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Aérien : quel avenir pour les Frequent Flyers Programmes ?



Rédigé par Jean-Louis BAROUX le Mercredi 13 Octobre 2010

"Miles" : un taux de conversion de seulement 40%

Or cet avantage risque fort de perdre son efficacité dans les mois qui viennent. Notons d’abord que les compagnies elles-mêmes ont organisé un parcours du combattant pour convertir les « miles » en primes réelles.

Tous les vols ne sont pas éligibles, les sites internet ne donnent qu’un accès limité à la conversion et encore pas pour tous les prestataires de service, quant aux centres d’appels censés assister le malheureux consommateur, mieux vaut ne pas en parler.

Toutes ces difficultés ont un résultat très favorable pour les compagnies qui passent dans leurs comptes un taux de conversion de seulement 40% des « miles » attribués.

Heureusement d’ailleurs pour elles, car si elles étaient amenées à provisionner l’intégralité des primes qu’elles ont accordé, elles seraient presque toutes en dépôt de bilan.

Ainsi, Air France a accordé, pour l’exercice 2008-2009 pour 2,3 milliards d’euros de « miles » et n’en a provisionné que 920 millions dans ses comptes.

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Commentaires

1.Posté par Enrique le 14/10/2010 16:50 | Alerter
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Pour la plupart des sociétés, le fait que leur salarié bénéficient des miles des compagnies aériennes leur permet de leur faire accepter beaucoup plus facilement la mobilité.
Si de plus en plus de société tendent à utiliser les low cost, on peut voir que de plus en plus de salarié rechignent à se déplacer dès lors que c'est sur une compagnie low cost et utilise tous les moyens à leur disposition pour utliser un moyen de transport leur permettant de gagner ses precieux miles... En partant la veille par le train et en dormant à l"hotel, d'ou en général un surcout pour les entreprises... Mais, elles ont pour la plupart fait reculer leur collaborateur, fini, les classes premium pour les vols court et moyens courrier, au profit des classes écos et de billets de moins en moins flexibles, quitte à le perdre ou à en racheter un, le surcout étant dans ce cas moins elever.

2.Posté par pascal le 15/10/2010 16:00 | Alerter
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Mr Baroux, 2 remarques
Sachez que de très grosses sociétés françaises ont essayé de gérer pour leur compte les miles générés par les voyages. Au bout de quelques mois, elles ont abandonné car cela leur revenait plus cher que l'économie réalisée

Sachez aussi que toutes les entreprises, cette fois, y trouvent un intéret réel. C'est en effet une manière de compenser, sans debourser un euro de plus, les contraintes imposées à leurs voyageurs: lever 5h00 pour un retour à 22h00 ou des we largement amputés pour être opérationnel le lundi ou le vendredi.

Les 3 protagonistes sont bien gagnants et l'avenir du "mile" est encore devant lui!

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