Grâce à ses nouveaux Boeing Dreamliner, la compagnie Norwegian compte opérer des vols à partir de 179 euros entre Paris et les Etats-Unis
La guerre des prix est déclarée au dessus de l’Atlantique.
Le 29 juillet prochain, la compagnie low-cost Norwegian lancera de nouveaux vols entre Paris Charles de Gaulle et les Etats-Unis à partir de 179 euros TTC l’aller simple.
Comme la révélé La Tribune le 16 février dernier, elle desservira 4 fois par semaine New York (JFK), deux fois par semaine Los Angeles et une fois Fort Lauderdale (Miami).
Elle se lance avec des tarifs d’appel particulièrement attractifs : 179 euros l’aller simple TTC pour New York et 199 euros TTC pour Los Angeles et Fort Lauderdale.
Bien entendu à ce prix là, pas de valise en soute ou de collation à bord. Les passagers pourront toutefois acheter en avance un package à 70 euros comprenant bagages et repas.
Le 29 juillet prochain, la compagnie low-cost Norwegian lancera de nouveaux vols entre Paris Charles de Gaulle et les Etats-Unis à partir de 179 euros TTC l’aller simple.
Comme la révélé La Tribune le 16 février dernier, elle desservira 4 fois par semaine New York (JFK), deux fois par semaine Los Angeles et une fois Fort Lauderdale (Miami).
Elle se lance avec des tarifs d’appel particulièrement attractifs : 179 euros l’aller simple TTC pour New York et 199 euros TTC pour Los Angeles et Fort Lauderdale.
Bien entendu à ce prix là, pas de valise en soute ou de collation à bord. Les passagers pourront toutefois acheter en avance un package à 70 euros comprenant bagages et repas.
Norwegian pourrait devenir la dixième compagnie étrangère en France
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La compagnie compte opérer ces lignes avec ses nouveaux Dremaliner 787 configurés en 291 places avec 32 sièges premium et 259 en classe économique.
Au total, ce sont 212 000 sièges supplémentaires qui vont être mis sur le marché français.
Norwegian espère ainsi dépasser les 1,5 million de passagers, ce qui la hisserait dans le top 10 des transporteurs étrangers dans l’Hexagone.
En 2015, elle a transporté 967 000 passagers (+4,4%). Orly fait figure de bon élève 385 000 passagers (+8,8%).
Contrairement à Ryanair, qui semble avoir abandonné l’idée d’exploiter des avions à Roissy malgré l’obtention de slots, Norwegian renforce sa présence sur la plateforme parisienne, manifestement peu préoccupée par la problématique des taxes.
« Nous ne sommes pas les seuls low-cost à opérer sur Roissy, il y a également Vueling et Volotéa. C’est un aéroport important connu aux Etats-Unis et donc facile à vendre. Les taxes sont une chose mais le prix de votre handling en est une autre. Tout est dans la négociation», remarque Thomas Ramdahl, le directeur commercial.
Il rechigne d’ailleurs à se comparer à Ryanair. « Nous avons un excellent produit qui a été primé par Skytrax. Nous offrons le wifi à bord de nos vols court-courrier. Et surtout nous opérons depuis les aéroports principaux. Je n’ai jamais mis les pieds à Beauvais... ».
Pour trouver la rentabilité sur ces lignes transatlantiques, la compagnie compte sur ses excellents taux de remplissage (90% en 2015) ainsi que sur l’efficacité opérationnelle de ses Dreamliner, dont la consommation de carburant est 40% inférieure à la moyenne.
Au total, ce sont 212 000 sièges supplémentaires qui vont être mis sur le marché français.
Norwegian espère ainsi dépasser les 1,5 million de passagers, ce qui la hisserait dans le top 10 des transporteurs étrangers dans l’Hexagone.
En 2015, elle a transporté 967 000 passagers (+4,4%). Orly fait figure de bon élève 385 000 passagers (+8,8%).
Contrairement à Ryanair, qui semble avoir abandonné l’idée d’exploiter des avions à Roissy malgré l’obtention de slots, Norwegian renforce sa présence sur la plateforme parisienne, manifestement peu préoccupée par la problématique des taxes.
« Nous ne sommes pas les seuls low-cost à opérer sur Roissy, il y a également Vueling et Volotéa. C’est un aéroport important connu aux Etats-Unis et donc facile à vendre. Les taxes sont une chose mais le prix de votre handling en est une autre. Tout est dans la négociation», remarque Thomas Ramdahl, le directeur commercial.
Il rechigne d’ailleurs à se comparer à Ryanair. « Nous avons un excellent produit qui a été primé par Skytrax. Nous offrons le wifi à bord de nos vols court-courrier. Et surtout nous opérons depuis les aéroports principaux. Je n’ai jamais mis les pieds à Beauvais... ».
Pour trouver la rentabilité sur ces lignes transatlantiques, la compagnie compte sur ses excellents taux de remplissage (90% en 2015) ainsi que sur l’efficacité opérationnelle de ses Dreamliner, dont la consommation de carburant est 40% inférieure à la moyenne.
Des vols opérés avec du personnel américain
Aucune ouverture de base française n’est pour l’instant au programme. La compagnie opérera ses vols sur les Etats-Unis avec du personnel américain. De quoi éviter la vindicte des syndicats, qui craignaient l'emploi de PNC asiatiques.
Une appréhension que Laurent Magnin le PDG d’XL Airways partageait dans nos colonnes il y a quelques semaines.
« Je les attends de pied ferme avec leurs hôtesses asiatiques payées au lance pierre. J’engage d’ailleurs les Français qui achètent des billets d’avions à s’interroger sur la compagnie à laquelle ils donnent de l’argent. »
S’il peut se rassurer sur les conditions de travail du personnel de bord, il devrait en revanche s’inquiéter de sa recette unitaire.
Car malgré ses tarifs très compétitifs, XL Airways reste plus chère que sa concurrente scandinave. A noter : les tarifs de XL comprennent un repas à bord et un bagage en soute.
Ses vols sur New York sont actuellement proposés à 395 euros TTC contre 358 euros pour Norwegian. Los Angeles est vendu à 525 euros, contre 398 euros pour Norwegian.
Mais Thomas Ramdahl se veut se montrer rassurant. « Depuis notre lancement à Londres, le trafic global sur les Etats-Unis a progressé. Nous n’avons pas pris de part de marché à nos concurrents mais nous avons séduit une nouvelle clientèle ».
Si ces vols remportent le succès escompté, Norwegian ouvrira certainement de nouvelles destinations aux Etats-Unis et pourquoi pas au départ de province.
Une aventure qu’XL Airways avait déjà tenté sur Marseille, écourtée au bout de deux ans d’opération, officiellement faute d’appareils disponibles.
Une appréhension que Laurent Magnin le PDG d’XL Airways partageait dans nos colonnes il y a quelques semaines.
« Je les attends de pied ferme avec leurs hôtesses asiatiques payées au lance pierre. J’engage d’ailleurs les Français qui achètent des billets d’avions à s’interroger sur la compagnie à laquelle ils donnent de l’argent. »
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