Manor a pris la décision d’appliquer une surcharge producteur à Air France, à compter du 31 mars 2023, faute d’accord sur un modèle économique viable - DR
C’est l’un des sujets qui a animé les débats du 27e Congrès Manor : le changement de modèle économique des agences induit par NDC.
Après des débats houleux, le conseil d’administration de Manor a pris position face à Air France.
« Si aucun accord n’est trouvé, le réseau Manor appliquera par réciprocité, à compter du 31 mars, une surcharge producteur intégrée au prix du billet couvrant la perte de productivité, les services non rémunérés ou mal rémunérés à ce jour et l’interdiction de paiement par carte faite aux agences », précise Grégory Mavoian, président du GIE Manor.
La liste des griefs envers Air France est longue : l’application des surcharges, la dégradation de la productivité des agences, la pression mise sur la réduction des délais de paiement à une semaine, l’impossibilité de payer par carte bancaire pour les agences - quand c’est autorisé aux particuliers et entreprises - et plus largement le changement fondamental d’une distribution dans l’obligation de payer pour accéder à l’offre.
Rétablir l’équilibre à l’affichage entre compagnies aériennes sur les coûts réels de distribution est l’objectif de cette démarche.
Le but final affiché par le réseau Manor est d’éviter une répercussion inéluctable aux clients.
Lire aussi : Air France : Manor menace d'imposer une surcharge... NDC !
Après des débats houleux, le conseil d’administration de Manor a pris position face à Air France.
« Si aucun accord n’est trouvé, le réseau Manor appliquera par réciprocité, à compter du 31 mars, une surcharge producteur intégrée au prix du billet couvrant la perte de productivité, les services non rémunérés ou mal rémunérés à ce jour et l’interdiction de paiement par carte faite aux agences », précise Grégory Mavoian, président du GIE Manor.
La liste des griefs envers Air France est longue : l’application des surcharges, la dégradation de la productivité des agences, la pression mise sur la réduction des délais de paiement à une semaine, l’impossibilité de payer par carte bancaire pour les agences - quand c’est autorisé aux particuliers et entreprises - et plus largement le changement fondamental d’une distribution dans l’obligation de payer pour accéder à l’offre.
Rétablir l’équilibre à l’affichage entre compagnies aériennes sur les coûts réels de distribution est l’objectif de cette démarche.
Le but final affiché par le réseau Manor est d’éviter une répercussion inéluctable aux clients.
Lire aussi : Air France : Manor menace d'imposer une surcharge... NDC !
Air France invitée à discuter
Pour autant, le réseau ne ferme par la porte au transporteur.
Partant du constat qu’il n’était ni envisageable, ni justifié de répercuter au client des changements demandés et opérés par Air France, les adhérents de Manor souhaitent voir évoluer le modèle économique, ce qui permettrait d’éviter la répercussion de frais colossaux aux clients corporate.
« Soit nous trouvons ensemble un nouveau modèle profitable à tous, soit nous prendrons les mesures qui s’imposent », recentre Grégory Mavoian.
Il estime « dommageable pour notre profession qui représente dans son ensemble plus de 40% des transactions chez Air France et 50% de son volume des ventes de voir un déséquilibre si flagrant entre rémunération et valeur apportée par les agences. »
Manor souhaite, au travers de propositions réalistes et constructives, « trouver un modèle équilibré pour la compagnie, le client et les agences où chacun trouvera valeur et satisfaction. »
A cet effet, Manor remettra à Air France et aux parties prenantes concernées « une proposition pour un modèle économique viable, acceptable et équilibré pour toutes les parties ».
Affaire à suivre…
Partant du constat qu’il n’était ni envisageable, ni justifié de répercuter au client des changements demandés et opérés par Air France, les adhérents de Manor souhaitent voir évoluer le modèle économique, ce qui permettrait d’éviter la répercussion de frais colossaux aux clients corporate.
« Soit nous trouvons ensemble un nouveau modèle profitable à tous, soit nous prendrons les mesures qui s’imposent », recentre Grégory Mavoian.
Il estime « dommageable pour notre profession qui représente dans son ensemble plus de 40% des transactions chez Air France et 50% de son volume des ventes de voir un déséquilibre si flagrant entre rémunération et valeur apportée par les agences. »
Manor souhaite, au travers de propositions réalistes et constructives, « trouver un modèle équilibré pour la compagnie, le client et les agences où chacun trouvera valeur et satisfaction. »
A cet effet, Manor remettra à Air France et aux parties prenantes concernées « une proposition pour un modèle économique viable, acceptable et équilibré pour toutes les parties ».
Affaire à suivre…
Voici le communiqué de presse de Manor :
Lors du 27ème Congrès Manor qui a eu lieu à Aix en Provence sur le thème « le monde d’après », les adhérents ont validé à l’unanimité la stratégie et les projets du réseau pour 2023 exposés par le Conseil d’Administration et son nouveau président.
Le débat très attendu sur le thème : « NDC entraine-t-il un changement de modèle économique pour les agences » a tenu toutes ses promesses puisque les différents acteurs présents, les distributeurs, Air France, Air Austral et Amadeus ont pu marquer chacun leurs différences et déployer leurs argumentations.
José Martinez (Amplitudes) et Philippe Taïeb (Jancarthier) ont démontré que seul un nouveau modèle économique permettrait d’éviter la répercussion de frais colossaux aux clients corporate.
