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Low cost : Ryanair dénonce l'acharnement de la Commission Européenne

La compagnie s'oppose à une nouvelle directive européenne


En tournée européenne afin de plaider leur cause, les dirigeants de Ryanair ont fait escale à Marseille, mercredi 9 mai 2012. Le temps pour Michael Cawley, directeur adjoint de la compagnie et Jonathan Brisy, responsable des ventes France et Belgique, de taper sur la Commission Européenne.


Rédigé par le Mercredi 9 Mai 2012

L'avenir des aéroports régionaux est-il menacé ?

Pour les dirigeants de Ryanair, l'acharnement de la Commission Européenne contre les compagnies low cost pourrait à terme provoquer la réduction des lignes, voire la fermeture de certains petits aéroports français.

De passage à Marseille, à l'occasion d'une tournée européenne au sujet de l'ouverture de 18 enquêtes par la Commission Européenne sur des « aides d'état », Michael Cawley, directeur adjoint de la compagnie et Jonathan Brisy, responsable des ventes France et Belgique, ont dénoncé la « vendetta » de la Commission contre les accords dans les aéroports low cost.

En France, ces dossiers, qui touchent les aéroports de Marseille, Nîmes, Carcassonne, La Rochelle, Pau et Angoulême, pourraient menacer 15 000 emplois directs et indirects, pour un trafic de 15 millions de passagers par an, selon Ryanair.

Une menace bien plus grande pour la low cost

Michael Cawley, directeur adjoint de Ryanair - DR : A.B.
Michael Cawley, directeur adjoint de Ryanair - DR : A.B.
Mais Michael Cawley ne s'est pas contenté d'évoquer ces enquêtes, « qui pourraient avoir des répercussions négatives » sur les aéroports régionaux.

Bien plus inquiétant, le projet de nouvelle directive européenne visant à remplacer le principe MEIP (Market Investor Principle / Principe de l'investisseur en économie de marché) par un système « où les taxes imposées aux compagnies dans les aéroports publics seraient uniformisées et où ces derniers ne pourraient plus concurrencer les aéroports privés ».

Conséquence : en perdant les avantages accordés dans les terminaux low cost, Ryanair se verrait contraint d’augmenter ses tarifs et ses frais, menant à une réduction du nombre de passagers, de lignes et d'emplois.

Mais aussi, pour certains aéroports, où il constitue la quasi-totalité du trafic, une fermeture définitive.

« Si ces nouvelles directives s'appliquent, le tarif moyen qui est de 40 euros à Marseille, pourrait passer à 60 euros, empêchant la compagnie de garantir la croissance du trafic », a précisé Michael Cawley.

En attendant la décision de la mise en œuvre de ces directives, probablement début 2013, la compagnie low cost songe à faire appel devant la cour de justice européenne.


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Commentaires

1.Posté par Serge le 11/05/2012 12:07 | Alerter
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Ce qui est navrant chez Ryanair c'est leur constance au chantage. C'est insupportable. Que cette compagnie arrête de se plaindre. Elle ne verse aucun charge sociale sur ses équipagnes basés pour la plupart en Irlande!! Si par bonheur les conseils régionaux ou autres autorités arrêtent leurs subventions qu'ils augmentent le prix du siège et qu'ils assument leur métier!!

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