La liste sera consultable dans tous les lieux où les passagers sont susceptibles d'acheter un billet d'avion. Les agences de voyages, click ou mortar, seront donc en première ligne.
De plus, les vendeurs de billets seront obligés d'informer les passagers sur la compagnie avec laquelle ils vont voyager. Fini les brochures avec la mention "vol spécial".
Le nouveau réglement pourrait déboucher sur la publication d'une première liste « dès février-mars 2006 », a précisé Stefaan De Rynck, porte-parole du commissaire européen aux transports Jacques Barrot.
Les ministres, qui partagent le pouvoir décisionnel sur ce texte avec le parlement européen, doivent encore donner un ultime feu vert début décembre.
Réticences européennes vaincues
« Les passagers bénéficieront de la même protection, quel que soit l'aéroport qu'ils empruntent dans l'Union européenne. L'Europe est en marche vers un renforcement de la sécurité aérienne», s'est félicitée la Française Christine de Veyrac, rapporteuse du texte.
Le principe d'une liste noire européenne n'était pas acquis d'avance. Quand elle avait mis sur la table en février la proposition, la Commission européenne s'était auto-censurée.
Elle proposait de publier une liste simplement compilée des interdictions de vols en vigueur dans les 25. La Commission tablait sur la réticence des Etats membres à déléguer leurs pouvoirs en matière d'autorisation de vols.
Dans un premier temps hostiles à l'idée d'une liste fondée sur des critères communs, les 25 ont fini par changer d'avis suite aux catastrophes aériennes de l'été.
De plus, les vendeurs de billets seront obligés d'informer les passagers sur la compagnie avec laquelle ils vont voyager. Fini les brochures avec la mention "vol spécial".
Le nouveau réglement pourrait déboucher sur la publication d'une première liste « dès février-mars 2006 », a précisé Stefaan De Rynck, porte-parole du commissaire européen aux transports Jacques Barrot.
Les ministres, qui partagent le pouvoir décisionnel sur ce texte avec le parlement européen, doivent encore donner un ultime feu vert début décembre.
Réticences européennes vaincues
« Les passagers bénéficieront de la même protection, quel que soit l'aéroport qu'ils empruntent dans l'Union européenne. L'Europe est en marche vers un renforcement de la sécurité aérienne», s'est félicitée la Française Christine de Veyrac, rapporteuse du texte.
Le principe d'une liste noire européenne n'était pas acquis d'avance. Quand elle avait mis sur la table en février la proposition, la Commission européenne s'était auto-censurée.
Elle proposait de publier une liste simplement compilée des interdictions de vols en vigueur dans les 25. La Commission tablait sur la réticence des Etats membres à déléguer leurs pouvoirs en matière d'autorisation de vols.
Dans un premier temps hostiles à l'idée d'une liste fondée sur des critères communs, les 25 ont fini par changer d'avis suite aux catastrophes aériennes de l'été.