Il pleut ces jours-ci sur la Réunion et dans d’autres îles de l’océan Indien. Des conditions normales en cette saison, malheureusement propices à la multiplication du moustique vecteur du chikingunya (l’aedes albopictus).
De quoi donner des sueurs froides aux réunionnais (et on ne parlera pas de l’alerte cyclonique), l’épidémie ayant pris des proportions spectaculaires dans l’île : elle touche désormais 110 000 personnes sur une population d'environ 700 000 habitants, selon le dernier bilan de l'Institut national de veille sanitaire (INVS). La situation commence à devenir également inquiétante dans les autres îles de l’océan Indien.
A Mayotte, on est passé en quinze jours de 250 à 766 cas suspects d’infection aigue, toujours selon l’INVS. Aux Seychelles, sur environ 80 000 habitants, 3 309 cas ont été déclarés depuis le début de l’année, alors que les autorités en comptabilisaient environ 2 000 il y a une quinzaine de jours.
Dans l’attente de la fin de l’été australe
Quid de l’île Maurice ? Les autorités locales s’emploient d’abord à rassurer la population et les touristes potentiels. Xavier-Luc Duval, vice premier ministre et ministre du Tourisme, a de nouveau rappelé hier qu’il n’y avait pas d’épidémie de chikungunya à Maurice ; il a indiqué aussi que la présence du moustique vecteur était limitée par le relief de l’île. Si l’on ne peut en effet parler d’épidémie (celle-ci est déclarée quand au moins 15 % de la population est atteinte), le nombre de cas est tout de même en forte hausse.
Le ministère de la Santé ne recensait encore qu’une quinzaine de malades il y a deux semaines, il en comptabilise 244 aujourd’hui. Autre sujet d’inquiétude : des habitants de l’île craignent que les autorités ne minorent l’ampleur du phénomène pour protéger l’industrie du tourisme, premier secteur économique. L'Association des hôteliers et restaurateurs de l'île Maurice (Ahrim) note pour sa part que les établissements ont été nombreux à faire appel aux sociétés privées spécialisées dans la fumigation de leurs jardins.
Cela suffira-t-il à rassurer les clients, sachant qu’ils n’entendent pas tous rester cloître dans l’enceinte de l’hôtel ? Le meilleur argument n’est-il pas finalement la fin de l’été australe d’ici un mois, laquelle devrait normalement se traduire par une diminution du nombre de moustique sur l’île.
Madagascar épargnée par chikungunya mais pas par la dengue
Les hôteliers mauriciens ne constatent pas par ailleurs d’annulations liées à la maladie. Les voyagistes français demeurent toutefois vigilants. «Sur Maurice et les Seychelles nous restons très en alerte. Nos vendeurs préviennent leurs clients qu’il existe quelques cas, et qu’ils pourront changer de date ou de destination si la situation s’aggrave », souligne Thérèse Battesti, directrice de Voyageurs dans les Iles, qui constate dans le même temps que les ventes de la Réunion sont aujourd’hui nulles.
Dans ce concert de nouvelles sur le chikungunya, une note discordante est venue de Madagascar : la grande île pensait être également touchée, notamment à Toamasina (Tamatave). L’analyse des prélèvements par l’Institut Pasteur de Lyon vient de montrer qu’il s’agissait de la dengue.
De quoi donner des sueurs froides aux réunionnais (et on ne parlera pas de l’alerte cyclonique), l’épidémie ayant pris des proportions spectaculaires dans l’île : elle touche désormais 110 000 personnes sur une population d'environ 700 000 habitants, selon le dernier bilan de l'Institut national de veille sanitaire (INVS). La situation commence à devenir également inquiétante dans les autres îles de l’océan Indien.
A Mayotte, on est passé en quinze jours de 250 à 766 cas suspects d’infection aigue, toujours selon l’INVS. Aux Seychelles, sur environ 80 000 habitants, 3 309 cas ont été déclarés depuis le début de l’année, alors que les autorités en comptabilisaient environ 2 000 il y a une quinzaine de jours.
Dans l’attente de la fin de l’été australe
Quid de l’île Maurice ? Les autorités locales s’emploient d’abord à rassurer la population et les touristes potentiels. Xavier-Luc Duval, vice premier ministre et ministre du Tourisme, a de nouveau rappelé hier qu’il n’y avait pas d’épidémie de chikungunya à Maurice ; il a indiqué aussi que la présence du moustique vecteur était limitée par le relief de l’île. Si l’on ne peut en effet parler d’épidémie (celle-ci est déclarée quand au moins 15 % de la population est atteinte), le nombre de cas est tout de même en forte hausse.
