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Première plate-forme internationale de province avec plus de 9,7 millions de passagers, une cinquantaine de compagnies et près d’une centaine de destinations, l'aéroport Nice Côte d’Azur est aussi le leader national pour les "low cost". Un tiers de son trafic, soit 3,5 millions de passagers à comparer aux 300.000 actuels à Marseille-Provence, transite par ces compagnies.
"C’est l’équivalent du trafic global de l’aéroport Bâle Mulhouse 5e national," confirme Michel Tohane, responsable du développement réseau au sein de l’aéroport niçois. Il est généré par une vingtaine de compagnies low cost et continue à progresser de 7 % en 2005 au gré des ouvertures de lignes alors que le trafic global de l’aéroport n’augmente que de 4 %.
''Le terme low cost ne veut plus dire grand-chose''
"Mais le terme low cost ne veut plus dire grand-chose aujourd’hui dans le transport aérien car il recouvre des compagnies assez différentes. Si on peut parler de véritable modèle low cost à l’instar d’Easyjet, Germanwings ou SkyEurope pour la dernière arrivée sur le tarmac niçois, d’autres pratiquent plutôt une gamme tarifaire attractive liée à une politique de réduction drastique des coûts au même titre d’ailleurs que les compagnies plus traditionnelles. Ainsi un billet Nice Londres est parfois vendu à un tarif aussi bas chez British Airways, avec le service, que chez Easyjet." explique Michel Tohane.
Cette tendance s’accélère avec le programme été 2006 dont le prévisionnel prévoit le retour d’Hapag Loyd Express qui ouvre un Nice-Hanovre (trois vols par semaine), de Norwegian pour un Nice-Trondheim (2 vols hebdo), de SkyEurope pour Nice-Prague ou Blue One (groupe SAS) sur Nice-Helsinki.
"Ces compagnies low cost avaient tendance au départ à ouvrir comme elles le voulaient. Aujourd’hui elles font plutôt appel à nos services d’études pour vérifier la potentialité en terme de potentialité de passagers. C’est le cas de Norwegian qui après avoir ouvert plusieurs destinations scandinaves au départ de Nice, nous a consulté sur son projet Nice Trondheim." précise encore le responsable du développement.
On contacte les traditionnelles et les low cost
"La politique de l’aéroport est simple dès qu’une destination non desservie en direct au départ de Nice semble fréquentée par un volume de passagers suffisamment important, la direction démarche les compagnies aériennes. Sans exclusivité, on contacte les traditionnelles et les low cost. Pour Prague par exemple, une étude mettait en lumière un trafic potentiellement important.
On a contacté CSA, mais aussi Air France et les low cost des pays de l’Est. Sky Europe a été la première à réagir. La compagnie qui défriche une ligne nouvelle bénéficie d’un support marketing (conférence de presse, promotion de la destination) et une aide sous la forme d’une ristourne au cours des deux premières années d’exploitation des redevances « atterrissages et balisage ».
Soit 75 % la première année et 50 % pour la seconde. Cette aide est conforme à la loi. Elle est pratiquée par les aéroports européens et depuis peu par les Français. Si une seconde compagnie souhaite se positionner sur la ligne, elle bénéficie de la même aide mais à partir de la date d’ouverture de la première et sur la période qui reste à courir."
L'aéroport n'envisage pas la création d’un terminal spécifique
Nice Côte d’azur, malgré un trafic low cost important, n’envisage pas pour l’instant la création d’un terminal spécifique comme à Marseille. Michel Tohane continue à contacter les compagnies pour desservir certaines destinations comme Athènes ou Bucarest. Il en reste encore un certain nombre en Europe de l’Est et aussi vers l’Italie, orpheline depuis la disparition d’Air Littoral comme Naples, Venise, Florence ou Bologne.
Au niveau du long courrier Nice bénéficie d’une exception avec une desserte vers New York qui sera complété le 10 mai avec Nice Atlanta (5 vols par semaine). On souhaite renforcer la desserte du Canada et surtout l’Asie pour l’instant accessible vie le hub de Dubaï avec Emirates au départ de Nice. C’est aussi le Moyen Orient et dans une moindre mesure l’Afrique.
