Le tract d'appel à la grève des syndicats de personnel au sol d'Air France.
Clôturer Transform 2015 n'est pas une chose aisée.
En effet, le résultat du jugement qui oppose le SNPL et la compagnie sur la mise en œuvre des mesures d'économies, sera rendu le 16 octobre prochain.
TourMaG.com avait déjà suivi les plaidoiries du premier procès en juin dernier qui s'était soldé par un renvoi, le tribunal s'étant déclaré incompétent.
Cette fois ci, l'avocat d'Air France a bien tenté de demander un raccourcissement du délai, arguant d'une échéance sociale importante le 5 octobre.
Mais rien n'a pu infléchir la position du juge.
En effet, le résultat du jugement qui oppose le SNPL et la compagnie sur la mise en œuvre des mesures d'économies, sera rendu le 16 octobre prochain.
TourMaG.com avait déjà suivi les plaidoiries du premier procès en juin dernier qui s'était soldé par un renvoi, le tribunal s'étant déclaré incompétent.
Cette fois ci, l'avocat d'Air France a bien tenté de demander un raccourcissement du délai, arguant d'une échéance sociale importante le 5 octobre.
Mais rien n'a pu infléchir la position du juge.
Préavis de grève pour le 5 octobre
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Le 5 octobre, c'est justement le jour qu'ont choisi les syndicats de personnel au sol CGT, FO et Unsa pour lancer un appel à la grève.
Les pilotes, eux, refusent d'aller jusqu'au conflit, sans pour autant se plier aux conditions de la direction.
"Nous avons eu plusieurs réunions inter-syndicales avec les autres catégories de personnels. Nous voulons lutter ensemble contre l'attrition du réseau", explique Philippe Evain, Président du SNPL Air France Alpa.
D'autant que d'après un rapport du cabinet SECAFI, commandé par la compagnie, la suppression des 10 lignes les moins rentables en 2014, n'aurait pas d'impact significatif sur les déficits, ces vols couvrant leurs coûts variables ainsi qu'une partie des coûts fixes.
En attendant la décision du tribunal, les représentants du SNPL vont tout de même rencontrer vendredi 18 septembre la direction afin d'évoquer les nouvelles mesures du plan Perform 2020.
Les pilotes, eux, refusent d'aller jusqu'au conflit, sans pour autant se plier aux conditions de la direction.
"Nous avons eu plusieurs réunions inter-syndicales avec les autres catégories de personnels. Nous voulons lutter ensemble contre l'attrition du réseau", explique Philippe Evain, Président du SNPL Air France Alpa.
D'autant que d'après un rapport du cabinet SECAFI, commandé par la compagnie, la suppression des 10 lignes les moins rentables en 2014, n'aurait pas d'impact significatif sur les déficits, ces vols couvrant leurs coûts variables ainsi qu'une partie des coûts fixes.
En attendant la décision du tribunal, les représentants du SNPL vont tout de même rencontrer vendredi 18 septembre la direction afin d'évoquer les nouvelles mesures du plan Perform 2020.
Le SNPL se dit prêt à faire des efforts de productivité
"Nous attendons des détails précis car pour le moment, nous n'avons eu que de vagues pistes", assure Philippe Evain.
Du coté d'Air France, la stratégie semble claire.
Si les représentants du personnel consentent aux efforts de productivité demandés, la compagnie promet "d'ouvrir de nouvelles lignes long-courrier après la rationalisation du réseau et de la flotte, d'accueillir des Boeing 787 à partir de 2016 à des conditions permettant la reconquête, de stabiliser l'offre moyen-courrier" selon un courrier que s'est procuré La Tribune.
Dans le cas contraire, la direction procéderait à une attrition du réseau avec une réduction de 10% de l'offre long courrier, reporterait l'intégration des B 787 et licencierait au moins 3000 personnes.
Une solution qui bien entendu, ne convient pas aux syndicats, le SNPL en tête. "Nous sommes prêts à faire des efforts de productivité, mais sans une croissance, cela ne sert à rien", s'exclame Philippe Evain.
Du coté d'Air France, la stratégie semble claire.
Si les représentants du personnel consentent aux efforts de productivité demandés, la compagnie promet "d'ouvrir de nouvelles lignes long-courrier après la rationalisation du réseau et de la flotte, d'accueillir des Boeing 787 à partir de 2016 à des conditions permettant la reconquête, de stabiliser l'offre moyen-courrier" selon un courrier que s'est procuré La Tribune.
Dans le cas contraire, la direction procéderait à une attrition du réseau avec une réduction de 10% de l'offre long courrier, reporterait l'intégration des B 787 et licencierait au moins 3000 personnes.
Une solution qui bien entendu, ne convient pas aux syndicats, le SNPL en tête. "Nous sommes prêts à faire des efforts de productivité, mais sans une croissance, cela ne sert à rien", s'exclame Philippe Evain.