Le ministère de la Santé ne recensait encore qu’une quinzaine de malades il y a deux semaines, il en comptabilise 244 aujourd’hui. Autre sujet d’inquiétude : des habitants de l’île craignent que les autorités ne minorent l’ampleur du phénomène pour protéger l’industrie du tourisme, premier secteur économique. L'Association des hôteliers et restaurateurs de l'île Maurice (Ahrim) note pour sa part que les établissements ont été nombreux à faire appel aux sociétés privées spécialisées dans la fumigation de leurs jardins.
Cela suffira-t-il à rassurer les clients, sachant qu’ils n’entendent pas tous rester cloître dans l’enceinte de l’hôtel ? Le meilleur argument n’est-il pas finalement la fin de l’été australe d’ici un mois, laquelle devrait normalement se traduire par une diminution du nombre de moustique sur l’île.
Madagascar épargnée par chikungunya mais pas par la dengue
Les hôteliers mauriciens ne constatent pas par ailleurs d’annulations liées à la maladie. Les voyagistes français demeurent toutefois vigilants. «Sur Maurice et les Seychelles nous restons très en alerte. Nos vendeurs préviennent leurs clients qu’il existe quelques cas, et qu’ils pourront changer de date ou de destination si la situation s’aggrave », souligne Thérèse Battesti, directrice de Voyageurs dans les Iles, qui constate dans le même temps que les ventes de la Réunion sont aujourd’hui nulles.
Dans ce concert de nouvelles sur le chikungunya, une note discordante est venue de Madagascar : la grande île pensait être également touchée, notamment à Toamasina (Tamatave). L’analyse des prélèvements par l’Institut Pasteur de Lyon vient de montrer qu’il s’agissait de la dengue.
ILE DE LA REUNION : Dispositions de l’Association de Tour-Opérateurs (CETO) concernant les départs
Compte tenu de la situation sur l’île de La Réunion, le CETO (Association de Tour-Opérateurs) communique ses dispositions applicables à compter de ce jour, lundi 20 février 2006:
Des mesures exceptionnelles d’assouplissement ont été prises par l’Association de Tour-Opérateurs (CETO) pour les clients qui ne souhaitent pas se rendre à La Réunion pour les départs jusqu’au 28 février 2006 inclus :
· un report sans frais sur La Réunion à une date ultérieure (report valable jusqu’au 31 octobre 2006)
· un report sans frais sur une autre destination du tour-opérateur (report valable jusqu’au 31 octobre 2006)
· un crédit voyage valable jusqu’au 31 octobre 2006 sur la même destination ou sur une autre destination du tour-opérateur.
Pour les clients qui souhaitent se rendre sur La Réunion les départs sont maintenus.
Compte tenu de la grande souplesse de ces conditions exceptionnelles et des efforts économiques importants réalisés par les tour-opérateurs, aucune annulation sans frais ne sera acceptée sur l’île de La Réunion.
Bien évidemment ces mesures pourront être modifiées à tout moment en fonction de l'évolution de la situation et dans un souci de l'intérêt de la clientèle, des tour opérateurs et des agents de voyages.
Compte tenu de la situation sur l’île de La Réunion, le CETO (Association de Tour-Opérateurs) communique ses dispositions applicables à compter de ce jour, lundi 20 février 2006:
Des mesures exceptionnelles d’assouplissement ont été prises par l’Association de Tour-Opérateurs (CETO) pour les clients qui ne souhaitent pas se rendre à La Réunion pour les départs jusqu’au 28 février 2006 inclus :
· un report sans frais sur La Réunion à une date ultérieure (report valable jusqu’au 31 octobre 2006)
· un report sans frais sur une autre destination du tour-opérateur (report valable jusqu’au 31 octobre 2006)
· un crédit voyage valable jusqu’au 31 octobre 2006 sur la même destination ou sur une autre destination du tour-opérateur.
Pour les clients qui souhaitent se rendre sur La Réunion les départs sont maintenus.
Compte tenu de la grande souplesse de ces conditions exceptionnelles et des efforts économiques importants réalisés par les tour-opérateurs, aucune annulation sans frais ne sera acceptée sur l’île de La Réunion.
Bien évidemment ces mesures pourront être modifiées à tout moment en fonction de l'évolution de la situation et dans un souci de l'intérêt de la clientèle, des tour opérateurs et des agents de voyages.