« C’est une bonne nouvelle ! Air France a pris en compte tous nos échanges. Je pense qu’il y a une reconnaissance du fait que nous sommes totalement impliqués dans le dossier », se félicite Yorick Charveriat, VP et GM d’Amex GBT. - Despositphotos Auteur Alfsm
C’était une demande de bon nombre d’acteurs de la profession !
La surcharge GDS est à nouveau reportée alors qu'elle devait entrer en fonction le 1er avril 2023. Air France-KLM a décidé de ne pas appliquer de surcharge sur l’utilisation des GDS jusqu'au 31 décembre 2023.
Les acteurs qui choisissent de bouder NDC et ne se verront pas appliquer la fameuse "taxe".
Lire aussi : Air France : pas de surcharge NDC avant le 31 décembre 2023
« C’est une bonne nouvelle et une sage décision ! La partie après-vente n’est pas suffisamment aboutie pour que NDC se mette en place dans de bonnes conditions », affirme Maxime Pialat, CEO de Supertripper.
Même satisfaction chez Amplitudes. « Air France a pris une très bonne décision. Il fallait la prendre. Ce report va permettre à la profession de s’organiser comme il faut et à chacun d’affiner ses outils », ajoute José Martinez, président du groupe Amplitudes.
« C’est une bonne nouvelle ! Air France a pris en compte tous nos échanges. Je pense qu’il y a une reconnaissance du fait que nous sommes totalement impliqués dans le dossier », se félicite Yorick Charveriat, Vice-Président et General Manager d'American Express Global Business Travel.
De son côté, le réseau Tourcom regrette cette décision. « Peu importe que nos concurrents soient très en retard, avec Metis, nous nous sommes prêts depuis le 30 septembre 2022, regrette Richard Vainopoulos, Président du réseau. Nos agences, déjà sur Metis, ont quand même accès aux avantages de NDC : les tarifs bas et des incentives négociées. Ça nous permet d’économiser entre 15€ et 30€ par segment. »
Dans un communiqué d’Air France fait savoir que : « la distribution des plus bas tarifs d’Air France et de KLM sera progressivement exclusivement assurée via NDC et canaux directs d’Air France et de KLM au cours de l’année 2023. » De quoi consoler Tourcom, quand d'autres campent sur leur position, à l'instar de Yorick Charveriat, le General Manager d’Amex GBT : « Tant que l’outil ne sera pas prêt, nous n’actionnerons pas NDC ! »
Lire aussi : Tourcom lance sa plateforme NDC avec Metis
La surcharge GDS est à nouveau reportée alors qu'elle devait entrer en fonction le 1er avril 2023. Air France-KLM a décidé de ne pas appliquer de surcharge sur l’utilisation des GDS jusqu'au 31 décembre 2023.
Les acteurs qui choisissent de bouder NDC et ne se verront pas appliquer la fameuse "taxe".
Lire aussi : Air France : pas de surcharge NDC avant le 31 décembre 2023
« C’est une bonne nouvelle et une sage décision ! La partie après-vente n’est pas suffisamment aboutie pour que NDC se mette en place dans de bonnes conditions », affirme Maxime Pialat, CEO de Supertripper.
Même satisfaction chez Amplitudes. « Air France a pris une très bonne décision. Il fallait la prendre. Ce report va permettre à la profession de s’organiser comme il faut et à chacun d’affiner ses outils », ajoute José Martinez, président du groupe Amplitudes.
« C’est une bonne nouvelle ! Air France a pris en compte tous nos échanges. Je pense qu’il y a une reconnaissance du fait que nous sommes totalement impliqués dans le dossier », se félicite Yorick Charveriat, Vice-Président et General Manager d'American Express Global Business Travel.
De son côté, le réseau Tourcom regrette cette décision. « Peu importe que nos concurrents soient très en retard, avec Metis, nous nous sommes prêts depuis le 30 septembre 2022, regrette Richard Vainopoulos, Président du réseau. Nos agences, déjà sur Metis, ont quand même accès aux avantages de NDC : les tarifs bas et des incentives négociées. Ça nous permet d’économiser entre 15€ et 30€ par segment. »
Dans un communiqué d’Air France fait savoir que : « la distribution des plus bas tarifs d’Air France et de KLM sera progressivement exclusivement assurée via NDC et canaux directs d’Air France et de KLM au cours de l’année 2023. » De quoi consoler Tourcom, quand d'autres campent sur leur position, à l'instar de Yorick Charveriat, le General Manager d’Amex GBT : « Tant que l’outil ne sera pas prêt, nous n’actionnerons pas NDC ! »
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« Un écosystème pas prêt » : vraiment ?
Le report de la surcharge fait suite au lobbying des professionnels du secteur contestant, la mise en place de cette dernière alors que la technologie n'est pas encore au point.
Lire aussi : NDC : Manor appliquera une surcharge producteur au 31 mars 2023
Depuis des mois, de nombreux acteurs du tourisme d’affaires pointent les défauts de NDC et par ricochet une perte de productivité.
« Les compagnies aériennes doivent faire beaucoup d’efforts techniques pour que le niveau de service et la productivité des agences ne soient pas impactés. C’est ça l’enjeu aujourd’hui. Nous sommes pour cette norme, mais dans de bonnes conditions. Nous voulons plus de possibilités, mais en gardant le même niveau d’efficacité », explique Maxime Pialat de Supertripper.
