![''Notre part de marché sur le réseau régional est de 60% et ce, en dépit des deux A320 d’Air France basés aux Antilles et de la concurrence d’Air Antilles Express. '' ''Notre part de marché sur le réseau régional est de 60% et ce, en dépit des deux A320 d’Air France basés aux Antilles et de la concurrence d’Air Antilles Express. ''](https://www.tourmag.com/photo/art/default/2766503-3915759.jpg?v=1300039304)
''Notre part de marché sur le réseau régional est de 60% et ce, en dépit des deux A320 d’Air France basés aux Antilles et de la concurrence d’Air Antilles Express. ''
TourMaG.com - Quels sont les résultats enregistrés par Air Caraïbes en 2010 ?
Marc Rochet : "Le chiffre d’affaires s’établit à 272 millions d’euros, en progression de 10 % et le résultat est positif.
Le chiffre exact sera divulgué avec celui du groupe Dubreuil, propriétaire de la compagnie. Mais comme depuis sept ou huit ans, la compagnie Air Caraïbes dégage des bénéfices.
Et pourtant, on ne peut pas dire que 2010 a été une année facile avec le tremblement de terre d’Haïti, le volcan islandais, les épisodes neigeux, etc..
En terme de passagers, nous en avons transporté 655 000 sur nos lignes longs courriers et 463 000 sur le réseau régional - ce qui fait un total de 1 120 000 passagers."
TM.com - La flambée du prix du pétrole actuelle aura-t-elle une influence sur le trafic et les résultats en 2011 ?
Marc Rochet : "Toutes les compagnies sur le secteur long courrier sont impactées par la hausse du prix du baril et le change défavorable du dollar, monnaie dans laquelle on achète le pétrole par rapport à l’euro.
Le carburant représente aujourd’hui 30% de nos coûts d’exploitation. Air Caraïbes n’a pas de couverture pétrole long terme ou moyen terme.
C’est un autre métier que de spéculer sur les achats. Nous préférons nous couvrir uniquement à travers les surcharges sur les billets, la fameuse taxe YQ.
C’est vrai que dans le contexte actuel il pourrait y avoir une pression sur la demande du fait de la hausse du prix du billet, mais comme le monde n’est pas parfait et que certaines zones du monde sont actuellement délaissées par les vacanciers, ces derniers reviennent aux Antilles.
Les effets négatifs qui pourraient être créés par la hausse du transport aérien sont ainsi à peu près neutralisés.
On constate que les engagements sont bons, l’hiver a été correct et la reprise touristique forte."
Marc Rochet : "Le chiffre d’affaires s’établit à 272 millions d’euros, en progression de 10 % et le résultat est positif.
Le chiffre exact sera divulgué avec celui du groupe Dubreuil, propriétaire de la compagnie. Mais comme depuis sept ou huit ans, la compagnie Air Caraïbes dégage des bénéfices.
Et pourtant, on ne peut pas dire que 2010 a été une année facile avec le tremblement de terre d’Haïti, le volcan islandais, les épisodes neigeux, etc..
En terme de passagers, nous en avons transporté 655 000 sur nos lignes longs courriers et 463 000 sur le réseau régional - ce qui fait un total de 1 120 000 passagers."
TM.com - La flambée du prix du pétrole actuelle aura-t-elle une influence sur le trafic et les résultats en 2011 ?
Marc Rochet : "Toutes les compagnies sur le secteur long courrier sont impactées par la hausse du prix du baril et le change défavorable du dollar, monnaie dans laquelle on achète le pétrole par rapport à l’euro.
Le carburant représente aujourd’hui 30% de nos coûts d’exploitation. Air Caraïbes n’a pas de couverture pétrole long terme ou moyen terme.
C’est un autre métier que de spéculer sur les achats. Nous préférons nous couvrir uniquement à travers les surcharges sur les billets, la fameuse taxe YQ.
C’est vrai que dans le contexte actuel il pourrait y avoir une pression sur la demande du fait de la hausse du prix du billet, mais comme le monde n’est pas parfait et que certaines zones du monde sont actuellement délaissées par les vacanciers, ces derniers reviennent aux Antilles.
Les effets négatifs qui pourraient être créés par la hausse du transport aérien sont ainsi à peu près neutralisés.
On constate que les engagements sont bons, l’hiver a été correct et la reprise touristique forte."
Nouvelle dynamique sur le réseau régional
Autres articles
-
Air Austral : "Marc Rochet veut-il nous faire boire le bouillon ?"
-
Les recettes d’Air Caraïbes et de French Bee pour rester compétitives 🔑
-
Marc Rochet : "Tout seul, je n’aurais rien pu faire..." 🔑
-
Marc Rochet : "Trop de blabla, pas assez de décisions courageuses" 🔑
-
République Dominicaine : Air Caraïbes et Sky High Dominicana en code share
TM.com - Toutes vos lignes transatlantiques sont-elles rentables aujourd’hui ?
Marc Rochet : "Les deux lignes de Pointe à Pitre et Fort de France le sont. Cayenne est en phase de maturité.
Port au Prince n’est pas bénéficiaire mais son développement a été freiné par le tremblement de terre. J’ai bon espoir que la situation s’améliore petit à petit."
TM.com - Prévoyez-vous d’ouvrir de nouvelles lignes en 2011 ?
Marc Rochet : "Non. Bien sûr, il y a toujours des projets à l’étude mais nous allons concentrer nos efforts à mettre en place une nouvelle dynamique sur le réseau régional dont nous nous sommes moins occupés.
Il faut faire un travail de fond sur les routes existantes car ce réseau représente le cœur des relations antillaises.
