Gianni Onorato (P-DG de MSC Croisière), Giuseppe Bono (P-DG de Fincantieri) et Pierfrancesco Vago ( directeur exécutif de MSC Croisières) lors de la livraison du MSC Seaside - Crédit photo : MSC Croisières
Actuellement 4e compagnie de croisières au monde, MSC Croisières souhaite grignoter des parts de marchés à ses concurrentes, pour se rapprocher et dépasser à terme le trio mondial.
Et pour cela les Italiens, réunis autour de la famille Aponte propriétaire du groupe, ont établi une stratégie sur 10 ans. Le plan est simple en une décennie, plus de 10 milliards d'euros seront investis, pour une livraison totale de 10 bateaux.
De l'aveu même du président executif du groupe, Pierfrancesco Vago " nous voulons doubler le nombre de clients d'ici à 2020. A terme ce sont plus de 5 millions de personnes qui voyageront avec nous chaque année." Pour rappel, en 2017 ils seront 2 millions.
Pour atteindre cette objectif, l'unique proposition de bateaux toujours plus beaux, plus grands, plus gros n'est pas la seule réponse apporter à cette ambition.
Et pour cela les Italiens, réunis autour de la famille Aponte propriétaire du groupe, ont établi une stratégie sur 10 ans. Le plan est simple en une décennie, plus de 10 milliards d'euros seront investis, pour une livraison totale de 10 bateaux.
De l'aveu même du président executif du groupe, Pierfrancesco Vago " nous voulons doubler le nombre de clients d'ici à 2020. A terme ce sont plus de 5 millions de personnes qui voyageront avec nous chaque année." Pour rappel, en 2017 ils seront 2 millions.
Pour atteindre cette objectif, l'unique proposition de bateaux toujours plus beaux, plus grands, plus gros n'est pas la seule réponse apporter à cette ambition.
Conquérir le marché US, comme leitmotiv
Autres articles
-
En Martinique, la saison des croisières est lancée
-
Croisière : malgré des prix en hausse, l’engouement est bien là !🔑
-
MSC Croisières « pleinement engagée » vers « l’objectif zéro émission » en 2050
-
MSC Croisières : « 2024 a révélé le rapport qualité-prix de nos produits » 🔑
-
MSC Croisières France : Gianluca Martini nommé directeur des opérations et du développement commercial
"Dans les années 1980, les Américains ont révolutionné le monde de la croisière. Aujourd'hui, l'Europe va exporter son modèle aux USA, grâce à MSC Croisières" s'enthousiasme Patrick Pourbaix, le directeur général France, Belgique et Luxembourg de MSC Croisières.
Pour cette conquête d'un marché mature, comptabilisant 13 millions de croisiéristes annuellement, la compagnie va positionner le MSC Seaside à Miami à partir de décembre 2017.
"Cette nouvelle doit montrer le savoir-faire italien, que ce soit avec le design extérieur comme intérieur, ou la gastronomie avec notre premier bistrot français" explique Pierfrancesco Vago.
Ce n'est pas tout puisque 5 navires seront positionnés sur les quais américains d'ici à 2026, et un nouveau concept de réserve sur une île privée verra le jour à l'automne 2019, au large de Miami.
"L'Ocean Cay MSC Marine Reserve" façonnée par la compagnie italienne, et à destination exclusivement de sa clientèle, permettra à MSC Croisières de proposer une destination unique aux Bahamas, dans une faune et une flore protégées.
La stratégie ne s'arrête pas seulement à la clientèle américaine, la conquête se veut globale.
Pour cette conquête d'un marché mature, comptabilisant 13 millions de croisiéristes annuellement, la compagnie va positionner le MSC Seaside à Miami à partir de décembre 2017.
"Cette nouvelle doit montrer le savoir-faire italien, que ce soit avec le design extérieur comme intérieur, ou la gastronomie avec notre premier bistrot français" explique Pierfrancesco Vago.
Ce n'est pas tout puisque 5 navires seront positionnés sur les quais américains d'ici à 2026, et un nouveau concept de réserve sur une île privée verra le jour à l'automne 2019, au large de Miami.
"L'Ocean Cay MSC Marine Reserve" façonnée par la compagnie italienne, et à destination exclusivement de sa clientèle, permettra à MSC Croisières de proposer une destination unique aux Bahamas, dans une faune et une flore protégées.
La stratégie ne s'arrête pas seulement à la clientèle américaine, la conquête se veut globale.
En France, la "clientèle doit être triplée"
"C'est simple, nous pouvons prendre des part de marchés partout, détaille Patrick Pourbaix, nous sommes jeunes dans le secteur.
Et la France en est le meilleur exemple. Le marché est loin d'être mature. Nous voulons tripler le nombre de croisiéristes français, en seulement 10 ans."
Alors que 2017 apportera 200 000 hexagonaux à la compagnie, en 2026 ils devraient être plus de 600 000. Soit le nombre de Français partant chaque année en croisière.
