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Le CHU de Nice a signalé le 23 août dernier deux cas de paludisme à "Plasmodium falciparum" chez un couple de jeunes parisiens n’ayant pas voyagé dans une zone de présence du parasite.
Ces derniers, arrivés dans le sud de la France le 13 août dernier, ont présenté les premiers signes cliniques les 18 et 19 août (le signalement a été effectué le 23).
Ils avaient précédemment séjournée à 7 km de l'aéroport de Roissy du 5 au 7, puis en Normandie entre le 8 et le 12 août.
"Le diagnostic de paludisme autochtone dit d’aéroport (c'est à dire qui ne provient pas d'un pays étranger) semble à ce jour le plus probable, un moustique importé d’un pays impaludé via l’aéroport de Roissy ayant pu transmettre le parasite", selon un communiqué de la DGS.
Pour en savoir plus sur le paludisme autochtone dit "d'aéroport", nous avons contacté l'Institut Pasteur qui nous a renvoyé vers le service de Parasitologie du CNR-Paludisme de Paris (Hôpital Bichat).
Mais c'est finalement le professeur Christophe Rogier (Institut de médecine tropicale du service de santé des Armées) de l'Unité de recherche en biologie et épidémiologie parasitaires de Marseille qui a éclairé notre lanterne.
Un risque quasi-nul
Les rares fois où cela est arrivée (le dernier cas en date remonte à 1999), il s'agissait de personnes résidant ou travaillant à proximité d'un aéroport international ou d'un port maritime. Ces cas surviennent, par définition, chez des personnes n’ayant pas voyagé récemment dans un pays d’endémie palustre.
"Même si le risque de contracter le paludisme d'aéroport n'est pas nul, ce cas de figure reste très rare, environ un cas tous les 10 ans", explique le médecin."Et si cela arrive, il y a peu de risques que les personnes contaminées la transmettent à une autre", ajoute-t-il.
En effet, le paludisme est transmis à l'homme par la piqûre d'un moustique femelle, du genre Anopheles, elle-même infectée après avoir piqué un homme atteint du paludisme. Autant dire que la probabilité de contagion est très faible voire quasi-inexistante.
Les personnes exposées
Aussi, selon la DGS "bien que rare, le paludisme des aéroports doit être évoqué devant un syndrome fébrile persistant, notamment s’il est accompagné d’une baisse des plaquettes sanguines, chez les résidants de communes situées aux alentours d’aéroports internationaux, notamment Roissy ou Orly."
Notez cependant que le paludisme autochtone ou importé dans les départements d’Outre mer, doit faire l’objet d’une déclaration obligatoire auprès de la DDASS de la résidence du ou des cas suspects.
Insecticide à bord
A ce jour, de nombreuses mesures sont prises dans les aéroports et ports exposés au paludisme. "Avant que l'avion ne décolle et juste avant l'embarquement, les compagnies aériennes procèdent à la désinsectisation de l'habitacle de l'appareil par pulvérisation d'un aérosol. A l'arrivée, des méthodes existent pour contrôler si les aérosols ont bien été vidés" explique le Dr. Rogier.
"Par contre, il se peut qu'un moustique se soit glissé dans une valise ou directement dans la soute à bagage. Le moustique se réveille alors à l'arrivée quand la température redevient normale".
Aussi, vous pouvez rassurer vos clients car la malheureuse expérience de ce couple n'est pas un signe avant-coureur d'une épidémie de paludisme en France et aucune alerte sanitaire n'est déclenchée.
Ces derniers, arrivés dans le sud de la France le 13 août dernier, ont présenté les premiers signes cliniques les 18 et 19 août (le signalement a été effectué le 23).
Ils avaient précédemment séjournée à 7 km de l'aéroport de Roissy du 5 au 7, puis en Normandie entre le 8 et le 12 août.
"Le diagnostic de paludisme autochtone dit d’aéroport (c'est à dire qui ne provient pas d'un pays étranger) semble à ce jour le plus probable, un moustique importé d’un pays impaludé via l’aéroport de Roissy ayant pu transmettre le parasite", selon un communiqué de la DGS.
Pour en savoir plus sur le paludisme autochtone dit "d'aéroport", nous avons contacté l'Institut Pasteur qui nous a renvoyé vers le service de Parasitologie du CNR-Paludisme de Paris (Hôpital Bichat).
Mais c'est finalement le professeur Christophe Rogier (Institut de médecine tropicale du service de santé des Armées) de l'Unité de recherche en biologie et épidémiologie parasitaires de Marseille qui a éclairé notre lanterne.
Un risque quasi-nul
Les rares fois où cela est arrivée (le dernier cas en date remonte à 1999), il s'agissait de personnes résidant ou travaillant à proximité d'un aéroport international ou d'un port maritime. Ces cas surviennent, par définition, chez des personnes n’ayant pas voyagé récemment dans un pays d’endémie palustre.
"Même si le risque de contracter le paludisme d'aéroport n'est pas nul, ce cas de figure reste très rare, environ un cas tous les 10 ans", explique le médecin."Et si cela arrive, il y a peu de risques que les personnes contaminées la transmettent à une autre", ajoute-t-il.
En effet, le paludisme est transmis à l'homme par la piqûre d'un moustique femelle, du genre Anopheles, elle-même infectée après avoir piqué un homme atteint du paludisme. Autant dire que la probabilité de contagion est très faible voire quasi-inexistante.
Les personnes exposées
Aussi, selon la DGS "bien que rare, le paludisme des aéroports doit être évoqué devant un syndrome fébrile persistant, notamment s’il est accompagné d’une baisse des plaquettes sanguines, chez les résidants de communes situées aux alentours d’aéroports internationaux, notamment Roissy ou Orly."
Notez cependant que le paludisme autochtone ou importé dans les départements d’Outre mer, doit faire l’objet d’une déclaration obligatoire auprès de la DDASS de la résidence du ou des cas suspects.
Insecticide à bord
A ce jour, de nombreuses mesures sont prises dans les aéroports et ports exposés au paludisme. "Avant que l'avion ne décolle et juste avant l'embarquement, les compagnies aériennes procèdent à la désinsectisation de l'habitacle de l'appareil par pulvérisation d'un aérosol. A l'arrivée, des méthodes existent pour contrôler si les aérosols ont bien été vidés" explique le Dr. Rogier.
"Par contre, il se peut qu'un moustique se soit glissé dans une valise ou directement dans la soute à bagage. Le moustique se réveille alors à l'arrivée quand la température redevient normale".
Aussi, vous pouvez rassurer vos clients car la malheureuse expérience de ce couple n'est pas un signe avant-coureur d'une épidémie de paludisme en France et aucune alerte sanitaire n'est déclenchée.