Le baptême de la Premium Economy a eu lieu, mercredi 8 octobre 2014, lors d'un vol Francfort-Washington - Photo : Gregor Schläger
Il n'est pas toujours aisé de faire l'arbitrage entre le confort et le prix lorsqu'on achète un billet d'avion.
Fort heureusement, certaines compagnies proposent depuis de nombreuses années une alternative : la classe Premium Economy.
La compagnie allemande Lufthansa vient de se lancer sur ce marché, même si les plans étaient dans les cartons depuis près de dix ans.
Mais elle a préféré attendre l'upgrade de sa cabine business en 2012, avec l'arrivé d'un lit full flat, pour réellement marquer la différence avec l'économie classique et cibler de nouveaux prospects.
"Près de 40% de nos concurrents proposent une Premium. Mais notre produit se distingue vraiment en terme de qualité" assure Jens Bischof, responsable des ventes et du marketing.
Lufthansa a commandé 3 600 sièges pour équiper plus de 100 appareils long-courriers d'ici l'été 2015.
L'ensemble de la flotte des Boeing 747 sera équipée au 1er décembre. Viendra ensuite le tour des Airbus.
La compagnie souhaite ainsi séduire près de 1,5 million de passagers et les premières réservations s'annoncent déjà excellentes.
La direction ne semble pas craindre une fuite de sa clientèle business vers cette nouvelle classe intermédiaire.
"Je pense qu'il y a beaucoup plus de potentiel de sur-classement depuis l'économie classique" assure Jens Bischof.
Il espère également séduire les hommes d'affaires qui ne voyageaient pas encore avec elle, faute de budget suffisant.
Fort heureusement, certaines compagnies proposent depuis de nombreuses années une alternative : la classe Premium Economy.
La compagnie allemande Lufthansa vient de se lancer sur ce marché, même si les plans étaient dans les cartons depuis près de dix ans.
Mais elle a préféré attendre l'upgrade de sa cabine business en 2012, avec l'arrivé d'un lit full flat, pour réellement marquer la différence avec l'économie classique et cibler de nouveaux prospects.
"Près de 40% de nos concurrents proposent une Premium. Mais notre produit se distingue vraiment en terme de qualité" assure Jens Bischof, responsable des ventes et du marketing.
Lufthansa a commandé 3 600 sièges pour équiper plus de 100 appareils long-courriers d'ici l'été 2015.
L'ensemble de la flotte des Boeing 747 sera équipée au 1er décembre. Viendra ensuite le tour des Airbus.
La compagnie souhaite ainsi séduire près de 1,5 million de passagers et les premières réservations s'annoncent déjà excellentes.
La direction ne semble pas craindre une fuite de sa clientèle business vers cette nouvelle classe intermédiaire.
"Je pense qu'il y a beaucoup plus de potentiel de sur-classement depuis l'économie classique" assure Jens Bischof.
Il espère également séduire les hommes d'affaires qui ne voyageaient pas encore avec elle, faute de budget suffisant.
Des sièges plus larges et plus confortables
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Le baptême de cette Premium Economy a eu lieu, mercredi 8 octobre 2014, lors d'un vol Francfort-Washington à bord d'un Boeing 747-8, configuré en trois rangées 2-4-2 sièges, soit 31 places.
Selon les appareils, la Premium comptera entre 21 et 52 sièges.
Ici, les quatre rangées sont situées à l'avant de l'économie classique, sans toutefois être séparées par un rideau, comme pour la cabine affaires.
Le fauteuil se distingue par sa couleur grise, son appui-tête réglable et ses finitions en cuir de bonne qualité.
S'il est à peine plus large que l'économie classique (seulement un pouce de différence), il s'incline en revanche de 9 degrés supplémentaires (130° contre 121°).
La distance entre les deux sièges est également beaucoup plus importante : 38 pouces contre 31.
Quelques centimètres qui font la différence pendant les huit heures de vol et qui peuvent justifier les 600 euros supplémentaires à débourser pour le billet Premium.
Les fauteuils sont équipés de repose-pieds réglables en hauteur, vraiment très agréables en long courrier.
Chaque place dispose de son propre accoudoir dans lequel est rangé la tablette du repas. Fini les bagarres de coude avec son voisin.
Selon les appareils, la Premium comptera entre 21 et 52 sièges.
Ici, les quatre rangées sont situées à l'avant de l'économie classique, sans toutefois être séparées par un rideau, comme pour la cabine affaires.
Le fauteuil se distingue par sa couleur grise, son appui-tête réglable et ses finitions en cuir de bonne qualité.
S'il est à peine plus large que l'économie classique (seulement un pouce de différence), il s'incline en revanche de 9 degrés supplémentaires (130° contre 121°).
La distance entre les deux sièges est également beaucoup plus importante : 38 pouces contre 31.
Quelques centimètres qui font la différence pendant les huit heures de vol et qui peuvent justifier les 600 euros supplémentaires à débourser pour le billet Premium.
Les fauteuils sont équipés de repose-pieds réglables en hauteur, vraiment très agréables en long courrier.
Chaque place dispose de son propre accoudoir dans lequel est rangé la tablette du repas. Fini les bagarres de coude avec son voisin.
Un service plus attentionné
Un jus apéritif avant le décollage, une serviette chaude avant le repas, une bouteille d'eau dans le siège, une trousse de toilette avec brosse à dents, des bouchons d'oreilles et des chaussettes : la classe Premium se distingue avant tout par ses attentions et son service aux passagers.
En revanche, le repas est similaire à celui de l'économie classique, sauf qu'il est servi dans de la vaisselle en porcelaine.
Les passagers choisissent (dans un menu non traduit en français) entre un plat de pâtes bolognaise aux légumes ou du bœuf sauce chili, ainsi qu'entre plusieurs références de vins et d'alcools.
Pour se divertir, le programme est également commun au reste de la cabine, mais l'écran est plus large : 12 pouces contre 9 pouces.
On trouvera une centaine de films dont certaines nouveautés récentes comme Yves Saint Laurent, Grâce de Monaco, ou la Planète des Singes.
Mais les passagers peuvent aussi travailler ou regarder un film sur leur propre ordinateur à brancher sur le siège. (Une prise tous les deux sièges en économie classique).
Le wifi est aussi installé à bord. Il en coûtera 9 euros pour une heure de connexion et 14 euros pour 4 heures.
Malheureusement, le jour de notre test, cette connexion n'a jamais fonctionné.
Une légère déception néanmoins insuffisante pour gâcher l'expérience d'un vol particulièrement agréable.
En revanche, le repas est similaire à celui de l'économie classique, sauf qu'il est servi dans de la vaisselle en porcelaine.
Les passagers choisissent (dans un menu non traduit en français) entre un plat de pâtes bolognaise aux légumes ou du bœuf sauce chili, ainsi qu'entre plusieurs références de vins et d'alcools.
Pour se divertir, le programme est également commun au reste de la cabine, mais l'écran est plus large : 12 pouces contre 9 pouces.
On trouvera une centaine de films dont certaines nouveautés récentes comme Yves Saint Laurent, Grâce de Monaco, ou la Planète des Singes.
Mais les passagers peuvent aussi travailler ou regarder un film sur leur propre ordinateur à brancher sur le siège. (Une prise tous les deux sièges en économie classique).
Le wifi est aussi installé à bord. Il en coûtera 9 euros pour une heure de connexion et 14 euros pour 4 heures.
Malheureusement, le jour de notre test, cette connexion n'a jamais fonctionné.
Une légère déception néanmoins insuffisante pour gâcher l'expérience d'un vol particulièrement agréable.