Château de l'Eglantine, cadre du musée, à Jouy-en-Josas - DR : M.S.
Prussien naturalisé français, Christophe-Philippe Oberkampf a créé l’une des plus grandes entreprises de l’Ancien Régime et de l’Empire.
La manufacture de Jouy-en-Josas fut à son époque la troisième industrie de France.
Jouy-en-Josas fête, en 2015, le bicentenaire de la mort d’Oberkampf.
Point d’orgue de cette année de commémoration nationale, l’hommage qui lui sera rendu du 15 septembre au 27 décembre 2015, sous forme d’une exposition patrimoniale unique, enrichie de nombreux prêts de particuliers et d’institutions.
Certaines des toiles exposées à cette occasion n’ont pas vu la lumière depuis plus de deux siècles.
La manufacture de Jouy-en-Josas fut à son époque la troisième industrie de France.
Jouy-en-Josas fête, en 2015, le bicentenaire de la mort d’Oberkampf.
Point d’orgue de cette année de commémoration nationale, l’hommage qui lui sera rendu du 15 septembre au 27 décembre 2015, sous forme d’une exposition patrimoniale unique, enrichie de nombreux prêts de particuliers et d’institutions.
Certaines des toiles exposées à cette occasion n’ont pas vu la lumière depuis plus de deux siècles.
Apprenti indienneur à ses débuts
Des costumes ayant appartenu à Oberkampf et à sa famille sont entrés dans les collections du musée grâce aux legs de descendants du manufacturier. Ils sont présentés par rotation dans ce salon - DR : M.S.
Né dans le Wurtemberg (Allemagne actuelle) dans une famille de teinturiers protestants, Christophe-Philippe Oberkampf apprend, dès l’âge de 12 ans, le métier d’« indienneur » qui consiste à imprimer des motifs sur une étoffe.
A 20 ans, il vient à Paris pour travailler comme simple ouvrier. A 22 ans, il s’installe à Jouy-en-Josas, un petit hameau situé à une quinzaine de kilomètres au sud-ouest de Paris, où il crée un atelier d’impression sur tissus.
Au fil des ans, Oberkampf se révélera un entrepreneur éclairé. Fondateur en France de l’industrie des toiles imprimées, il sera l’un des pionniers de la révolution industrielle.
Il fera appel aux plus grands artistes de son époque pour créer motifs et dessins. D’inspiration champêtres, bucoliques, mythologique ou inspirés par Napoléon, la Révolution ou la République, les motifs et les tissus influenceront les styles de vêtements, de décoration, d’ameublement.
A 20 ans, il vient à Paris pour travailler comme simple ouvrier. A 22 ans, il s’installe à Jouy-en-Josas, un petit hameau situé à une quinzaine de kilomètres au sud-ouest de Paris, où il crée un atelier d’impression sur tissus.
Au fil des ans, Oberkampf se révélera un entrepreneur éclairé. Fondateur en France de l’industrie des toiles imprimées, il sera l’un des pionniers de la révolution industrielle.
Il fera appel aux plus grands artistes de son époque pour créer motifs et dessins. D’inspiration champêtres, bucoliques, mythologique ou inspirés par Napoléon, la Révolution ou la République, les motifs et les tissus influenceront les styles de vêtements, de décoration, d’ameublement.
Patron et propriétaire de la 3ème industrie de France au 18ème siècle
Après le décès d'Oberkampf en 1815, les motifs continueront à évoluer en fonction des modes, des époques, des régimes - DR : M.S.
A l’avant-garde des progrès techniques, Oberkampf passera de l’artisanat à la chimie moderne.
Il sera précurseur en matière d’innovation, de management, de politique sociale et commerciale.
Il fera de la manufacture de Jouy-en-Josas la troisième industrie de France. Elle s’étendait sur 14 hectares et employait jusqu’à 1 300 ouvriers.
Après son décès en 1815, les motifs continueront à évoluer en fonction des modes, des époques, des régimes. Des artistes contemporains s’en sont emparés, comme le démontrent les nombreuses expositions temporaires du musée.
Aujourd’hui, les toiles ne sont plus imprimées à Jouy-en-Josas. Le TGV passe au milieu des champs, où les ouvrières tendaient les toiles pour les sécher.
Le souvenir du fondateur de la manufacture reste cependant à jamais un atout pour la ville, dont il fut le premier maire.
Il sera précurseur en matière d’innovation, de management, de politique sociale et commerciale.
Il fera de la manufacture de Jouy-en-Josas la troisième industrie de France. Elle s’étendait sur 14 hectares et employait jusqu’à 1 300 ouvriers.
Après son décès en 1815, les motifs continueront à évoluer en fonction des modes, des époques, des régimes. Des artistes contemporains s’en sont emparés, comme le démontrent les nombreuses expositions temporaires du musée.
Aujourd’hui, les toiles ne sont plus imprimées à Jouy-en-Josas. Le TGV passe au milieu des champs, où les ouvrières tendaient les toiles pour les sécher.
