« Il restait risqué de dormir dans les chambres, nous avons donc décidé de tous nous réunir dans le hall des hôtels pour notre sécurité..." /photo dr
Si la bactérie découverte dans le système de distribution d’eau du complexe Dar Djerba a fait quelques vagues, les protestations des clients mécontents suite à sa fermeture pourraient bien provoquer un tsunami.
La plupart étaient partis pour une semaine dans l’un des 4 hôtels du complexe (Zahra, Yasmine, Narjess et Dahlia), du 5 au 12 septembre 2013.
Seulement voilà, dès le samedi, des rumeurs ont commencé à circuler parmi le personnel, au sujet d’une probable fermeture du complexe.
« Nous avons été informés, mon mari et moi, par la femme de ménage, qui s’inquiétait pour son emploi, témoigne Mme Dupont. Le lendemain, alors que la rumeur se confirmait, elle a fondu en larmes et a commencé à négliger quelque peu le ménage ».
Si Mme Dupont reste conciliante, d’autres clients se montrent plus virulents. Il n’y a qu’à regarder les vidéos postées sur Youtube ou les commentaires sur TourMaG ou sur Trip Advisor pour comprendre l’ampleur du mouvement.
La plupart étaient partis pour une semaine dans l’un des 4 hôtels du complexe (Zahra, Yasmine, Narjess et Dahlia), du 5 au 12 septembre 2013.
Seulement voilà, dès le samedi, des rumeurs ont commencé à circuler parmi le personnel, au sujet d’une probable fermeture du complexe.
« Nous avons été informés, mon mari et moi, par la femme de ménage, qui s’inquiétait pour son emploi, témoigne Mme Dupont. Le lendemain, alors que la rumeur se confirmait, elle a fondu en larmes et a commencé à négliger quelque peu le ménage ».
Si Mme Dupont reste conciliante, d’autres clients se montrent plus virulents. Il n’y a qu’à regarder les vidéos postées sur Youtube ou les commentaires sur TourMaG ou sur Trip Advisor pour comprendre l’ampleur du mouvement.
Des informations qui circulent mal
Voici le courrier individuel, remis dans les chambres des clients par Marmara - DR
Installations vétustes, conditions sanitaires déplorables… les clients n’y vont pas de main morte.
Mais ces accusations font surtout écho à la fermeture officielle du Dar Djerba le mardi 10 septembre, soit environ 3 jours après la découverte de bactéries (sans pour autant qu’elles aient été identifiées).
En effet, ce jour-là, Marmara décide de fermer l’ensemble du complexe. Un communiqué est envoyé à la presse.
Les clients de leur côté, reçoivent une note informative, glissée sous leur porte (voir photo).
Pourtant, il semblerait, d’après les témoignages, que certains clients aient été oubliés.
Mme Dupont et son mari ont été, dans un premier temps, déplacés de l’hôtel Zahra à l’hôtel Yasmine.
« Nous avons tant bien que mal essayé de profiter pleinement de la suite de notre séjour, mais les rumeurs allaient tellement bon train que le cœur n'y était plus et n’avons plus réussi a être dans la sérénité.
Notre tête était polluée par pleins de rumeurs, à savoir que l’hôtel allait être fermé et que nous allions tous être replacés dans d’autres hôtels, pour pleins de raisons différentes, mais que Marmara ne nous a jamais vraiment expliquées.
Nous regrettons qu’une réunion n’ait pas été provoquée par les responsables de Marmara afin de faire le point sur la situation et nous rassurer. »
Mais ces accusations font surtout écho à la fermeture officielle du Dar Djerba le mardi 10 septembre, soit environ 3 jours après la découverte de bactéries (sans pour autant qu’elles aient été identifiées).
En effet, ce jour-là, Marmara décide de fermer l’ensemble du complexe. Un communiqué est envoyé à la presse.
Les clients de leur côté, reçoivent une note informative, glissée sous leur porte (voir photo).
Pourtant, il semblerait, d’après les témoignages, que certains clients aient été oubliés.