Notre part de marché sur le réseau régional est de 60% et ce, en dépit des deux A320 d’Air France basés aux Antilles et de la concurrence d’Air Antilles Express.
Nous avons d’ores et déjà simplifié la grille tarifaire, et stimulé le trafic avec des promotions tarifaires.
Depuis deux mois, nous nous attelons à améliorer la qualité de service avec un respect plus important des horaires. Nous allons travailler sur l’optimisation de la flotte.
Cela aura des conséquences sur l’organisation des escales et l’organisation commerciale. Il n’y aura pas de plan social mais l’activité sera plus équilibrée entre le court, le moyen et le long courrier. Par exemple, nous avons déjà fait passer deux pilotes du réseau régional sur le long courrier.
A partir du mois d’avril, les clients des vols régionaux pourront s’enregistrer sur leurs mobiles. Nous prévoyons aussi l’installation de bornes d’enregistrement à Fort de France et à Pointe à Pitre avant cet été.
Marc Rochet : "Les deux lignes de Pointe à Pitre et Fort de France le sont. Cayenne est en phase de maturité.
Port au Prince n’est pas bénéficiaire mais son développement a été freiné par le tremblement de terre. J’ai bon espoir que la situation s’améliore petit à petit."
TM.com - Prévoyez-vous d’ouvrir de nouvelles lignes en 2011 ?
Marc Rochet : "Non. Bien sûr, il y a toujours des projets à l’étude mais nous allons concentrer nos efforts à mettre en place une nouvelle dynamique sur le réseau régional dont nous nous sommes moins occupés.
Il faut faire un travail de fond sur les routes existantes car ce réseau représente le cœur des relations antillaises.
Notre part de marché sur le réseau régional est de 60% et ce, en dépit des deux A320 d’Air France basés aux Antilles et de la concurrence d’Air Antilles Express.
Nous avons d’ores et déjà simplifié la grille tarifaire, et stimulé le trafic avec des promotions tarifaires.
Depuis deux mois, nous nous attelons à améliorer la qualité de service avec un respect plus important des horaires. Nous allons travailler sur l’optimisation de la flotte.
Cela aura des conséquences sur l’organisation des escales et l’organisation commerciale. Il n’y aura pas de plan social mais l’activité sera plus équilibrée entre le court, le moyen et le long courrier. Par exemple, nous avons déjà fait passer deux pilotes du réseau régional sur le long courrier.
A partir du mois d’avril, les clients des vols régionaux pourront s’enregistrer sur leurs mobiles. Nous prévoyons aussi l’installation de bornes d’enregistrement à Fort de France et à Pointe à Pitre avant cet été.
''40% de nos ventes sont faites en-commerce''
![Marc Rochet : "Nous allons optimiser (...) mais il n’y aura pas de plan social...'' Marc Rochet : "Nous allons optimiser (...) mais il n’y aura pas de plan social...''](https://www.tourmag.com/photo/art/default/2766503-3921540.jpg?v=1300039784)
Sur le réseau régional, nous devons créer vingt millions d’euros de chiffre d’affaires supplémentaires.
Quant au long courrier, nous allons recevoir le quatrième A 330-300 en cours d’année avec une nouvelle version de l’avant de l’avion puisque l’objectif est, là aussi, d’améliorer les prestations.
TM..com - Air France ouvre des lignes au départ de Roissy sur les Antilles. Est-ce que vous craignez cette concurrence ?
Marc Rochet : "Non, pour desservir d’autres marchés que la France, il faut d’autres outils.
Air Caraïbes assure bien des vols directs de Stockholm et Copenhague vers les Antilles pour le compte de Langley Travel parce que nous avons l’outil qui correspond à une demande précise, mais sur les autres marchés européens, la demande n’est pas la même.
Il faut bien utiliser le hub pour acheminer ces clients vers les Antilles."
TM.com - Quelle est votre position vis-à-vis de l’e-commerce ?
Marc Rochet : "Le e-business devient incontournable avec les i-phone et les i-pad. Il est impossible de les ignorer.
Aujourd’hui 40% de nos ventes sont faites en-commerce, dont 20% sur Aircaraïbes.com.
D'autant que cela permet de consolider le lien direct avec le client qui permet de catégoriser et de stimuler les ventes de façon ciblée.
Nous avons déjà réalisé quelques tests qui se sont montrés d’une grande efficacité."
Quant au long courrier, nous allons recevoir le quatrième A 330-300 en cours d’année avec une nouvelle version de l’avant de l’avion puisque l’objectif est, là aussi, d’améliorer les prestations.
TM..com - Air France ouvre des lignes au départ de Roissy sur les Antilles. Est-ce que vous craignez cette concurrence ?
Marc Rochet : "Non, pour desservir d’autres marchés que la France, il faut d’autres outils.
Air Caraïbes assure bien des vols directs de Stockholm et Copenhague vers les Antilles pour le compte de Langley Travel parce que nous avons l’outil qui correspond à une demande précise, mais sur les autres marchés européens, la demande n’est pas la même.
Il faut bien utiliser le hub pour acheminer ces clients vers les Antilles."
TM.com - Quelle est votre position vis-à-vis de l’e-commerce ?
Marc Rochet : "Le e-business devient incontournable avec les i-phone et les i-pad. Il est impossible de les ignorer.
Aujourd’hui 40% de nos ventes sont faites en-commerce, dont 20% sur Aircaraïbes.com.
D'autant que cela permet de consolider le lien direct avec le client qui permet de catégoriser et de stimuler les ventes de façon ciblée.
Nous avons déjà réalisé quelques tests qui se sont montrés d’une grande efficacité."