Le SNAV et le SETO ont écrit au Ministre du Tourisme des Maldives, suite à l'annonce du rétablissement de la peine de mort, notamment poru les enfants dès 7 ans -© Sergey Chayko - Fotolia.com
Le SNAV et le SETO ont adressé un courrier commun au Ministre du Tourisme des Maldives, suite à l'annonce du rétablissement de la peine de mort notamment pour les mineurs dès 7 ans.
Dans cette lettre co-signée par les deux présidents Jean-Pierre Mas et René-Marc Chikli, les 2 syndicats souhaitent alerter le gouvernement maldivien sur les conséquences que pourraient avoir cette décision, en terme d'image mais aussi sur la fréquentation touristique de l'archipel.
Les Maldives ont accueilli en 2013 plus de 55 000 Français. Pour rappel : le tourisme est la deuxième activité économique du pays.
Le SNAV et le SETO attirent également l'attention sur l'émotion suscitée par cette annonce, dans les médias, les réseaux sociaux, mais aussi chez leurs homologues au niveau européen.
Dans un tweet posté le 20 mai, Jean-François Rial, PDG de Voyageurs du Monde et membre du SETO s'était, prononcé en faveur du boycott de la destination : "#Maldives.Peine de mort restaurée pour les enfants, très grave. Les voyagistes doivent menacer de boycotter si cette mesure n'est pas annulée."
Dans cette lettre co-signée par les deux présidents Jean-Pierre Mas et René-Marc Chikli, les 2 syndicats souhaitent alerter le gouvernement maldivien sur les conséquences que pourraient avoir cette décision, en terme d'image mais aussi sur la fréquentation touristique de l'archipel.
Les Maldives ont accueilli en 2013 plus de 55 000 Français. Pour rappel : le tourisme est la deuxième activité économique du pays.
Le SNAV et le SETO attirent également l'attention sur l'émotion suscitée par cette annonce, dans les médias, les réseaux sociaux, mais aussi chez leurs homologues au niveau européen.
Dans un tweet posté le 20 mai, Jean-François Rial, PDG de Voyageurs du Monde et membre du SETO s'était, prononcé en faveur du boycott de la destination : "#Maldives.Peine de mort restaurée pour les enfants, très grave. Les voyagistes doivent menacer de boycotter si cette mesure n'est pas annulée."
Après concertation, les professionnels du tourisme français ont opté pour l'envoi de ce courrier. Ce n'est d'ailleurs pas une première.
Contacté par téléphone René-Marc Chikli souligne "La dernière fois que nous avions envoyé ce type de courrier au gouvernement des Maldives - une femme devait être battue sur une place publique - cela avait eu un impact, et nous espérons que ce sera aussi le cas."
Il poursuit : "Le boycott n'est pas une décision qui peut être prise uniquement par les professionnels du tourisme français, il faudrait que l'ensemble des acteurs touristiques, comme les hôtels, mais aussi les autres marchés soient dans la même posture, et plus largement tous les secteurs économiques qui travaillent avec les Maldives."
La lettre a été envoyée à l'ensemble des adhérents des syndicats, jeudi 22 mai 2014, dans la soirée.
Contacté par téléphone René-Marc Chikli souligne "La dernière fois que nous avions envoyé ce type de courrier au gouvernement des Maldives - une femme devait être battue sur une place publique - cela avait eu un impact, et nous espérons que ce sera aussi le cas."
Il poursuit : "Le boycott n'est pas une décision qui peut être prise uniquement par les professionnels du tourisme français, il faudrait que l'ensemble des acteurs touristiques, comme les hôtels, mais aussi les autres marchés soient dans la même posture, et plus largement tous les secteurs économiques qui travaillent avec les Maldives."
La lettre a été envoyée à l'ensemble des adhérents des syndicats, jeudi 22 mai 2014, dans la soirée.