Le souvenir du fondateur de la manufacture reste cependant à jamais un atout pour la ville, dont il fut le premier maire.
Un musée qui expose et raconte l’histoire
Le musée qui lui rend hommage et expose des pièces uniques est installé dans le Château de l'Églantine, une des demeures ayant appartenu à ses descendants.
Au-delà des toiles utilisées sous toutes les formes, l’exposition permanente permet de découvrir des documents historiques tels que des lettres de commandes, échantillons et gravures anciennes.
Elle évoque l'historique de la manufacture de Jouy dans le contexte de l'introduction en France de la mode des cotonnades imprimées. Elle lève le voile sur la méconnue prohibition des indiennes.
On y présente aussi les différents procédés d'impression utilisés durant la période de fonctionnement de la manufacture : planches de bois gravées en relief pour les motifs polychromes, plaques et rouleaux de cuivre gravés en creux pour les motifs monochromes.
Au-delà des toiles utilisées sous toutes les formes, l’exposition permanente permet de découvrir des documents historiques tels que des lettres de commandes, échantillons et gravures anciennes.
Elle évoque l'historique de la manufacture de Jouy dans le contexte de l'introduction en France de la mode des cotonnades imprimées. Elle lève le voile sur la méconnue prohibition des indiennes.
On y présente aussi les différents procédés d'impression utilisés durant la période de fonctionnement de la manufacture : planches de bois gravées en relief pour les motifs polychromes, plaques et rouleaux de cuivre gravés en creux pour les motifs monochromes.
L’interdit royal sur les « Indiennes »
A la fin du 17ème siècle, l’Europe découvrait et adoptait les belles cotonnades peintes de fleurs et d’animaux aux couleurs vives, importées de l’Inde grâce aux grandes compagnies de navigation.
La concurrence sévère ainsi apportée aux manufactures traditionnelles françaises de soie et de draps amena Louis XIV à décréter l’interdiction d’importation et de fabrication dans tout le pays.
En 1759, la levée de cette interdiction des étrangers, seuls possesseurs d’un réel savoir faire en la matière, s’installèrent en France.
Parmi eux, Christophe Philie Oberkampf, graveur et coloriste du Wurtemberg, qui s'installe à Jouy-en Josas pour la qualité de son eau.
La concurrence sévère ainsi apportée aux manufactures traditionnelles françaises de soie et de draps amena Louis XIV à décréter l’interdiction d’importation et de fabrication dans tout le pays.
En 1759, la levée de cette interdiction des étrangers, seuls possesseurs d’un réel savoir faire en la matière, s’installèrent en France.
Parmi eux, Christophe Philie Oberkampf, graveur et coloriste du Wurtemberg, qui s'installe à Jouy-en Josas pour la qualité de son eau.
Infos pratiques
Visites de groupes (tarifs 2015)
- Tarif réduit : 15 personnes minimum - sur réservation
- Tarif plein (moins de 15 personnes) : 5€ par personne, hors exposition temporaire et 7€ en période d’exposition temporaire.
Visites guidées pour les groupes : 30 personnes maximum (1h30 - sur réservation).
Services
- Conférencières attachées au musée : 90€ du mardi au vendredi et 110€ samedi, dimanche et jours fériés + droit d’entrée pour chaque participant.
- Conférencières extérieures : droit de réservation 20€ + droit d’entrée
- Salon de thé, avec la possibilité d’organiser des goûters.
- Boutique.
Horaires
- Ouvert le mardi après-midi, de 14h à 18h, et du mercredi au dimanche, de 11h00 à 18h00.
- Fermé le lundi toute la journée et le mardi matin.
Accès depuis Paris
- Par la route : Porte de Saint-Cloud, Nationale 10 (Pont de Sèvres) puis N 118, sortie Bièvres- Jouy-en-Josas.
- En transports en commun : RER B ou C avec correspondance et sortie Petit-Jouy-les-Loges.
- Tarif réduit : 15 personnes minimum - sur réservation
- Tarif plein (moins de 15 personnes) : 5€ par personne, hors exposition temporaire et 7€ en période d’exposition temporaire.
Visites guidées pour les groupes : 30 personnes maximum (1h30 - sur réservation).
Services
- Conférencières attachées au musée : 90€ du mardi au vendredi et 110€ samedi, dimanche et jours fériés + droit d’entrée pour chaque participant.
- Conférencières extérieures : droit de réservation 20€ + droit d’entrée
- Salon de thé, avec la possibilité d’organiser des goûters.
- Boutique.
Horaires
- Ouvert le mardi après-midi, de 14h à 18h, et du mercredi au dimanche, de 11h00 à 18h00.
- Fermé le lundi toute la journée et le mardi matin.
Accès depuis Paris
- Par la route : Porte de Saint-Cloud, Nationale 10 (Pont de Sèvres) puis N 118, sortie Bièvres- Jouy-en-Josas.
- En transports en commun : RER B ou C avec correspondance et sortie Petit-Jouy-les-Loges.