Avec l'instauration de frais sur les réservations GDS, le groupe Lufthansa se met à dos toute la profession. DR Lufthansa.
C’est une rentrée bien amère qui s'annonce pour les agents de voyages qui travaillent avec les compagnies du groupe Lufthansa.
D’ici mardi 1 septembre, toutes les réservations effectuées dans les GDS seront taxées de 16 euros.
Une annonce fracassante faite en juin dernier, qui avait provoqué l'ire de l’ensemble de la profession, du SNAV à l’ECTAA.
L’organisme a d’ailleurs porté plainte auprès de la commission européenne.
Mais la procédure n’a pas encore abouti. "On s’inquiète un peu mais la période estivale n’est pas très propice pour rendre ce type de décision", remarque Ewa Grabiak, conseillère juridique à l'Ectaa.
Elle rappelle notamment que la surtaxe ne sera pas remboursable. Et regrette au passage la décision de Lufthansa de renvoyer les agents de voyages vers son propre site corporate.
Les vendeurs n’auront ainsi plus accès aux données du PNR pour faire des modifications. "Ce site n’offre pas de services équivalents à ceux des GDS".
D’ici mardi 1 septembre, toutes les réservations effectuées dans les GDS seront taxées de 16 euros.
Une annonce fracassante faite en juin dernier, qui avait provoqué l'ire de l’ensemble de la profession, du SNAV à l’ECTAA.
L’organisme a d’ailleurs porté plainte auprès de la commission européenne.
Mais la procédure n’a pas encore abouti. "On s’inquiète un peu mais la période estivale n’est pas très propice pour rendre ce type de décision", remarque Ewa Grabiak, conseillère juridique à l'Ectaa.
Elle rappelle notamment que la surtaxe ne sera pas remboursable. Et regrette au passage la décision de Lufthansa de renvoyer les agents de voyages vers son propre site corporate.
Les vendeurs n’auront ainsi plus accès aux données du PNR pour faire des modifications. "Ce site n’offre pas de services équivalents à ceux des GDS".
Certains pays seront exemptés grâce à une faille juridique
Ces derniers semblent subir la décision de Lufthansa, sans recours possible, comme l’a avoué Georges Rudas, le PDG France d’Amadeus.
De leur coté, les agences de voyages françaises n’ont pas caché leur colère. Certaines s’interrogent même sur un éventuel boycott.
En Angleterre, un groupement corporate a carrément décrété une "i[période de non coopération"] iavec les compagnies du groupe selon Travel Weekly.
D'après une estimation de BCD Travel, ces nouveaux frais pourraient entraîner un surcoût de 28 millions d’euros pour ses clients.
D'autres tentent des recours juridiques.
L'association allemande ASR a fait appel au commissaire européen de la concurrence pour stopper la décision prise par le groupe Lufthansa. Une autre députée européenne, Claudia Tapardel, a également posé une question concernant la concurrence déloyale que ces frais pourraient engendrer.
Huit agences en ligne sont également montées au créneau, notamment les puissantes Lastminute.com, Odigeo ou Edreams. Elles ont mandaté le cabinet d'avocats Simmons&Simmons, qui considère que l’initiative du groupe allemand est "ouvertement illégale".
Ces huit agences en ligne émettent plus de 4 millions de billets par an pour le groupe, soit 1/6 de leur chiffre d’affaires.
Certains pays ont toutefois réussi à échapper temporairement à cette taxe, la jugeant illégale car contraire aux principes de parité tarifaire. Il s'agit du Brésil, de la Chine, d’Hong Kong, de l’Iran, du Yémen, de la Lybie et de la Nouvelle-Zélande.
Lufthansa réalise 70% de ses ventes via les GDS. Elle assure qu’elle pourrait économiser jusqu’à 100 millions d’euros par an si les agences de voyages réservaient sur son site. Et jusqu’à ce jour, le groupe ne remarque aucun fléchissement dans les ventes auprès des professionnels du tourisme.
De leur coté, les agences de voyages françaises n’ont pas caché leur colère. Certaines s’interrogent même sur un éventuel boycott.
En Angleterre, un groupement corporate a carrément décrété une "i[période de non coopération"] iavec les compagnies du groupe selon Travel Weekly.
D'après une estimation de BCD Travel, ces nouveaux frais pourraient entraîner un surcoût de 28 millions d’euros pour ses clients.
D'autres tentent des recours juridiques.
L'association allemande ASR a fait appel au commissaire européen de la concurrence pour stopper la décision prise par le groupe Lufthansa. Une autre députée européenne, Claudia Tapardel, a également posé une question concernant la concurrence déloyale que ces frais pourraient engendrer.
Huit agences en ligne sont également montées au créneau, notamment les puissantes Lastminute.com, Odigeo ou Edreams. Elles ont mandaté le cabinet d'avocats Simmons&Simmons, qui considère que l’initiative du groupe allemand est "ouvertement illégale".
Ces huit agences en ligne émettent plus de 4 millions de billets par an pour le groupe, soit 1/6 de leur chiffre d’affaires.
Certains pays ont toutefois réussi à échapper temporairement à cette taxe, la jugeant illégale car contraire aux principes de parité tarifaire. Il s'agit du Brésil, de la Chine, d’Hong Kong, de l’Iran, du Yémen, de la Lybie et de la Nouvelle-Zélande.
Lufthansa réalise 70% de ses ventes via les GDS. Elle assure qu’elle pourrait économiser jusqu’à 100 millions d’euros par an si les agences de voyages réservaient sur son site. Et jusqu’à ce jour, le groupe ne remarque aucun fléchissement dans les ventes auprès des professionnels du tourisme.