"L’application de cette taxation conduirait le Puy du Fou à devoir augmenter ses tarifs d’environ 13% et grèverait de fait de manière conséquente le budget de nos investissements qui représente environ 25% de notre chiffre d’affaires chaque année", selon Laurent Albert, le directeur du Puy du Fou - DR
Laurent Albert, directeur général du parc du Puy du Fou, s'insurge "contre la taxation du rêve", suite à l'annonce du gouvernement, mercredi 24 août 2011, de porter le taux de TVA de 5,5 % à 19,6% sur le droit d’entrée dans les parcs à thème.
Une mesure qui intervient dans le cadre d'un plan d'austérité, pour lequel 1 milliard d’euros d’économies et de recettes supplémentaires devront être réalisées dès 2011 et 11 milliards l’année prochaine.
"Il s’agit d’une mesure injuste et contre-productive. Alors que nous sommes en période de crise, que les français ont plus de difficultés à partir en vacances, cette mesure conduit ni plus ni moins à taxer le rêve.
Les parcs de loisirs sont aujourd’hui une véritable alternative en termes de destination proche et bon marché", précise Laurent Albert dans un communiqué.
Face à cette décision, l'ensemble des parcs de loisirs français reste abasourdi et a souhaité s'exprimer d'une seule et même voix, par l'intermédiaire de son syndicat, le syndicat national des espaces de loisirs, d'attractions et culturels (SNELAC) .
Dans un communiqué, ce dernier indique avoir "découvert avec une extrême surprise la proposition gouvernementale (...).
Cette proposition, qui n’a fait l’objet d’aucune concertation préalable, ni d’aucun dialogue avec la profession, présente un caractère inédit et stigmatisant, aucun secteur n’ayant eu à subir un prélèvement aussi soudain et inéquitable de plus de 14 points."
Une mesure qui intervient dans le cadre d'un plan d'austérité, pour lequel 1 milliard d’euros d’économies et de recettes supplémentaires devront être réalisées dès 2011 et 11 milliards l’année prochaine.
"Il s’agit d’une mesure injuste et contre-productive. Alors que nous sommes en période de crise, que les français ont plus de difficultés à partir en vacances, cette mesure conduit ni plus ni moins à taxer le rêve.
Les parcs de loisirs sont aujourd’hui une véritable alternative en termes de destination proche et bon marché", précise Laurent Albert dans un communiqué.
Face à cette décision, l'ensemble des parcs de loisirs français reste abasourdi et a souhaité s'exprimer d'une seule et même voix, par l'intermédiaire de son syndicat, le syndicat national des espaces de loisirs, d'attractions et culturels (SNELAC) .
Dans un communiqué, ce dernier indique avoir "découvert avec une extrême surprise la proposition gouvernementale (...).
Cette proposition, qui n’a fait l’objet d’aucune concertation préalable, ni d’aucun dialogue avec la profession, présente un caractère inédit et stigmatisant, aucun secteur n’ayant eu à subir un prélèvement aussi soudain et inéquitable de plus de 14 points."
Quelles conséquences pour les parcs ?
Autres articles
-
Disneyland Paris se réinvente et entre dans une nouvelle ère
-
La Compagnie des Alpes et Travelski appellent les opérateurs ferroviaires à candidater
-
Programme Disney : le nouveau planning du parc !
-
La Compagnie des Alpes, vers une année record ?
-
Compagnie des Alpes : le chiffre d'affaires atteint des sommets au 1er semestre
Et le SNELAC de poursuivre : "Si le principe devait en être retenu, cette nouvelle taxation serait terriblement injuste et discriminatoire.
Injuste, car elle créerait des différences de traitement entre les parcs de loisirs, les établissements culturels privés et les zoos, et se révèlerait d’une grande difficulté d’application au sein d’une même branche d’activité professionnelle.
Discriminatoire, parce qu’elle opposerait les parcs à thèmes et le monde des forains."
Toujours selon le syndicat, " la mesure préconisée porterait un coup sévère à la capacité d’investissement de la profession, et à sa force de développement économique", pour un résultat inférieur à 1% du montant global attendu dans le cadre du plan d’austérité.
De son côté, le directeur du Puy du Fou fournit un exemple concret de l'impact d'une telle mesure sur le fonctionnement de son parc.
"L’application de cette taxation conduirait le Puy du Fou à devoir augmenter ses tarifs d’environ 13% et grèverait de fait de manière conséquente le budget de nos investissements qui représente environ 25% de notre chiffre d’affaires chaque année.
Par ailleurs, cette mesure crée une distorsion de concurrence avec les parcs étrangers européens taxés à 5,5% sachant que la plupart des parcs français ne reçoivent aucun argent public, comme c’est le cas pour le Puy du Fou depuis sa création, il y a plus de 34 ans."
Dans les jours à venir, le SNELAC annonce son intention de se rapprocher du Ministère des Finance, "afin que soit reconsidérée la position de l’Etat."
Injuste, car elle créerait des différences de traitement entre les parcs de loisirs, les établissements culturels privés et les zoos, et se révèlerait d’une grande difficulté d’application au sein d’une même branche d’activité professionnelle.
Discriminatoire, parce qu’elle opposerait les parcs à thèmes et le monde des forains."
Toujours selon le syndicat, " la mesure préconisée porterait un coup sévère à la capacité d’investissement de la profession, et à sa force de développement économique", pour un résultat inférieur à 1% du montant global attendu dans le cadre du plan d’austérité.
De son côté, le directeur du Puy du Fou fournit un exemple concret de l'impact d'une telle mesure sur le fonctionnement de son parc.
"L’application de cette taxation conduirait le Puy du Fou à devoir augmenter ses tarifs d’environ 13% et grèverait de fait de manière conséquente le budget de nos investissements qui représente environ 25% de notre chiffre d’affaires chaque année.
Par ailleurs, cette mesure crée une distorsion de concurrence avec les parcs étrangers européens taxés à 5,5% sachant que la plupart des parcs français ne reçoivent aucun argent public, comme c’est le cas pour le Puy du Fou depuis sa création, il y a plus de 34 ans."
Dans les jours à venir, le SNELAC annonce son intention de se rapprocher du Ministère des Finance, "afin que soit reconsidérée la position de l’Etat."
A savoir
Le secteur des parcs à thèmes représente un chiffre d’affaires de 2 milliards d’euros et 100 000 emplois directs, indirects ou induits en 2010.
L'ensemble des parcs a accueilli 60 millions de visiteurs sur toute la France l'année dernière.
L'ensemble des parcs a accueilli 60 millions de visiteurs sur toute la France l'année dernière.