En l’absence de modèle proposé par Air France, l’application des surcharges, la dégradation de la productivité des agences, la pression mise sur la réduction des délais de paiement, l’impossibilité de payer par carte bancaire à l’instar des particuliers et entreprises et plus largement le changement fondamental d’une distribution dans l’obligation de payer pour accéder à l’offre entraînera irrémédiablement une répercussion financière de la profession vers les clients. Partant du constat qu’il n’était ni envisageable ni justifié de répercuter au client des changements demandés et opérés par Air France, des propositions pour un nouveau modèle ont été énoncées.
Air Austral a marqué quant à elle son soutien inconditionnel aux agences consciente de la valeur apportée par celles-ci, parlant de clients très importants pour la compagnie.
La conclusion du débat a été réalisée par son président Grégory MAVOIAN :
« Soit nous trouvons ensemble un nouveau modèle profitable à tous, soit nous prendrons les mesures qui s’imposent. »
Moins de 10 jours après la tenue de son congrès annuel, le conseil d’administration Manor au travers de la voix de son président Grégory MAVOIAN annonce sa position :
« Le réseau Manor a pris la décision de s’appuyer sur le principe de réciprocité pour rétablir l’équilibre à l’affichage entre compagnies aériennes sur les coûts réels de distribution. Le but final affiché par le réseau Manor est d’éviter une répercussion inéluctable aux clients. Un accord doit donc impérativement être trouvé entre la distribution et Air France.
A défaut, le réseau Manor appliquerait par réciprocité à compter du 31 mars une surcharge producteur intégrée au prix du billet couvrant la perte de productivité, les services non rémunérés ou mal rémunérés à ce jour et l’interdiction de paiement par carte faite aux agences.
Pour conclure, le réseau Manor estime dommageable pour notre profession qui représente dans son ensemble plus de 40% des transactions chez Air France et 50% de son volume des ventes de voir un déséquilibre si flagrant entre rémunération et valeur apportée par les agences.
Manor souhaite au travers de propositions réalistes et constructives trouver un modèle équilibré pour la compagnie, le client et les agences où chacun trouvera valeur et satisfaction.
A cet effet, Manor remettra à Air France et aux parties prenantes concernées une proposition pour un modèle économique viable, acceptable et équilibré pour toutes les parties.
Le président de Manor se rendra par ailleurs le 24 novembre au Congrès Selectour suite à l’invitation de son président Laurent Abitbol.
Le débat très attendu sur le thème : « NDC entraine-t-il un changement de modèle économique pour les agences » a tenu toutes ses promesses puisque les différents acteurs présents, les distributeurs, Air France, Air Austral et Amadeus ont pu marquer chacun leurs différences et déployer leurs argumentations.
José Martinez (Amplitudes) et Philippe Taïeb (Jancarthier) ont démontré que seul un nouveau modèle économique permettrait d’éviter la répercussion de frais colossaux aux clients corporate.
En l’absence de modèle proposé par Air France, l’application des surcharges, la dégradation de la productivité des agences, la pression mise sur la réduction des délais de paiement, l’impossibilité de payer par carte bancaire à l’instar des particuliers et entreprises et plus largement le changement fondamental d’une distribution dans l’obligation de payer pour accéder à l’offre entraînera irrémédiablement une répercussion financière de la profession vers les clients. Partant du constat qu’il n’était ni envisageable ni justifié de répercuter au client des changements demandés et opérés par Air France, des propositions pour un nouveau modèle ont été énoncées.
Air Austral a marqué quant à elle son soutien inconditionnel aux agences consciente de la valeur apportée par celles-ci, parlant de clients très importants pour la compagnie.
La conclusion du débat a été réalisée par son président Grégory MAVOIAN :
« Soit nous trouvons ensemble un nouveau modèle profitable à tous, soit nous prendrons les mesures qui s’imposent. »
Moins de 10 jours après la tenue de son congrès annuel, le conseil d’administration Manor au travers de la voix de son président Grégory MAVOIAN annonce sa position :
« Le réseau Manor a pris la décision de s’appuyer sur le principe de réciprocité pour rétablir l’équilibre à l’affichage entre compagnies aériennes sur les coûts réels de distribution. Le but final affiché par le réseau Manor est d’éviter une répercussion inéluctable aux clients. Un accord doit donc impérativement être trouvé entre la distribution et Air France.
A défaut, le réseau Manor appliquerait par réciprocité à compter du 31 mars une surcharge producteur intégrée au prix du billet couvrant la perte de productivité, les services non rémunérés ou mal rémunérés à ce jour et l’interdiction de paiement par carte faite aux agences.
Pour conclure, le réseau Manor estime dommageable pour notre profession qui représente dans son ensemble plus de 40% des transactions chez Air France et 50% de son volume des ventes de voir un déséquilibre si flagrant entre rémunération et valeur apportée par les agences.
Manor souhaite au travers de propositions réalistes et constructives trouver un modèle équilibré pour la compagnie, le client et les agences où chacun trouvera valeur et satisfaction.
A cet effet, Manor remettra à Air France et aux parties prenantes concernées une proposition pour un modèle économique viable, acceptable et équilibré pour toutes les parties.
Le président de Manor se rendra par ailleurs le 24 novembre au Congrès Selectour suite à l’invitation de son président Laurent Abitbol.