Internet : www.nice.aeroport.fr
"C’est l’équivalent du trafic global de l’aéroport Bâle Mulhouse 5e national," confirme Michel Tohane, responsable du développement réseau au sein de l’aéroport niçois. Il est généré par une vingtaine de compagnies low cost et continue à progresser de 7 % en 2005 au gré des ouvertures de lignes alors que le trafic global de l’aéroport n’augmente que de 4 %.
''Le terme low cost ne veut plus dire grand-chose''
"Mais le terme low cost ne veut plus dire grand-chose aujourd’hui dans le transport aérien car il recouvre des compagnies assez différentes. Si on peut parler de véritable modèle low cost à l’instar d’Easyjet, Germanwings ou SkyEurope pour la dernière arrivée sur le tarmac niçois, d’autres pratiquent plutôt une gamme tarifaire attractive liée à une politique de réduction drastique des coûts au même titre d’ailleurs que les compagnies plus traditionnelles. Ainsi un billet Nice Londres est parfois vendu à un tarif aussi bas chez British Airways, avec le service, que chez Easyjet." explique Michel Tohane.
Cette tendance s’accélère avec le programme été 2006 dont le prévisionnel prévoit le retour d’Hapag Loyd Express qui ouvre un Nice-Hanovre (trois vols par semaine), de Norwegian pour un Nice-Trondheim (2 vols hebdo), de SkyEurope pour Nice-Prague ou Blue One (groupe SAS) sur Nice-Helsinki.
"Ces compagnies low cost avaient tendance au départ à ouvrir comme elles le voulaient. Aujourd’hui elles font plutôt appel à nos services d’études pour vérifier la potentialité en terme de potentialité de passagers. C’est le cas de Norwegian qui après avoir ouvert plusieurs destinations scandinaves au départ de Nice, nous a consulté sur son projet Nice Trondheim." précise encore le responsable du développement.
On contacte les traditionnelles et les low cost
"La politique de l’aéroport est simple dès qu’une destination non desservie en direct au départ de Nice semble fréquentée par un volume de passagers suffisamment important, la direction démarche les compagnies aériennes. Sans exclusivité, on contacte les traditionnelles et les low cost. Pour Prague par exemple, une étude mettait en lumière un trafic potentiellement important.
On a contacté CSA, mais aussi Air France et les low cost des pays de l’Est. Sky Europe a été la première à réagir. La compagnie qui défriche une ligne nouvelle bénéficie d’un support marketing (conférence de presse, promotion de la destination) et une aide sous la forme d’une ristourne au cours des deux premières années d’exploitation des redevances « atterrissages et balisage ».
Soit 75 % la première année et 50 % pour la seconde. Cette aide est conforme à la loi. Elle est pratiquée par les aéroports européens et depuis peu par les Français. Si une seconde compagnie souhaite se positionner sur la ligne, elle bénéficie de la même aide mais à partir de la date d’ouverture de la première et sur la période qui reste à courir."
L'aéroport n'envisage pas la création d’un terminal spécifique
Nice Côte d’azur, malgré un trafic low cost important, n’envisage pas pour l’instant la création d’un terminal spécifique comme à Marseille. Michel Tohane continue à contacter les compagnies pour desservir certaines destinations comme Athènes ou Bucarest. Il en reste encore un certain nombre en Europe de l’Est et aussi vers l’Italie, orpheline depuis la disparition d’Air Littoral comme Naples, Venise, Florence ou Bologne.
Au niveau du long courrier Nice bénéficie d’une exception avec une desserte vers New York qui sera complété le 10 mai avec Nice Atlanta (5 vols par semaine). On souhaite renforcer la desserte du Canada et surtout l’Asie pour l’instant accessible vie le hub de Dubaï avec Emirates au départ de Nice. C’est aussi le Moyen Orient et dans une moindre mesure l’Afrique.
Internet : www.nice.aeroport.fr