Une année.
C'est le temps qu'il aura fallu à Willie Walsh, l'emblématique patron du groupe IAG (British Airways, Aer Lingus, Iberia, Vueling), pour offrir une seconde base européenne à sa dernière-née : la low-cost long-courrier Level.
A partir de juillet 2018, cette dernière installera 2 Airbus A330-200 neufs (21 places premium, 293 economie) à Paris-Orly. Quatre premières destinations ont été annoncées par Willie Walsh, qui a fait le déplacement lors d'une conférence de presse surprise donnée à Paris le mardi 28 novembre 2017 : le Canada, les Etats-Unis, la Guadeloupe et la Martinique. "C'est un jour nouveau et heureux pour Level et IAG", se réjouit le britannique.
Lire aussi : Level.com ouvrira une base à Paris en juillet 2018
Montréal sera ainsi desservie à compter du 2 juillet à raison de 3 vols par semaine pour un prix de 99 euros l'aller.
Viendront ensuite Pointe-à-Pitre (3 juillet, 4 vols par semaine), Fort-de-France (3 septembre, 3 vols semaine) et enfin New-York (Newark, 4 septembre, 4 vols par semaine). Pour des prix d'appels compris entre 99 et 129 euros. Tous les vols sont d'ores et déjà commercialisés sur level.com.
"Sur ces routes, vous ne trouverez pas moins cher ailleurs", assure le P-DG du groupe IAG.
C'est le temps qu'il aura fallu à Willie Walsh, l'emblématique patron du groupe IAG (British Airways, Aer Lingus, Iberia, Vueling), pour offrir une seconde base européenne à sa dernière-née : la low-cost long-courrier Level.
A partir de juillet 2018, cette dernière installera 2 Airbus A330-200 neufs (21 places premium, 293 economie) à Paris-Orly. Quatre premières destinations ont été annoncées par Willie Walsh, qui a fait le déplacement lors d'une conférence de presse surprise donnée à Paris le mardi 28 novembre 2017 : le Canada, les Etats-Unis, la Guadeloupe et la Martinique. "C'est un jour nouveau et heureux pour Level et IAG", se réjouit le britannique.
Lire aussi : Level.com ouvrira une base à Paris en juillet 2018
Montréal sera ainsi desservie à compter du 2 juillet à raison de 3 vols par semaine pour un prix de 99 euros l'aller.
Viendront ensuite Pointe-à-Pitre (3 juillet, 4 vols par semaine), Fort-de-France (3 septembre, 3 vols semaine) et enfin New-York (Newark, 4 septembre, 4 vols par semaine). Pour des prix d'appels compris entre 99 et 129 euros. Tous les vols sont d'ores et déjà commercialisés sur level.com.
"Sur ces routes, vous ne trouverez pas moins cher ailleurs", assure le P-DG du groupe IAG.
#Level arrivera à Paris-Orly en juillet 2018 d'après Willy Wash. les destinations : Montreal, Pointe-à-Pitre, Fort-de-France et New-York ! pic.twitter.com/mjIr2awr57
— Pierre Georges (@pierre_geo) 28 novembre 2017
La fin d'OpenSkies
Autre annonce faite par IAG à l'occasion de son lancement sur Paris : les vols Level seront assurés par les équipes de la compagnie française OpenSkies, établie à Orly depuis 2008. Après des mois de travail pour faire venir Level à Orly, la marque OpenSkies s'effacera progressivement au profit de Level d'ici la fin de l'été 2018.
"Il s'agit d'un changement de marque, d'avions et de business-model", explique Patrick Malval, directeur général d'OpenSkies, qui laissera par ailleurs sa place prochainement à son adjoint, Jean-François Morin.
"Notre structure va de fait grossir, nous prévoyons des recrutements d'ici l'été 2018", précise-t-il. On parle d'une quarantaine de nouvelles embauches françaises, principalement chez les PNC et PNT, qui viendront s'ajouter au quelque 170 personnes déjà employés par la compagnie à Orly.
Car la compagnie low-cost entend bien grandir sur Paris-Orly, où elle récupère le Certificat de Transporteur Aérien d'OpenSkies. "Au même titre que Barcelone, Orly est un hub de Vueling, permettant aux passagers de cette dernière de profiter de nos correspondance sur les vols Level depuis de nombreuses villes en Europe", indique Willie Walsh.
Lire aussi : Low-cost long-courrier : à peine née, Level vise Paris pour 2018
"Il s'agit d'un changement de marque, d'avions et de business-model", explique Patrick Malval, directeur général d'OpenSkies, qui laissera par ailleurs sa place prochainement à son adjoint, Jean-François Morin.
"Notre structure va de fait grossir, nous prévoyons des recrutements d'ici l'été 2018", précise-t-il. On parle d'une quarantaine de nouvelles embauches françaises, principalement chez les PNC et PNT, qui viendront s'ajouter au quelque 170 personnes déjà employés par la compagnie à Orly.