Mme Dupont et son mari ont été, dans un premier temps, déplacés de l’hôtel Zahra à l’hôtel Yasmine.
« Nous avons tant bien que mal essayé de profiter pleinement de la suite de notre séjour, mais les rumeurs allaient tellement bon train que le cœur n'y était plus et n’avons plus réussi a être dans la sérénité.
Notre tête était polluée par pleins de rumeurs, à savoir que l’hôtel allait être fermé et que nous allions tous être replacés dans d’autres hôtels, pour pleins de raisons différentes, mais que Marmara ne nous a jamais vraiment expliquées.
Nous regrettons qu’une réunion n’ait pas été provoquée par les responsables de Marmara afin de faire le point sur la situation et nous rassurer. »
Un hôtel fantome
Selon cette cliente, l’évacuation de l’hôtel a démarré le mercredi 11 septembre, à 9h pour le Narjess, 11h pour le Zahra et 13h pour le Yasmine.
« On voyait le personnel qui commençait à vider tout le matériel dans les chambres libres, les animations et animateurs étaient inexistants.
Certains commerçants avaient même fermé leurs boutiques, certains bars étaient fermés. De tout inclus nous sommes passés dans la journée du mercredi au rien inclus.
Nous étions dans un hôtel fantôme. Nous avons donc été chercher pour la énième fois des explications sur toute cette agitation, et c’est là que l’on nous a prévenu que tout l’hôtel allait fermer et qu'on nous évacuait dans d’autres hôtels.
Nous avons donc une fois de plus fait nos valises et préparé notre transfert, rendu les clés de notre chambre afin de quitter l’hôtel, mais des personnes évacuées nous ont déconseillé de le faire, car les autres hôtels étant complets, ils avaient passé leur temps dans le car à tourner en rond afin de trouver des places.
Nous avons donc décidé de rester dans l’hôtel Yasmine et avons dû signer une décharge attestant que l'on voulait rester.
Remarquez que l’on avait pas vraiment le choix, entre rester dans une chambre ou se faire balader dans un car jusqu’à notre départ pour l’aéroport, le jeudi 12 septembre à 2h du matin. »
« On voyait le personnel qui commençait à vider tout le matériel dans les chambres libres, les animations et animateurs étaient inexistants.
Certains commerçants avaient même fermé leurs boutiques, certains bars étaient fermés. De tout inclus nous sommes passés dans la journée du mercredi au rien inclus.
Nous étions dans un hôtel fantôme. Nous avons donc été chercher pour la énième fois des explications sur toute cette agitation, et c’est là que l’on nous a prévenu que tout l’hôtel allait fermer et qu'on nous évacuait dans d’autres hôtels.
Nous avons donc une fois de plus fait nos valises et préparé notre transfert, rendu les clés de notre chambre afin de quitter l’hôtel, mais des personnes évacuées nous ont déconseillé de le faire, car les autres hôtels étant complets, ils avaient passé leur temps dans le car à tourner en rond afin de trouver des places.
Nous avons donc décidé de rester dans l’hôtel Yasmine et avons dû signer une décharge attestant que l'on voulait rester.
Remarquez que l’on avait pas vraiment le choix, entre rester dans une chambre ou se faire balader dans un car jusqu’à notre départ pour l’aéroport, le jeudi 12 septembre à 2h du matin. »
Une nuit cauchemardesque
Un autre client, séjournant à l’hôtel Zahra, s’est vu également proposer un relogement dans un autre hôtel de Djerba. Mais il semble que le message n’ait pas été non plus très clair.
« On m’a donné le choix entre passer ma dernière nuit dans un hôtel situé à 60 km du Dar Djerba ou rester sur place, en m’assurant que les animations et la restauration seraient assurés ».
Pourtant, le mercredi soir, les restaurants sont fermés et selon les témoignages, plusieurs centaines de clients se trouvaient encore sur les lieux.
Ce même soir, des rumeurs au sujet de pillards fracassant des bungalows se propagent.
« Il restait risqué de dormir dans les chambres, nous avons donc décidé de tous nous réunir dans le hall des hôtels pour notre sécurité, poursuit Mme Dupont.
