"La seule chose qui ne changera pas, ce sera nos tarifs bas", explique Kenny Jacobs, directeur marketing de Ryanair... © DR Ryanair
En fin de semaine dernière, Ryanair a jeté, l'air de rien, un nouveau pavé dans la mare des compagnies low cost.
Car après 23 années passées à se concentrer sur les vols directs, la reine des compagnies à coûts réduits a annoncé qu'elle allait se lancer, dès ce mois d'avril, sur les vols avec correspondance.
"Il n'y a rien d'étonnant à cela", décrypte Jean-Louis Baroux, ancien président d'APG. "Mais à court terme, peut-être d'ici 2 ou 3 ans, cette stratégie va absolument tout changer dans le ciel européen sur les courts et moyens-courriers".
Car après 23 années passées à se concentrer sur les vols directs, la reine des compagnies à coûts réduits a annoncé qu'elle allait se lancer, dès ce mois d'avril, sur les vols avec correspondance.
"Il n'y a rien d'étonnant à cela", décrypte Jean-Louis Baroux, ancien président d'APG. "Mais à court terme, peut-être d'ici 2 ou 3 ans, cette stratégie va absolument tout changer dans le ciel européen sur les courts et moyens-courriers".
La fin du low cost point à point
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Avec la quatrième version de son plan d'amélioration de son service, baptisé "Always getting better" (AGB), la compagnie se lance en fait indirectement sur le long-courrier, et notamment sur les vols transatlantiques.
Comment ? En se rapprochant de certains de ses concurrents directs comme Norwegian ou son compatriote Aer Lingus, compagnies qui proposent déjà des vols vers les Etats-Unis.
Les premiers vols low cost vendus avec correspondance seront mis en place dès la fin du mois d'avril 2017, initialement à partir de l'aéroport de Rome-Fiumicino, mais avec un déploiement à d'autres villes qui sera annoncé très prochainement, explique la compagnie dans un communiqué en date du 6 avril 2017.
Via les bases de Dublin, Cork ou Shannon, Ryanair acheminera ainsi ses passagers vers les Etats-Unis depuis toute l'Europe.
D'après les premières estimations, l'offre devrait se déployer complètement dès le mois de septembre pour un prix d'appel avoisinant les 69 euros. Une somme à laquelle il faudrait ajouter environ 19 euros pour rejoindre la capitale irlandaise depuis Beauvais.
Plus concrètement Ryanair acheminerait, via ses vols directs, les passagers jusqu'en Irlande, d'où ils rejoindront les Etats-Unis sur des vols Norwegian et Aer Lingus. Une situation de rapprochement des trois compagnies low cost complètement inédite en Europe.
Comment ? En se rapprochant de certains de ses concurrents directs comme Norwegian ou son compatriote Aer Lingus, compagnies qui proposent déjà des vols vers les Etats-Unis.
Les premiers vols low cost vendus avec correspondance seront mis en place dès la fin du mois d'avril 2017, initialement à partir de l'aéroport de Rome-Fiumicino, mais avec un déploiement à d'autres villes qui sera annoncé très prochainement, explique la compagnie dans un communiqué en date du 6 avril 2017.
Via les bases de Dublin, Cork ou Shannon, Ryanair acheminera ainsi ses passagers vers les Etats-Unis depuis toute l'Europe.
D'après les premières estimations, l'offre devrait se déployer complètement dès le mois de septembre pour un prix d'appel avoisinant les 69 euros. Une somme à laquelle il faudrait ajouter environ 19 euros pour rejoindre la capitale irlandaise depuis Beauvais.
Plus concrètement Ryanair acheminerait, via ses vols directs, les passagers jusqu'en Irlande, d'où ils rejoindront les Etats-Unis sur des vols Norwegian et Aer Lingus. Une situation de rapprochement des trois compagnies low cost complètement inédite en Europe.
Vers des accords avec les compagnies traditionnelles ?
Plus surprenant, dans une récente interview, le directeur marketing de Ryanair, Kenny Jacobs, explique que des partenariats avec de grandes compagnies aériennes régulières sont actuellement en discussion.
Si les formes de ces alliances restent évidemment encore floues, Kenny Jacobs a d'ores et déjà affirmé envisager des rapprochements avec British Airways, Iberia, Vueling, ou bien encore Lufthansa ou Air France-KLM.
Un projet que notre compagnie nationale, contactée, se refuse pour l'instant à commenter.
"Aux Etats-Unis, ce système existe depuis des années, mais en Europe, c'est une nouveauté de voir des low cost collaborer avec des compagnies traditionnelles", explique Kerry Jacobs, interrogé par le quotidien The Irish Independent.
Des solutions hybrides qui devraient bientôt paraître normales, d'après Jean-Louis Baroux. "A terme, il est inévitable pour les grandes compagnies traditionnelles de s'allier avec les low cost", estime-t-il. Il ajoute : "pour alimenter leurs hubs, ça leur coûtera infiniment moins cher".
L'objectif de Ryanair : créer des connexions long-courrier avec d'autres compagnies aériennes tierces d'ici la fin de l'été, et utiliser ses vingts ans de stratégies sur le point à point pour s'ouvrir à plus de destinations.
"Nous prévoyons aussi de vendre des vols exploités par d'autres compagnies aériennes sur Ryanair.com", ajoute un communiqué. "Mais bien que nous continuions à innover, la seule chose qui ne changera pas, ce seront nos tarifs bas", précise Kenny Jacobs.
Celle qui est devenue en 2016 la première compagnie aérienne européenne, transportant 120 millions de passagers, vient en outre de présenter des résultats de trafic en hausse de 10% sur les deux mois de février et de mars 2017. Avec un taux de remplissage toujours aussi élevé, atteignant les 94%.
Si les formes de ces alliances restent évidemment encore floues, Kenny Jacobs a d'ores et déjà affirmé envisager des rapprochements avec British Airways, Iberia, Vueling, ou bien encore Lufthansa ou Air France-KLM.
Un projet que notre compagnie nationale, contactée, se refuse pour l'instant à commenter.
"Aux Etats-Unis, ce système existe depuis des années, mais en Europe, c'est une nouveauté de voir des low cost collaborer avec des compagnies traditionnelles", explique Kerry Jacobs, interrogé par le quotidien The Irish Independent.
Des solutions hybrides qui devraient bientôt paraître normales, d'après Jean-Louis Baroux. "A terme, il est inévitable pour les grandes compagnies traditionnelles de s'allier avec les low cost", estime-t-il. Il ajoute : "pour alimenter leurs hubs, ça leur coûtera infiniment moins cher".
L'objectif de Ryanair : créer des connexions long-courrier avec d'autres compagnies aériennes tierces d'ici la fin de l'été, et utiliser ses vingts ans de stratégies sur le point à point pour s'ouvrir à plus de destinations.
"Nous prévoyons aussi de vendre des vols exploités par d'autres compagnies aériennes sur Ryanair.com", ajoute un communiqué. "Mais bien que nous continuions à innover, la seule chose qui ne changera pas, ce seront nos tarifs bas", précise Kenny Jacobs.
Celle qui est devenue en 2016 la première compagnie aérienne européenne, transportant 120 millions de passagers, vient en outre de présenter des résultats de trafic en hausse de 10% sur les deux mois de février et de mars 2017. Avec un taux de remplissage toujours aussi élevé, atteignant les 94%.