TourMaG.com - Quand est l'idée l'idée de cette liaison Paris/Sydney/Nouméa ?
Gérard Ethève : "Cette idée est née en 2006 lors de discussions avec des acteurs socio-économiques réunionnnais et calédoniens.
Nous avons découvert alors qu'ils étaient demandeurs d'une desserte aérienne différente de celle assurée actuellement par Air France en code share avec Aircalin.
Notre liaison est une liaison de bout en bout alors que celle d'Air France s'arrête au Japon où elle est relayée par Air Câlin."
T.M.com - Vous avez pris conscience alors du marché existant ?
G.E. : "Oui, nous avons compris qu'il y avait une demande et qu'il fallait mettre en place une ligne sur mesure, faire du tranversal en quelque sorte. C'est une démarche qu'Air Mauritius avait initié depuis déjà 25 ans et probablement qu'on a jamais imaginé que des "Domiens" auraient pu avoir cette démarche..."
T.M.com - Une telle ligne peut-elle être rentable ?
G.E. : "Nous visons, bien entendu, la rentabilité de la ligne qui fonctionne un peu comme un "chapelet de saucisses" en multipliant les tronçons.
Nous avons du trafic de Paris vers la Réunion, des Réunionnais vers Nouméa et Sydney et réciproquement..."
T.M.com - Tablez-vous davantage sur l'export ou l'import ?
G.E. : "A mon avis le tronçon Paris-Nouméa est affinitaire, tandis que celui sur l'Australie est davantage touristique..."
T.M.com - Plus précisément, quel est le potentiel du marché ?
G.E. :"Nous avons constaté qu'il y a quelque 35 000 francophones à Sydney et le que trafic actuel dans le sens Australie France représente près de 95 000 passagers.
Globalement, il y a un potentiel de 400 000 pax qui continuent en correspondance vers d'autres destinations. Il ne faut pas oublier aussi le fret, pour lequel nous avons une importante demande."
T.M.com - Quel est donc votre objectif pour la première année ?
G.E. : "Notre objectif est de récupérer 15% de ce trafic existant et de parvenir ainsi à un remplissage moyen de 55% la première année tous tronçons confondus."
T.M.com - Concrètement qu'en est-il ?
G.E. : "Pour l'instant nous avons davantage de résa La Réunion-Australie qu'au départ de Paris.
Cela s'explique notamment par les partenariats noués entre les établissements d'enseignement supérieur et les facultés. Aujourd'hui les jeunes étudiants se tournent davantage vers l'Australie que l'Afrique du sud comme c'était le cas par le passé."
T.M.com - Comment ce vol sera-t-il commercialisé ?
G.E. : "Essentiellement par les agences de voyages et les GSA."
T.M.com - La crise a-t-elle favorisé cette décision et où en êtes-vous au niveau des résa ?
G.E. : "On a beaucoup de chance au niveau des dates de mise en place car Air Mauritius se retire de Sydney, car elle souffre davantage de la crise que nous.
Du coup, nous disposons d'une communauté de 100 000 Mauriciens en Australie qui vont pas passer par Londres pour aller à Maurice si nous leur offrons une alternative.
La tendance des resa avant ce vol inaugural était de 40%."
T.M.com - Quelle est votre plus concurrentiel sachant que vous proposez un trajet sensiblement plus long ?
G.E. : "Notre projet bâti avec Marc Rochet est un projet réfléchi et qui arrive au bon moment. Depuis UTA et AOM, aucune compagnie française n'avait poussé aussi loin une desserte australe.
Je suis très confiant car la cote d'un vol francophone sans changement d'avion est très important pour la clientèle française.
Concernant la durée, il est vrai que notre circuit représente 3 h de plus mais nous avons que cela ne compte plus vraiment lors d'un vol de 24h..."
T.M.com - Quid du rapport qualité prix de cette nouvelle desserte et quels sont vos objectifs en termes de fréquences ?
G.E. : "D'abord, au niveau tarif, nous sommes totalement compétitifs par rapport à l'offre actuelle.
Ensuite, la qualité de service d'Air Austral a été reconnue récemment par une revue de consommateurs.
On n'est pas obligé d'être mauvais parce qu'on opère sous les cocotiers et les autres sous les gratte-ciels...
Bien entendu, nous avons fait des promotions pour lancer la ligne. Mais nous savons que le marché global va croitre forcément par la concurrence.
Nous avons constaté que chaque fois qu'un nouveau concurrent s'implantait, le trafic se développait.
Notre objectif pour cette ligne régulière qui démarre avec 2 fréquences hebdo est de passer d'ici 2 ans à une 3e fréquence."
