menacé par une fiscalité de plus en plus lourde qui renchérit le prix des billets d'avion et conduit à la fermeture de lignes aériennes.
Chaque ligne aérienne supprimée, c’est un territoire que l’on isole. Chaque taxe supplémentaire, c’est une entrave à la mobilité, à l’emploi, au tourisme. Le transport aérien n’est pas un privilège : c’est une infrastructure indispensable à l’équilibre et à la vitalité de nos régions. Il est temps de cesser de le fragiliser et de reconnaître son rôle stratégique dans la cohésion nationale ».