Nous avons donc fini notre séjour à dormir sur les banquettes, en attendant de quitter ce séjour cauchemardesque au plus vite, sans être certains que des navettes seraient là pour notre transfert à l’aéroport.
A tel point que certains ont décidé de partir en taxi. Il faut savoir qu’aucun représentant de Marmara n’était à l’aéroport. »
Il apparait clairement qu’un manque de communication entre Marmara et ses clients pourrait exposer le TO à un scandale médiatique.
Après les groupes de clients en colère qui se développent sur Facebook, les clients parlent d’attaquer TUI en justice.
Affaire à suivre...
« On m’a donné le choix entre passer ma dernière nuit dans un hôtel situé à 60 km du Dar Djerba ou rester sur place, en m’assurant que les animations et la restauration seraient assurés ».
Pourtant, le mercredi soir, les restaurants sont fermés et selon les témoignages, plusieurs centaines de clients se trouvaient encore sur les lieux.
Ce même soir, des rumeurs au sujet de pillards fracassant des bungalows se propagent.
« Il restait risqué de dormir dans les chambres, nous avons donc décidé de tous nous réunir dans le hall des hôtels pour notre sécurité, poursuit Mme Dupont.
Nous avons donc fini notre séjour à dormir sur les banquettes, en attendant de quitter ce séjour cauchemardesque au plus vite, sans être certains que des navettes seraient là pour notre transfert à l’aéroport.
A tel point que certains ont décidé de partir en taxi. Il faut savoir qu’aucun représentant de Marmara n’était à l’aéroport. »
Il apparait clairement qu’un manque de communication entre Marmara et ses clients pourrait exposer le TO à un scandale médiatique.
Après les groupes de clients en colère qui se développent sur Facebook, les clients parlent d’attaquer TUI en justice.
Affaire à suivre...
La réponse de TUI France
"Les clients résidant au sein du Dar Jerba ont été informés par courrier individuel, remis dans les chambres, [de la fermeture de l'hôtel, ndlr].
Par ailleurs, des représentants Marmara et des animateurs étaient présents au sein de l’établissement pour les informer.
A compter de mardi 10 septembre, les clients Marmara en séjour au Dar Jerba ont tous été relogés dans des hôtels de qualité équivalente, accompagnés par des animateurs et encadrés par toutes les équipes Marmara.
Les clients ayant réservé au Dar Djerba [depuis lors] sont tous relogés dans des hôtels de qualité équivalente.
Marmara rouvrira le complexe dans les meilleurs délais, dès que les conditions d’accueil seront réunies, sans risques pour ses clients. Nous envisageons une réouverture en octobre.
[La décision de la fermeture] a été prise par mesure de précaution pour assurer la sécurité des clients, qui est la priorité absolue de Marmara.
Nous avons mis à la disposition de nos clients une ligne dédiée pour toutes les questions qu’ils pourraient se poser.
Nous invitons nos clients à s’adresser par écrit au Service Clientèle de Marmara qui traitera les courriers.
Par ailleurs, des représentants Marmara et des animateurs étaient présents au sein de l’établissement pour les informer.
A compter de mardi 10 septembre, les clients Marmara en séjour au Dar Jerba ont tous été relogés dans des hôtels de qualité équivalente, accompagnés par des animateurs et encadrés par toutes les équipes Marmara.
Les clients ayant réservé au Dar Djerba [depuis lors] sont tous relogés dans des hôtels de qualité équivalente.
Marmara rouvrira le complexe dans les meilleurs délais, dès que les conditions d’accueil seront réunies, sans risques pour ses clients. Nous envisageons une réouverture en octobre.
[La décision de la fermeture] a été prise par mesure de précaution pour assurer la sécurité des clients, qui est la priorité absolue de Marmara.
Nous avons mis à la disposition de nos clients une ligne dédiée pour toutes les questions qu’ils pourraient se poser.
Nous invitons nos clients à s’adresser par écrit au Service Clientèle de Marmara qui traitera les courriers.
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