Gérard Ethève : "Cette idée est née en 2006 lors de discussions avec des acteurs socio-économiques réunionnnais et calédoniens.
Nous avons découvert alors qu'ils étaient demandeurs d'une desserte aérienne différente de celle assurée actuellement par Air France en code share avec Aircalin.
Notre liaison est une liaison de bout en bout alors que celle d'Air France s'arrête au Japon où elle est relayée par Air Câlin."
T.M.com - Vous avez pris conscience alors du marché existant ?
G.E. : "Oui, nous avons compris qu'il y avait une demande et qu'il fallait mettre en place une ligne sur mesure, faire du tranversal en quelque sorte. C'est une démarche qu'Air Mauritius avait initié depuis déjà 25 ans et probablement qu'on a jamais imaginé que des "Domiens" auraient pu avoir cette démarche..."
T.M.com - Une telle ligne peut-elle être rentable ?
G.E. : "Nous visons, bien entendu, la rentabilité de la ligne qui fonctionne un peu comme un "chapelet de saucisses" en multipliant les tronçons.
Nous avons du trafic de Paris vers la Réunion, des Réunionnais vers Nouméa et Sydney et réciproquement..."
T.M.com - Tablez-vous davantage sur l'export ou l'import ?
G.E. : "A mon avis le tronçon Paris-Nouméa est affinitaire, tandis que celui sur l'Australie est davantage touristique..."
T.M.com - Plus précisément, quel est le potentiel du marché ?
G.E. :"Nous avons constaté qu'il y a quelque 35 000 francophones à Sydney et le que trafic actuel dans le sens Australie France représente près de 95 000 passagers.
Globalement, il y a un potentiel de 400 000 pax qui continuent en correspondance vers d'autres destinations. Il ne faut pas oublier aussi le fret, pour lequel nous avons une importante demande."
T.M.com - Quel est donc votre objectif pour la première année ?
G.E. : "Notre objectif est de récupérer 15% de ce trafic existant et de parvenir ainsi à un remplissage moyen de 55% la première année tous tronçons confondus."
T.M.com - Concrètement qu'en est-il ?
G.E. : "Pour l'instant nous avons davantage de résa La Réunion-Australie qu'au départ de Paris.
Cela s'explique notamment par les partenariats noués entre les établissements d'enseignement supérieur et les facultés. Aujourd'hui les jeunes étudiants se tournent davantage vers l'Australie que l'Afrique du sud comme c'était le cas par le passé."
T.M.com - Comment ce vol sera-t-il commercialisé ?
G.E. : "Essentiellement par les agences de voyages et les GSA."
T.M.com - La crise a-t-elle favorisé cette décision et où en êtes-vous au niveau des résa ?
G.E. : "On a beaucoup de chance au niveau des dates de mise en place car Air Mauritius se retire de Sydney, car elle souffre davantage de la crise que nous.
Du coup, nous disposons d'une communauté de 100 000 Mauriciens en Australie qui vont pas passer par Londres pour aller à Maurice si nous leur offrons une alternative.
La tendance des resa avant ce vol inaugural était de 40%."
T.M.com - Quelle est votre plus concurrentiel sachant que vous proposez un trajet sensiblement plus long ?
G.E. : "Notre projet bâti avec Marc Rochet est un projet réfléchi et qui arrive au bon moment. Depuis UTA et AOM, aucune compagnie française n'avait poussé aussi loin une desserte australe.
Je suis très confiant car la cote d'un vol francophone sans changement d'avion est très important pour la clientèle française.
Concernant la durée, il est vrai que notre circuit représente 3 h de plus mais nous avons que cela ne compte plus vraiment lors d'un vol de 24h..."
T.M.com - Quid du rapport qualité prix de cette nouvelle desserte et quels sont vos objectifs en termes de fréquences ?
G.E. : "D'abord, au niveau tarif, nous sommes totalement compétitifs par rapport à l'offre actuelle.
Ensuite, la qualité de service d'Air Austral a été reconnue récemment par une revue de consommateurs.
On n'est pas obligé d'être mauvais parce qu'on opère sous les cocotiers et les autres sous les gratte-ciels...
Bien entendu, nous avons fait des promotions pour lancer la ligne. Mais nous savons que le marché global va croitre forcément par la concurrence.
Nous avons constaté que chaque fois qu'un nouveau concurrent s'implantait, le trafic se développait.
Notre objectif pour cette ligne régulière qui démarre avec 2 fréquences hebdo est de passer d'ici 2 ans à une 3e fréquence."