''Nos fournisseurs nous font confiance et depuis vingt ans que nous existons nous n'avons jamais eu un problème...''
TourMaG.com - Que représente aujourd'hui le réseau Manor ?
Jean Korcia : "420 points de ventes, 65 sociétés. Plusieurs mini-réseaux adhèrent à Manor à l'exemple de Cap 5 dans le Nord, Voyages Paris Normandie, Jancarthier Voyages etc. Nous réalisons 1,5 milliard de chiffre d'affaires. En 2007 nous avons progressé de 7 à 8 % en périmètre constant."
T.M.com - Les mini-réseaux ne négocient-ils pas directement avec les fournisseurs. Ces négociations ne font-elles pas double emploi ?
J.K. : "Cela se met en place. Les négociations tourisme et transport se feront ensemble."
T.M.com - Il semble que les centrales de réservations hôtelières sont en plus grand nombre cette année. Votre réseau s'engage-t-il vers davantage de réservations en direct ?
J.K. : "Absolument pas et ne me faites pas dire que nous nous éloignons des tour-opérateurs traditionnels. Mais Manor est un réseau qui s'appuie sur le tourisme d'affaires et la billetterie.
Nos adhérents sont tributaires des demandes de leurs clients. Cela nous amène à réserver des hôtels à travers le monde et particulièrement aux Etats-Unis, le plus souvent dans des délais très courts.
Nous avons un partenariat avec quatre centrales de réservations hôtelières. Ce sont des interlocuteurs importants et fiables qui ne demandent pas de garantie de paiements et complètent les services des GDS."
T.M.com - Après plus de vingt ans d'existence vous aviez l'année dernière avancé le projet de mettre en place une centrale de paiement. Où en est ce projet ?
J.K.: "Pour le moment nous ne donnons pas suite; Nous avons fait un sondage auprès des adhérents et personne n'en ressent véritablement le besoin.
Le sujet a été discuté avec nos fournisseurs dans le cadre de la Commission Tourisme. Personne ne l'a demandé. Nos fournisseurs nous font confiance et depuis vingt ans que nous existons nous n'avons jamais eu un problème.
Alors pourquoi payer un point supplémentaire pour une centrale de paiement ? A l'origine nous avions envisagé la création d'une centrale de paiement pour le CEDIV. Finalement le réseau d'indépendants présidé par Adriana Minchella va s'organiser de son côté."
T.M.com - Comment votre partenariat avec le CEDIV évolue-t-il ?
J.K. : "Une centaine d'agences du réseau CEDIV adhèrent à Manor. Ce sont toutes des agences IATA qui consolident notre volume d'affaires « Billetterie » et nos accords avec les GDS. J'ai avec Adriana Minchella des relations suivies. Elle participe à toutes nos réunions. C'est un partenariat constructif."
T.M.com - Votre avis sur la future « Habilitation » et l'opportunité pour les agences de voyages de travailler avec licence ?
J.K. : "Je suis pleinement pour la réglementation de notre profession. Nous devons être vigilants et faire en sorte pour que les uns et les autres nous nous battions à armes égales.
Un office de tourisme ou un palais des congrès devra payer des taxes professionnelles. Quant à la licence, elle est une reconnaissance officielle de notre profession. Elle témoigne de notre compétence et de notre professionnalisme.
J'en profite pour donner un coup de chapeau à notre nouveau ministre Hervé Novelli qui a eu le courage de venir aux journées professionnelles du SNAV à Biarritz, au pied levé et sans connaître les dossiers."
T.M.com - Vous avez créé en 2004 le « G4 » qui réunit quatre réseaux, American Express, Thomas Cook, Afat et Manor. Quel bilan en faites vous aujourd'hui ?
J.K. : "Le G4 est notre salle des marchés C'est là que nous négocions les tarifs, les conditions de réservations et où nous mutualisons nos achats. Nous avions le projet de mettre en place un service commun de formation. Il est opérationnel."
T.M.com - Quel sera le thème de votre convention de Miami ?
J.K. : "Notre programme n'est pas finalisé. Le président de l'ASTA (Association des Agents de Voyages Américains) et des agents de voyages américains participeront à notre convention. Il me semble intéressant de confronter nos conditions de travail respectives.
Nous pourrons ainsi avoir une analyse sur l'évolution du marché américain, sur le type de partenariat agents de voyages – compagnies aériennes et sur les effets du développement internet."
T.M.com - Considérez-vous internet comme un danger ?
J.K. : "Je suis peut être « rétro» mais je crois fortement à l'agence de proximité. Je le vis dans ma propre entreprise. Le client a besoin d'un contact. Les ventes en ligne et les achats directs opérés par les clients n'ont, à ce jour, eu aucun effet sur nos volumes d'affaires. Au contraire, nos chiffres sont en augmentation."
T.M.com - Votre commentaire sur cette 2e édition du « Manor Travel Partners 2008 » ?
J.K. : "Je suis très satisfait. Nous avons eu une affluence record dans une ambiance sympathique, chaleureuse et studieuse. Beaucoup d'adhérents qui n'avaient pas confirmé leur participation se sont ajoutés à ceux que nous attendions. Je suis un président heureux."