Air France affirme que « l’écosystème du voyage d’affaires a besoin de plus de temps pour s’adapter à cette nouvelle technologie ».
« Ça n’est pas vrai, répond Yorick Charveriat, le General Manager d’Amex GBT. L’API Air France est peut-être prête, mais l’outil que nous utiliserons sur la partie off-line, NDC X d’Amadeus ne l’est pas. Concur, non plus. Pour nous cela a un impact fort en termes de prod. Nous n’aurions pas pu le mettre en place au 1er avril », précise Yorick Charveriat. Sur Neo, nous faisons des tests, ça marche. »
Outre la capacité des SBT à se mettre à la page, le service après-vente d'Air France est lui aussi source d'inquiétude. « On ne sait pas si Air France est capable de répondre aux sollicitations. Il faut que l’on prenne le temps pour partir sur des bases technologiques solides », affirme José Martinez, patron d’Amplitudes.
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Depuis des mois, de nombreux acteurs du tourisme d’affaires pointent les défauts de NDC et par ricochet une perte de productivité.
« Les compagnies aériennes doivent faire beaucoup d’efforts techniques pour que le niveau de service et la productivité des agences ne soient pas impactés. C’est ça l’enjeu aujourd’hui. Nous sommes pour cette norme, mais dans de bonnes conditions. Nous voulons plus de possibilités, mais en gardant le même niveau d’efficacité », explique Maxime Pialat de Supertripper.
Air France affirme que « l’écosystème du voyage d’affaires a besoin de plus de temps pour s’adapter à cette nouvelle technologie ».
« Ça n’est pas vrai, répond Yorick Charveriat, le General Manager d’Amex GBT. L’API Air France est peut-être prête, mais l’outil que nous utiliserons sur la partie off-line, NDC X d’Amadeus ne l’est pas. Concur, non plus. Pour nous cela a un impact fort en termes de prod. Nous n’aurions pas pu le mettre en place au 1er avril », précise Yorick Charveriat. Sur Neo, nous faisons des tests, ça marche. »
Outre la capacité des SBT à se mettre à la page, le service après-vente d'Air France est lui aussi source d'inquiétude. « On ne sait pas si Air France est capable de répondre aux sollicitations. Il faut que l’on prenne le temps pour partir sur des bases technologiques solides », affirme José Martinez, patron d’Amplitudes.
8 mois pour finaliser les outils et former le personnel
Ce nouveau report offre 8 mois supplémentaires pour peaufiner les outils. Est-ce suffisant ? Tous l’espèrent, car une fois les outils opérationnels, il restera à former les équipes.
« Passer du cryptique au graphique va demander du temps pour former les équipes. Il était hors de question de former mes 450 agents sur un outil qui n’était pas fini », tient à souligner Yorick Charveriat, VP et General Manager d'Amex GBT.
« Il ne faut plus perdre de temps maintenant, continuer à faire progresser l’outil ensemble. Plus tôt nous aurons atteint la MMP (NDLR : pour "minimum marketable product" ou produit minimum commercialisable. Une mesure de la productivité) plus tôt nous pourrons lancer la version pilote, faire des corrections et former nos collaborateurs à grande échelle. Ca laisse le temps de faire les choses dans de bonnes conditions », complète-t-il.
NDC c’est aussi un changement de business model. Ce nouveau report permettra-t-il de pacifier les relations entre la distribution et Air France ?
« NDC prévoit la fin de la commission des GDS. Je pense qu’Air France aura la bonne intelligence de reverser une commission aux agences de voyages pour que tout le monde y trouve son compte. Et qu’on continue de développer et vendre l’offre Air France », souligne le CEO de Supertripper.
« Il est temps qu’Air France se penche sur la façon dont ils vont nous aider à compenser les pertes GDS. Avoir des outils qui permettent de retrouver de l’efficacité opérationnelle et de supporter, comme le font les GDS, une partie du coût de la distribution », appuie José Martinez.
Ce sera le dossier suivant.
« Passer du cryptique au graphique va demander du temps pour former les équipes. Il était hors de question de former mes 450 agents sur un outil qui n’était pas fini », tient à souligner Yorick Charveriat, VP et General Manager d'Amex GBT.
« Il ne faut plus perdre de temps maintenant, continuer à faire progresser l’outil ensemble. Plus tôt nous aurons atteint la MMP (NDLR : pour "minimum marketable product" ou produit minimum commercialisable. Une mesure de la productivité) plus tôt nous pourrons lancer la version pilote, faire des corrections et former nos collaborateurs à grande échelle. Ca laisse le temps de faire les choses dans de bonnes conditions », complète-t-il.
NDC c’est aussi un changement de business model. Ce nouveau report permettra-t-il de pacifier les relations entre la distribution et Air France ?
« NDC prévoit la fin de la commission des GDS. Je pense qu’Air France aura la bonne intelligence de reverser une commission aux agences de voyages pour que tout le monde y trouve son compte. Et qu’on continue de développer et vendre l’offre Air France », souligne le CEO de Supertripper.
« Il est temps qu’Air France se penche sur la façon dont ils vont nous aider à compenser les pertes GDS. Avoir des outils qui permettent de retrouver de l’efficacité opérationnelle et de supporter, comme le font les GDS, une partie du coût de la distribution », appuie José Martinez.
Ce sera le dossier suivant.