"L’ONMT doit doubler, voire tripler sa promotion, sur Marrakech, car les hôteliers souffrent doublement.
D’abord, un manque à gagner qui se ressent à travers la récession économique et qui touche particulièrement le secteur touristique. « La saison 2008 a pu être relativement sauvée, grâce au Mice (tourisme de séminaire) et aux voyages individuels », confie le président de l’AIH.
Malgré ce sauvetage, officiellement et à la fin de l’année, la cité ocre a enregistré une chute des nuitées de 6%.
C’est-à-dire une baisse de 11 points sur le taux d’occupation et qui se traduit en termes de chiffre d’affaires par une chute avoisinant les 17%.
Avec moins de 30.000 lits, la ville d’Agadir a pu réaliser un meilleur taux d‘occupation de 57% alors que Marrakech qui compte 44.000 lits n’en a fait que 55%, sans inclure les 7.000 lits des maisons d’hôtes.
D’abord, un manque à gagner qui se ressent à travers la récession économique et qui touche particulièrement le secteur touristique. « La saison 2008 a pu être relativement sauvée, grâce au Mice (tourisme de séminaire) et aux voyages individuels », confie le président de l’AIH.
Malgré ce sauvetage, officiellement et à la fin de l’année, la cité ocre a enregistré une chute des nuitées de 6%.
C’est-à-dire une baisse de 11 points sur le taux d’occupation et qui se traduit en termes de chiffre d’affaires par une chute avoisinant les 17%.
Avec moins de 30.000 lits, la ville d’Agadir a pu réaliser un meilleur taux d‘occupation de 57% alors que Marrakech qui compte 44.000 lits n’en a fait que 55%, sans inclure les 7.000 lits des maisons d’hôtes.
Les hôteliers de Marrakech montent au front
Depuis le début de 2009, ces baisses s’accentuent. Des établissements de la cité ocre seraient à des taux d’occupation de moins de 60%, d’après Salaheddine Naciri.
De fait, les hôteliers de Marrakech montent au front : « le secteur subit de plein fouet les répercussions de la crise. Pourtant, il ne figure pas parmi les priorités des politiques anti-crise », s’exclame Abdelatif Kabbaj, président du groupe Kenzi.
« Il est impératif de porter notre voix à travers la Fédération nationale des hôteliers et la Fédération du tourisme pour créer et susciter suffisamment de lobbying auprès des administrations concernées.
Du reste, en cette période de contracting, les TO, qui souffrent autant de la crise, «sont en train de mettre à genoux les hôteliers », indique ce professionnel. Propos que confirme Abdelali Chaoui, TO et hôtelier.
« Comment peut-on faire face et répondre à des TO qui négocient à 310 DH un séjour dans un établissement 5 étoiles, tout récemment construit», dit-il.
« Si les négociations s’opèrent à ce niveau, c’est que des hôteliers sont en train de brader, même si nous avons convenu de ne pas baisser les prix planchers », rétorque Abdelouahed Benabdellah, un autre hôtelier.
De fait, les hôteliers de Marrakech montent au front : « le secteur subit de plein fouet les répercussions de la crise. Pourtant, il ne figure pas parmi les priorités des politiques anti-crise », s’exclame Abdelatif Kabbaj, président du groupe Kenzi.
« Il est impératif de porter notre voix à travers la Fédération nationale des hôteliers et la Fédération du tourisme pour créer et susciter suffisamment de lobbying auprès des administrations concernées.
Du reste, en cette période de contracting, les TO, qui souffrent autant de la crise, «sont en train de mettre à genoux les hôteliers », indique ce professionnel. Propos que confirme Abdelali Chaoui, TO et hôtelier.
« Comment peut-on faire face et répondre à des TO qui négocient à 310 DH un séjour dans un établissement 5 étoiles, tout récemment construit», dit-il.
« Si les négociations s’opèrent à ce niveau, c’est que des hôteliers sont en train de brader, même si nous avons convenu de ne pas baisser les prix planchers », rétorque Abdelouahed Benabdellah, un autre hôtelier.