Les associations pro-NDDL s'opposent à l'agrandissement de l'actuel aéroport de Nantes-Atlantique, selon eux trop coûteux, peu écologique, et peu viable dans l'avenir © Aeroport de Nantes
Les militants favorables au nouvel aéroport de Notre-Dame-des-Landes restent confiants et abattent leur dernières cartes pour peser dans le débat.
"C'est un moment crucial. Soit on devient la porte d'entrée de l'Europe, soit on en devient le cul-de-sac", confie Alain Mustière, président des Ailes pour l'Ouest.
Alors que le chef de l'Etat devrait rendre sa décision entre le 15 et le 31 janvier 2018, trois présidents d'associations pro-NDDL (Ailes pour l'Ouest, Collectif contre le survol de Nantes et Collectif concerné par le transfert de l'aéroport) ainsi que des acteurs de l'économie du grand-Ouest tenaient, ce mercredi 10 janvier, une conférence de presse à Paris. Le but : convaincre le gouvernement et appeler Emmanuel Macron a un "acte courageux pour le rayonnement et le développement de l'Ouest".
"C'est un moment crucial. Soit on devient la porte d'entrée de l'Europe, soit on en devient le cul-de-sac", confie Alain Mustière, président des Ailes pour l'Ouest.
Alors que le chef de l'Etat devrait rendre sa décision entre le 15 et le 31 janvier 2018, trois présidents d'associations pro-NDDL (Ailes pour l'Ouest, Collectif contre le survol de Nantes et Collectif concerné par le transfert de l'aéroport) ainsi que des acteurs de l'économie du grand-Ouest tenaient, ce mercredi 10 janvier, une conférence de presse à Paris. Le but : convaincre le gouvernement et appeler Emmanuel Macron a un "acte courageux pour le rayonnement et le développement de l'Ouest".
Les "mensonges" de la médiation
Le gouvernement d'Edouard Philippe semblerait s'orienter, à la lumière du rapport des médiateurs rendus en décembre, vers un abandon du projet de nouvel aéroport, préférant la piste d'une rénovation et d'un agrandissement de l'actuel aéroport de Nantes-Atlantique.
D'abord, les présidents d'associations veulent faire valoir les incohérences et les "mensonges" du rapport de médiation.
Avec, pêle-mêle : le manque d'objectivité, la présentation du réaménagement de Nantes-Atlantiques comme une nouveauté, ou encore les estimations trop basses de l'évolution du trafic à Nantes. Les partisans du projet n'hésitent pas à qualifier la médiation de "manipulation" et de "collusion orchestrée par le ministre de la Transition écologique et solidaire".
"Créer un vrai hub européen à NDDL, c'est changer la capacité du grand Ouest à se développer", estime Joël Chéritel, président du Medef Bretagne. "Si l'aéroport reste à Nantes, le trafic va stagner, et pénaliser l'économie de notre région", ajoute Yann Trichard, qui dirige la Chambre de commerce et d'industrie de Nantes-St Nazaire.
D'abord, les présidents d'associations veulent faire valoir les incohérences et les "mensonges" du rapport de médiation.
Avec, pêle-mêle : le manque d'objectivité, la présentation du réaménagement de Nantes-Atlantiques comme une nouveauté, ou encore les estimations trop basses de l'évolution du trafic à Nantes. Les partisans du projet n'hésitent pas à qualifier la médiation de "manipulation" et de "collusion orchestrée par le ministre de la Transition écologique et solidaire".
"Créer un vrai hub européen à NDDL, c'est changer la capacité du grand Ouest à se développer", estime Joël Chéritel, président du Medef Bretagne. "Si l'aéroport reste à Nantes, le trafic va stagner, et pénaliser l'économie de notre région", ajoute Yann Trichard, qui dirige la Chambre de commerce et d'industrie de Nantes-St Nazaire.
Un projet alternatif à plus d'1 milliard d'euros
Autre cheval de bataille : le coût du réaménagement de l'aéroport actuel de Nantes-Atlantiques, qui serait d'après les pro-NDDL largement sous-évalué.
Selon le calcul des associations, la facture dépasserait le milliard d'euros, le double du chiffre annoncé par le rapport de médiation, qui n'aurait notamment pas pris en compte les indemnités reversée à Vinci (estimées à 350 millions d'euros).
"Sur le plan des finances, Notre-Dame-des-Landes est la bonne solution pour l'Etat", précise Alain Mustière, évoquant les problématiques de fermeture totale de l'aéroport pour travaux, les nouveaux délais de réalisation, et l'urgence à répondre à l'augmentation du trafic.
"Démocratiquement, économiquement et écologiquement, Notre-Dame-des-Landes est la meilleure solution. Je reste confiant dans une décision juste et éclairée du président", ajoute Yann Trichard.
D'autant plus que le chef de l’État s'était plusieurs fois, en tant que candidat, prononcé en faveur du transfert de l'aéroport à Notre-Dame-des-Landes et du respect du vote "oui" (à 55%) à la consultation publique. "Il n'y aura pas de décisions défavorable. Un recul serait une décision sans précédent", veut croire Alain Mustière.
"L'Europe a dit oui, le peuple a dit oui, la justice a dit oui", rappellent les slogans des associations pro-NDDL. "Lançons les travaux !". Car après 179 décisions de justice et 15 années de débats, référendums et autres consultations, tous attendent impatiemment l'issu du dossier NDDL.
Selon le calcul des associations, la facture dépasserait le milliard d'euros, le double du chiffre annoncé par le rapport de médiation, qui n'aurait notamment pas pris en compte les indemnités reversée à Vinci (estimées à 350 millions d'euros).
"Sur le plan des finances, Notre-Dame-des-Landes est la bonne solution pour l'Etat", précise Alain Mustière, évoquant les problématiques de fermeture totale de l'aéroport pour travaux, les nouveaux délais de réalisation, et l'urgence à répondre à l'augmentation du trafic.
"Démocratiquement, économiquement et écologiquement, Notre-Dame-des-Landes est la meilleure solution. Je reste confiant dans une décision juste et éclairée du président", ajoute Yann Trichard.
D'autant plus que le chef de l’État s'était plusieurs fois, en tant que candidat, prononcé en faveur du transfert de l'aéroport à Notre-Dame-des-Landes et du respect du vote "oui" (à 55%) à la consultation publique. "Il n'y aura pas de décisions défavorable. Un recul serait une décision sans précédent", veut croire Alain Mustière.
"L'Europe a dit oui, le peuple a dit oui, la justice a dit oui", rappellent les slogans des associations pro-NDDL. "Lançons les travaux !". Car après 179 décisions de justice et 15 années de débats, référendums et autres consultations, tous attendent impatiemment l'issu du dossier NDDL.