Jean Korcia : "420 points de ventes, 65 sociétés. Plusieurs mini-réseaux adhèrent à Manor à l'exemple de Cap 5 dans le Nord, Voyages Paris Normandie, Jancarthier Voyages etc. Nous réalisons 1,5 milliard de chiffre d'affaires. En 2007 nous avons progressé de 7 à 8 % en périmètre constant."
T.M.com - Les mini-réseaux ne négocient-ils pas directement avec les fournisseurs. Ces négociations ne font-elles pas double emploi ?
J.K. : "Cela se met en place. Les négociations tourisme et transport se feront ensemble."
T.M.com - Il semble que les centrales de réservations hôtelières sont en plus grand nombre cette année. Votre réseau s'engage-t-il vers davantage de réservations en direct ?
J.K. : "Absolument pas et ne me faites pas dire que nous nous éloignons des tour-opérateurs traditionnels. Mais Manor est un réseau qui s'appuie sur le tourisme d'affaires et la billetterie.
Nos adhérents sont tributaires des demandes de leurs clients. Cela nous amène à réserver des hôtels à travers le monde et particulièrement aux Etats-Unis, le plus souvent dans des délais très courts.
Nous avons un partenariat avec quatre centrales de réservations hôtelières. Ce sont des interlocuteurs importants et fiables qui ne demandent pas de garantie de paiements et complètent les services des GDS."
T.M.com - Après plus de vingt ans d'existence vous aviez l'année dernière avancé le projet de mettre en place une centrale de paiement. Où en est ce projet ?
J.K.: "Pour le moment nous ne donnons pas suite; Nous avons fait un sondage auprès des adhérents et personne n'en ressent véritablement le besoin.
Le sujet a été discuté avec nos fournisseurs dans le cadre de la Commission Tourisme. Personne ne l'a demandé. Nos fournisseurs nous font confiance et depuis vingt ans que nous existons nous n'avons jamais eu un problème.
Alors pourquoi payer un point supplémentaire pour une centrale de paiement ? A l'origine nous avions envisagé la création d'une centrale de paiement pour le CEDIV. Finalement le réseau d'indépendants présidé par Adriana Minchella va s'organiser de son côté."
T.M.com - Comment votre partenariat avec le CEDIV évolue-t-il ?
J.K. : "Une centaine d'agences du réseau CEDIV adhèrent à Manor. Ce sont toutes des agences IATA qui consolident notre volume d'affaires « Billetterie » et nos accords avec les GDS. J'ai avec Adriana Minchella des relations suivies. Elle participe à toutes nos réunions. C'est un partenariat constructif."
T.M.com - Votre avis sur la future « Habilitation » et l'opportunité pour les agences de voyages de travailler avec licence ?
J.K. : "Je suis pleinement pour la réglementation de notre profession. Nous devons être vigilants et faire en sorte pour que les uns et les autres nous nous battions à armes égales.
Un office de tourisme ou un palais des congrès devra payer des taxes professionnelles. Quant à la licence, elle est une reconnaissance officielle de notre profession. Elle témoigne de notre compétence et de notre professionnalisme.
J'en profite pour donner un coup de chapeau à notre nouveau ministre Hervé Novelli qui a eu le courage de venir aux journées professionnelles du SNAV à Biarritz, au pied levé et sans connaître les dossiers."
T.M.com - Vous avez créé en 2004 le « G4 » qui réunit quatre réseaux, American Express, Thomas Cook, Afat et Manor. Quel bilan en faites vous aujourd'hui ?
J.K. : "Le G4 est notre salle des marchés C'est là que nous négocions les tarifs, les conditions de réservations et où nous mutualisons nos achats. Nous avions le projet de mettre en place un service commun de formation. Il est opérationnel."
T.M.com - Quel sera le thème de votre convention de Miami ?
J.K. : "Notre programme n'est pas finalisé. Le président de l'ASTA (Association des Agents de Voyages Américains) et des agents de voyages américains participeront à notre convention. Il me semble intéressant de confronter nos conditions de travail respectives.
Nous pourrons ainsi avoir une analyse sur l'évolution du marché américain, sur le type de partenariat agents de voyages – compagnies aériennes et sur les effets du développement internet."
T.M.com - Considérez-vous internet comme un danger ?
J.K. : "Je suis peut être « rétro» mais je crois fortement à l'agence de proximité. Je le vis dans ma propre entreprise. Le client a besoin d'un contact. Les ventes en ligne et les achats directs opérés par les clients n'ont, à ce jour, eu aucun effet sur nos volumes d'affaires. Au contraire, nos chiffres sont en augmentation."
T.M.com - Votre commentaire sur cette 2e édition du « Manor Travel Partners 2008 » ?
J.K. : "Je suis très satisfait. Nous avons eu une affluence record dans une ambiance sympathique, chaleureuse et studieuse. Beaucoup d'adhérents qui n'avaient pas confirmé leur participation se sont ajoutés à ceux que nous attendions. Je suis un président heureux."