Pour cela, les bateaux se sont installés au Havre, avec pour objectif la première année "de faire monter 300 personnes à chaque départ de la ville normande".
Mais surtout MSC Croisières attend de pied ferme le développement de l'aéroport de Marseille "nous savons que les dirigeants font le nécessaire pour développer les connexions à l'international, et surtout à accueillir les vols long-courriers.
Nous avons aussi un oeil sur le développement des compagnies low-costs, qui nous permettront je l'espère bientôt de pouvoir proposer des tarifs relativement bas sur les vols vers les Antilles" confie Patrick Pourbaix.
Pour le moment, les compagnies tardant à développer des vols à bas prix vers la Caraïbe, MSC Croisières souhaite selon Pierfrancesco Vago "développer le taux de pénétration. Nous devons faire mieux et partout. Cela nous permettra de dépasser les 6 millions de passagers."
Et la France en est le meilleur exemple. Le marché est loin d'être mature. Nous voulons tripler le nombre de croisiéristes français, en seulement 10 ans."
Alors que 2017 apportera 200 000 hexagonaux à la compagnie, en 2026 ils devraient être plus de 600 000. Soit le nombre de Français partant chaque année en croisière.
Pour cela, les bateaux se sont installés au Havre, avec pour objectif la première année "de faire monter 300 personnes à chaque départ de la ville normande".
Mais surtout MSC Croisières attend de pied ferme le développement de l'aéroport de Marseille "nous savons que les dirigeants font le nécessaire pour développer les connexions à l'international, et surtout à accueillir les vols long-courriers.
Nous avons aussi un oeil sur le développement des compagnies low-costs, qui nous permettront je l'espère bientôt de pouvoir proposer des tarifs relativement bas sur les vols vers les Antilles" confie Patrick Pourbaix.
Pour le moment, les compagnies tardant à développer des vols à bas prix vers la Caraïbe, MSC Croisières souhaite selon Pierfrancesco Vago "développer le taux de pénétration. Nous devons faire mieux et partout. Cela nous permettra de dépasser les 6 millions de passagers."
En 2020, cap vers l'Inde
La compagnie a fait monter les nouvelles technologies à bord de son dernier fleuron : le MSC Seaside. Plus de 300 écrans tactiles ont été répartis sur les 20 ponts du navire. L'application "MSC for me" permet aussi bien de prendre des rendez-vous pour son massage, au salon de coiffure et que de b["réserver le restaurant, un peu comme Lafrouchettebu"]i explique Patrick Pourbaix.
Le coeur de cible reste les familles, avec une moyenne d'âge de 45 ans. L'ambition est de rajeunir les clients. Les multiples blogueurs à bord en sont la démonstration. Par dizaines et venant de l'Europe, ils photographient les plats, la piscine, le bowling... "Ils offrent une autre façon de communiquer, ils sont dans le partage. Nous avons aussi besoin d'eux pour changer l'image de la croisière, explique le directeur général France.
Nous avons dans le collimateur les jeunes générations, mais surtout les familles."
Et pour les conquérir l'accent est mis sur le développement durable : "nous souhaitons à terme arriver à un impact 0 sur l'environnement, annonce le directeur exécutif de la compagnie.
Nous allons doter la moitié de notre flotte, à la fin de l'année 2018, d'une technologie permettant de réduire de 97% des rejets de dioxydes de souffre, et de 90% les particules fines".
Dans un monde concurrentiel, la nouveauté est primordiale. Pour fidéliser et conquérir le marché asiatique, l'Inde sera au programme en 2020, au départ de Dubaï.
Mais d'ici là, rien ne dit que les multiples objectifs n'aient encore changé.
Le coeur de cible reste les familles, avec une moyenne d'âge de 45 ans. L'ambition est de rajeunir les clients. Les multiples blogueurs à bord en sont la démonstration. Par dizaines et venant de l'Europe, ils photographient les plats, la piscine, le bowling... "Ils offrent une autre façon de communiquer, ils sont dans le partage. Nous avons aussi besoin d'eux pour changer l'image de la croisière, explique le directeur général France.
Nous avons dans le collimateur les jeunes générations, mais surtout les familles."
Et pour les conquérir l'accent est mis sur le développement durable : "nous souhaitons à terme arriver à un impact 0 sur l'environnement, annonce le directeur exécutif de la compagnie.
Nous allons doter la moitié de notre flotte, à la fin de l'année 2018, d'une technologie permettant de réduire de 97% des rejets de dioxydes de souffre, et de 90% les particules fines".
Dans un monde concurrentiel, la nouveauté est primordiale. Pour fidéliser et conquérir le marché asiatique, l'Inde sera au programme en 2020, au départ de Dubaï.
Mais d'ici là, rien ne dit que les multiples objectifs n'aient encore changé.