PSE TUI France : déjà 400 volontaires au départ accompagné

Le communiqué tombé hier en fin de soirée annonçant la mise en place du plan social en dépit de l’avis négatif émis par les syndicats après une énième négociation et avec 24 heures d’avance sur le calendrier est bien une première victoire à l’arraché de Pascal de Izaguirre.

Une victoire liée à l’ambiance plutôt difficile qui semble régner dans l’entreprise ou plutôt dans les entreprises.

Car réunir les équipes de deux entreprises Marmara et Nouvelles Frontières qui n’ont eu de cesse de guerroyer et se concurrencer au moins sur le produit balnéaire ne se fait pas aussi aisément.

Autant dire que la pression sur les syndicats s’est faite plus forte de négocier sur les conditions de départ plutôt que de sauver des emplois. "Même au sein des représentants syndicaux des deux entreprises nous n'avons pas la même culture", reconnaissait récemment l'un d'eux...

Sauve qui peut, donc, pour de nombreux collaborateurs.

Le communiqué de TUI France est clair sur ce point : il y aurait déjà 400 demandes de rendez-vous en vue d’un départ accompagné.

Et les conditions faites aux volontaires sur la base de 1,5 mois par année d’ancienneté jusqu’à 10 ans et 1,4 mois au-delà accompagné d’une prime de départ de 15 000 euros, si l’on en croit une source syndicale, se situent plutôt dans la bonne moyenne des conditions de départ.

Cet accompagnement devrait intéresser davantage les collaborateurs de Nouvelles Frontières généralement plus âgés que ceux de Marmara ou de Tourinter. D’autant que le projet de déménagement de l’Est (Montreuil) à l’Ouest parisien (Levallois) a une incidence plus importante sur le personnel de NF que celui de Marmara basé au centre de Paris.

Le calendrier des premiers départs en juillet sera donc respecté. Mais il reste un gros travail de réorganisation à l’interne pour le personnel restant. Motiver les troupes après un traumatisme n’est pas chose facile…