Le réseau point à point de Lufthansa va subir une cure d’amaigrissement des coûts d’exploitation, dont le premier chapitre accompagne la mise en place des 39 lignes - DR
Oliver Wagner est le vice-président en charge des « direct services » chez Lufthansa, traduisez des lignes point à point au départ des aéroports allemands, sauf des hubs de Francfort et Munich.
Il est aussi membre du conseil d’administration de Germanwings, la filiale low cost du groupe. C'est l'homme en charge d'une petite révolution.
Le réseau point à point va en effet subir une cure d’amaigrissement des coûts d’exploitation, dont le premier chapitre accompagne la mise en place des 39 lignes, dont 32 nouvelles à l’aéroport Brandenburg de Berlin.
Un modèle qui s’inspire du low cost avec un PNC externalisé et donc moins cher. Les 210 PNC qui seront attachés à l’aéroport berlinois ne travailleront pas sous contrat Lufthansa mais seront recrutés par l’agence Aviation Power, fondée par Manpower et Lufthansa Technik.
Il est aussi membre du conseil d’administration de Germanwings, la filiale low cost du groupe. C'est l'homme en charge d'une petite révolution.
Le réseau point à point va en effet subir une cure d’amaigrissement des coûts d’exploitation, dont le premier chapitre accompagne la mise en place des 39 lignes, dont 32 nouvelles à l’aéroport Brandenburg de Berlin.
Un modèle qui s’inspire du low cost avec un PNC externalisé et donc moins cher. Les 210 PNC qui seront attachés à l’aéroport berlinois ne travailleront pas sous contrat Lufthansa mais seront recrutés par l’agence Aviation Power, fondée par Manpower et Lufthansa Technik.
Gagner 40% sur les coûts salariaux
Oliver Wagner est le vice-président en charge des « direct services » chez Lufthansa - DR : G.B.
Si le salaire de base du personnel berlinois sera équivalent à celui des PNC de Lufthansa, il n’y aura, en revanche, ni contribution retraite, ni contribution santé.
Par ailleurs, le nombre d’heures de vols sera de 10% supérieur à celui des PNC intégrés de LH. Les pilotes resteront au sein de Lufthansa mais ils auront à voler deux heures de plus pour la même rémunération.
Oliver Wagner ne cache pas que l’objectif de la compagnie allemande est d’étendre cette externalisation des PNC à l’ensemble des lignes point à point qu’elle exploite, avec une flotte de 65 appareils depuis les aéroports allemands, hormis Francfort et Munich - et ce, dans un délai d’un à deux ans.
La compagnie allemande compte ainsi gagner 40% sur les coûts salariaux et espérer retrouver une exploitation à l’équilibre.
Par ailleurs, le nombre d’heures de vols sera de 10% supérieur à celui des PNC intégrés de LH. Les pilotes resteront au sein de Lufthansa mais ils auront à voler deux heures de plus pour la même rémunération.
Oliver Wagner ne cache pas que l’objectif de la compagnie allemande est d’étendre cette externalisation des PNC à l’ensemble des lignes point à point qu’elle exploite, avec une flotte de 65 appareils depuis les aéroports allemands, hormis Francfort et Munich - et ce, dans un délai d’un à deux ans.
La compagnie allemande compte ainsi gagner 40% sur les coûts salariaux et espérer retrouver une exploitation à l’équilibre.
Un rapprochement des compagnies sur le court courrier
La compagnie allemande entend également décider de l’intégration plus poussée de Germanwings au sein de l’activité de Lufthansa.
D’ores et déjà, Germanwings exploite tous les vols au départ de Stuttgart. Ses vols sont dans les GDS sous numéro LH et le programme de fidélité miles &more est désormais accepté par Germanwings.
« Les modèles du court courrier des compagnies traditionnelles et des compagnies low cost se rapprochent. Alors, quel est l’intérêt de maintenir deux marques ? », s’interroge Oliver Wagner.
Toujours est-il que la nouvelle structure de travail du court courrier n’a pas été approuvée par les syndicats allemands.
Le groupe allemand vient déjà d'annoncer la suppression de 3500 postes administratifs. Difficile à imaginer qu'une nouvelle vague de départs liée au surreffectif des PNC soit accueillie sans broncher par les représentants du personnel.
Lufthansa n’a cessé de répéter que sa perte de 13 millions d’euros l’année dernière était liée aux pertes enregistrées par ses filiales BMI et Austrian.
Depuis, BMI est passée chez BA et Austrian va faire passer 80% de son personnel sous conditions Tyrolean, nettement moins avantageuses.
Mais les 381 millions de pertes opérationnelles annoncées cette semaine pour le seul premier trimestre 2012 changent la donne.
D’ores et déjà, Germanwings exploite tous les vols au départ de Stuttgart. Ses vols sont dans les GDS sous numéro LH et le programme de fidélité miles &more est désormais accepté par Germanwings.
« Les modèles du court courrier des compagnies traditionnelles et des compagnies low cost se rapprochent. Alors, quel est l’intérêt de maintenir deux marques ? », s’interroge Oliver Wagner.
Toujours est-il que la nouvelle structure de travail du court courrier n’a pas été approuvée par les syndicats allemands.
Le groupe allemand vient déjà d'annoncer la suppression de 3500 postes administratifs. Difficile à imaginer qu'une nouvelle vague de départs liée au surreffectif des PNC soit accueillie sans broncher par les représentants du personnel.
Lufthansa n’a cessé de répéter que sa perte de 13 millions d’euros l’année dernière était liée aux pertes enregistrées par ses filiales BMI et Austrian.
Depuis, BMI est passée chez BA et Austrian va faire passer 80% de son personnel sous conditions Tyrolean, nettement moins avantageuses.
Mais les 381 millions de pertes opérationnelles annoncées cette semaine pour le seul premier trimestre 2012 changent la donne.