Les compagnies du groupe Lufthansa (incluant Austrian Airlines, Brussels Airlines et Swiss) ont augmenté leur présence à Lyon de 10% l’année dernière avec 900 000 passagers./photo JDL
L’aéroport de Lyon fait-il partie des projets retenus dans la nouvelle organisation que la compagnie en difficulté va mettre en place ?
La question que se posent les dirigeants de l’aéroport reste sans réponse, pour l’instant. Le groupe Lufthansa lui, ne s'en pose pas : son activité a grimpé de 10% en 2011 et il compte faire de même en 2012.
Le plan d’une mise en place d’un hub secondaire à Lyon par Air France semble avoir été mis en sommeil. Certes, Air France est toujours l’utilisateur principal de la plate-forme mais sa présence est passée de 55% en 2011 à 40% en 2012.
La cause de cette baisse vient principalement de la création des bases de province de Marseille, Nice et Toulouse qui ont provoqué le départ d’un certain nombre d’A 319 et 320 qui assuraient les vols régionaux au départ de Lyon vers ces bases.
Résultat, ils ont été remplacés par des jets d’une capacité moindre des filiales régionales.
« Le problème, explique Alain Favier, l’un des dirigeants de la plate-forme, c’est qu’Air France ne nous donne aucune indication sur sa stratégie future à Lyon.
Y-a-t-il encore la volonté d’y gérer un hub secondaire ou bien toute la force de frappe sera-t-elle concentrée sur CDG ? On aimerait bien savoir! ».
La question que se posent les dirigeants de l’aéroport reste sans réponse, pour l’instant. Le groupe Lufthansa lui, ne s'en pose pas : son activité a grimpé de 10% en 2011 et il compte faire de même en 2012.
Le plan d’une mise en place d’un hub secondaire à Lyon par Air France semble avoir été mis en sommeil. Certes, Air France est toujours l’utilisateur principal de la plate-forme mais sa présence est passée de 55% en 2011 à 40% en 2012.
La cause de cette baisse vient principalement de la création des bases de province de Marseille, Nice et Toulouse qui ont provoqué le départ d’un certain nombre d’A 319 et 320 qui assuraient les vols régionaux au départ de Lyon vers ces bases.
Résultat, ils ont été remplacés par des jets d’une capacité moindre des filiales régionales.
« Le problème, explique Alain Favier, l’un des dirigeants de la plate-forme, c’est qu’Air France ne nous donne aucune indication sur sa stratégie future à Lyon.
Y-a-t-il encore la volonté d’y gérer un hub secondaire ou bien toute la force de frappe sera-t-elle concentrée sur CDG ? On aimerait bien savoir! ».
Star Alliance représente désormais 15% de l’activité de Lyon
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Car même Transavia la joue modeste à Lyon, avec deux vols à l’année sur Tunis et Djerba et un saisonnier sur Heraklion.
Pendant ce temps, les compagnies concurrentes d’Air France sont en croissance. Easyjet avec 1,9 millions de passagers représente 19% de l’activité.
D’autres low cost y sont implantées durablement comme Air Arabia Maroc, Jet4you ou encore Vueling avec la desserte de Barcelone et de Palma.
Les compagnies du groupe Lufthansa (incluant Austrian Airlines, Brussels Airlines et Swiss) ont augmenté leur présence de 10% l’année dernière avec 900 000 passagers.
« La plate-forme de Lyon représente 20% de l’ensemble des passagers de Lufthansa en France », explique Steffen Weinstok, le directeur France et Benelux de la compagnie allemande.
Et avec les cinq vols hebdomadaires que Lufthansa met en place à partir du 3 juin entre Lyon et Berlin, le cap du million de passagers sera dépassé cette année.
La stratégie d’une politique commune vers le réseau africain via les hubs de Bruxelles, Zurich et Francfort a été particulièrement porteuse à Lyon.
« Nous avons connu une hausse de 37% sur le réseau Afrique à Lyon », explique Thadée Nowracki, le directeur France de Brussels Airlines.
La Star Alliance avec les deux quotidiens de Turkish Airlines mais également les vols de Tap Air Portugal et ceux de SAS représente désormais 15% de l’activité de Lyon.
Une part qui est appelée à croître avec l’ouverture des vols sur Berlin par Lufthansa, sa septième destination au départ de Lyon.
Pendant ce temps, les compagnies concurrentes d’Air France sont en croissance. Easyjet avec 1,9 millions de passagers représente 19% de l’activité.
D’autres low cost y sont implantées durablement comme Air Arabia Maroc, Jet4you ou encore Vueling avec la desserte de Barcelone et de Palma.
Les compagnies du groupe Lufthansa (incluant Austrian Airlines, Brussels Airlines et Swiss) ont augmenté leur présence de 10% l’année dernière avec 900 000 passagers.
« La plate-forme de Lyon représente 20% de l’ensemble des passagers de Lufthansa en France », explique Steffen Weinstok, le directeur France et Benelux de la compagnie allemande.
Et avec les cinq vols hebdomadaires que Lufthansa met en place à partir du 3 juin entre Lyon et Berlin, le cap du million de passagers sera dépassé cette année.
La stratégie d’une politique commune vers le réseau africain via les hubs de Bruxelles, Zurich et Francfort a été particulièrement porteuse à Lyon.
« Nous avons connu une hausse de 37% sur le réseau Afrique à Lyon », explique Thadée Nowracki, le directeur France de Brussels Airlines.
La Star Alliance avec les deux quotidiens de Turkish Airlines mais également les vols de Tap Air Portugal et ceux de SAS représente désormais 15% de l’activité de Lyon.
Une part qui est appelée à croître avec l’ouverture des vols sur Berlin par Lufthansa, sa septième destination au départ de Lyon.