Car la compagnie low-cost entend bien grandir sur Paris-Orly, où elle récupère le Certificat de Transporteur Aérien d'OpenSkies. "Au même titre que Barcelone, Orly est un hub de Vueling, permettant aux passagers de cette dernière de profiter de nos correspondance sur les vols Level depuis de nombreuses villes en Europe", indique Willie Walsh.
Lire aussi : Low-cost long-courrier : à peine née, Level vise Paris pour 2018
Un succès déjà "phénoménal"
"Après le succès phénoménal que nous avons rencontré à Barcelone depuis notre lancement, nous attendons le même à Paris", explique le dirigeant britannique. "Nous allons stimuler la demande à Paris".
6 mois seulement après le vol inaugural de Level sur l'aéroport d'El Prat, les premiers chiffres dépassent toutes les espérances de la direction d'IAG, qui évoque les 90% de taux de remplissage. "La compagnie sera déjà profitable cette année", annonce fièrement le P-DG.
Le tout sans nuire aux autres vols du groupe. "Level est un modèle de low-cost à succès. A notre grande surprise, il n'y a eu aucun impact sur les autres vols IAG. Par exemple, sur la ligne vers Buenos-Aires, nous n'avons pas noté de baisse de trafic sur le vol Iberia depuis Madrid", nous explique Willie Walsh.
"Norwegian a montré qu'il y avait une clientèle pour le low-cost long-courrier. Nous allons maintenant prouver qu'on peut en faire de l'argent".
Il poursuit : "C'est la preuve que le low-cost long-courrier stimule une nouvelle demande, une nouvelle clientèle. Les gens vont continuer à voler avec les deux types de compagnies".
6 mois seulement après le vol inaugural de Level sur l'aéroport d'El Prat, les premiers chiffres dépassent toutes les espérances de la direction d'IAG, qui évoque les 90% de taux de remplissage. "La compagnie sera déjà profitable cette année", annonce fièrement le P-DG.
Le tout sans nuire aux autres vols du groupe. "Level est un modèle de low-cost à succès. A notre grande surprise, il n'y a eu aucun impact sur les autres vols IAG. Par exemple, sur la ligne vers Buenos-Aires, nous n'avons pas noté de baisse de trafic sur le vol Iberia depuis Madrid", nous explique Willie Walsh.
"Norwegian a montré qu'il y avait une clientèle pour le low-cost long-courrier. Nous allons maintenant prouver qu'on peut en faire de l'argent".
Il poursuit : "C'est la preuve que le low-cost long-courrier stimule une nouvelle demande, une nouvelle clientèle. Les gens vont continuer à voler avec les deux types de compagnies".
"Ce n'est qu'un début"
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Et à en croire le dirigeant, cette expansion "n'est qu'un début". "Car ce qui a marché à Barcelone, va marcher à Paris, puis ailleurs". Car Level ambitionne d'abord d'accroître sa flotte jusqu'à 30 avions.
Par des nouvelles ouvertures, comme Boston depuis Barcelone prévu pour mars 2018, ou des joint-ventures, la compagnie compte ensuite continuer le développement de son réseau depuis Paris.
L'Amérique du sud serait "évidemment et naturellement la prochaine étape", d'après la direction, qui explique pouvoir compter sur la coopération du groupe Aéroports de Paris (ADP)
Enfin, Level songe déjà à une nouvelle base en Europe. Rome aurait déjà la préférence du groupe IAG.
Air France, qui s'apprête à lancer Joon dans quelques jours, et autres XL Airways et Corsair, ont donc de quoi s'inquiéter face à IAG. "Les modèles hybrides comme Joon ne sont pas de bonnes idées", ne se prive pas de lancer Willie Walsh. Avant de glisser, malicieusement : "je ne suis pas sûr de ce que nos concurrents sont en train de faire".
Par des nouvelles ouvertures, comme Boston depuis Barcelone prévu pour mars 2018, ou des joint-ventures, la compagnie compte ensuite continuer le développement de son réseau depuis Paris.
L'Amérique du sud serait "évidemment et naturellement la prochaine étape", d'après la direction, qui explique pouvoir compter sur la coopération du groupe Aéroports de Paris (ADP)
Enfin, Level songe déjà à une nouvelle base en Europe. Rome aurait déjà la préférence du groupe IAG.
Air France, qui s'apprête à lancer Joon dans quelques jours, et autres XL Airways et Corsair, ont donc de quoi s'inquiéter face à IAG. "Les modèles hybrides comme Joon ne sont pas de bonnes idées", ne se prive pas de lancer Willie Walsh. Avant de glisser, malicieusement : "je ne suis pas sûr de ce que nos concurrents sont en train de faire".