
Skipper Sky pourra-t-elle faire fondre le prix du combiné La Réunion-Maurice à 90 euros ?
La presse réunionnaise bruisse de la nouvelle : un spécialiste de la maintenance aérienne, Jean-Christophe Pothin, vient de démissionner d’Airbus pour finaliser un projet de création d’une compagnie aérienne sur le modèle low cost.
La low cost serait basée à l’aéroport de Pierrefonds à Saint-Pierre. Si l’on en croit la presse, Jean-Christophe Pothin, lui-même originaire de la Réunion, travaille sur ce projet depuis 2009.
L’équipe de management serait déjà en partie composée avec un commandant de bord de XL Airways prêt à endosser le poste de chef pilote.
Skipper Sky pourrait opérer avec deux Airbus A 320 de 180 sièges auxquels viendrait s’ajouter un A 330 tout cargo - ce qui entraînerait la création d’une bonne centaine d’emplois à la Réunion.
La low cost serait basée à l’aéroport de Pierrefonds à Saint-Pierre. Si l’on en croit la presse, Jean-Christophe Pothin, lui-même originaire de la Réunion, travaille sur ce projet depuis 2009.
L’équipe de management serait déjà en partie composée avec un commandant de bord de XL Airways prêt à endosser le poste de chef pilote.
Skipper Sky pourrait opérer avec deux Airbus A 320 de 180 sièges auxquels viendrait s’ajouter un A 330 tout cargo - ce qui entraînerait la création d’une bonne centaine d’emplois à la Réunion.
Du low cost sur l’ensemble de l’Océan indien
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Si le business plan, dans les grandes lignes, semble bouclé puisque son initiateur avance pouvoir fonctionner avec des tarifs à 90 euros pour faire le trajet Réunion-Maurice, l’objectif semble bien d’instaurer du transport à bas coûts sur l’ensemble du bassin de l’Océan indien.
Il reste néanmoins quelques détails à régler et non des moindres : trouver des financiers prêts à injecter trois millions d’euros, décrocher les différentes certifications et autorisations de la DGAC, et surtout se faire octroyer les droits de trafic entre Réunion et Maurice.
Ces derniers, soumis à des négociations bilatérales, seront difficiles à décrocher, même avec des appuis politiques.
Le trafic régional se partage actuellement entre Air Austral qui a développé son propre réseau en connexion avec ses vols longs courriers, et Air Mauritius, l’alliée d’Air France.
Inutile de préciser qu’une low cost qui viendrait mettre du désordre ne sera pas la bienvenue dans ce partage équitable, même si elle ouvre le transport à une catégorie nouvelle de clientèle…
Dossier à suivre.
Il reste néanmoins quelques détails à régler et non des moindres : trouver des financiers prêts à injecter trois millions d’euros, décrocher les différentes certifications et autorisations de la DGAC, et surtout se faire octroyer les droits de trafic entre Réunion et Maurice.
Ces derniers, soumis à des négociations bilatérales, seront difficiles à décrocher, même avec des appuis politiques.
Le trafic régional se partage actuellement entre Air Austral qui a développé son propre réseau en connexion avec ses vols longs courriers, et Air Mauritius, l’alliée d’Air France.
Inutile de préciser qu’une low cost qui viendrait mettre du désordre ne sera pas la bienvenue dans ce partage équitable, même si elle ouvre le transport à une catégorie nouvelle de clientèle…
Dossier à suivre.